mardi 21 janvier 2020

INFO....DÉSINFO.....LA VIE, COMME ELLE VA....

Quelques "infos" relevées ces jours derniers à la "une" sur notre grand journal d'information "la NR des H. Pyrénées", qui en disent long sur la manière d'informer, et sur notre société "libérale", comme elle avance, vers le mur, dans plein de domaines, même si celui des locales et des potins, n'est pas le plus grave:
Laloubère: Le Géant ouvert sans caissière, où l'on apprend en page intérieure que Géant Casino est désormais ouvert le dimanche après midi sans caissière, mais AVEC DIX VIGILES pour assurer la sécurité (sic), parce que, précise le billet, on doit faire face à la "montée en puissance de l'e-commerce", cette initiative permettra d'accueillir une clientèle additionnelle et de "générer du travail" (re-sic), elle répond aussi aux attentes principales de la clientèle et "à leurs besoins d'immédiateté" (re-re-resic), et d'un magasin disponible où ils veulent, quand ils veulent' (fermez le ban !!!)
Un peu plus loin, toujours en "Une", on apprend que 3,7 kg de cannabis ont été saisis chez un particulier, sous le titre "DU CANNABIS A FOISON" !!!
Et puis aussi, "Lourdes Le golf "panse les plaies de la tempête" Vous voyez l'image ?  Un golf à Lourdes, qui panse ses plaies....Hallucinant !! Pauvre golf, pauvres golfeurs....Le fric, le fric....Mon garage inondé, comme plein d'autres? Pfffff.....Mais un golf qui "panse ses plaies", çà, c'est primordial.
Et Bernadette qui ne fait rien, ne peut rien.... 

Et la dernière, pour la route, toujours en première page, à la Une de la NR. Rugby: Le Stado "cloué au sol" par Blagnac! 
Cloué au sol! Ils ne sont pas battus. NON! Ils sont cloués au sol!   Pire que le Christ sur sa croix! Çà doit même faire très très mal, d'être "cloué au sol" ....Mais en plus, le pire, ils ont "laissé filé" des points !
"Laissé filé ...."
Eh non! On dit, on écrit, ils ont laissé "filer" des points- avec er, infinitif du verbe passer-. Mais la langue française n'est même plus respectée, tellement les anglicismes et la novlangue "libérale" l'ont supplantée, elle se porte aussi mal que les fins de mois des millions de salariés, en premier lieu, les grévistes qui se battent contre ce foutu brigandage fomenté par les banques et les fonds d'investissement des milliardaires, qui malgré leurs luttes risquent de connaître bientôt la retraite à la sauce Macron. Ici, dans les rédactions, adieu les correcteurs, il faut faire du fric, dans tous les domaines, à n'importe quel prix, même à celui d'escamoter notre langue, son orthographe, les conjugaisons, le sens même des mots, pourvu que l'on vende du papier.
Il y a quelques jours, sur le même journal, un papier titrait: "Une famille décimée", suite à un accident de circulation. En page intérieure, on apprenait qu'une personne sur les quatre occupants d'une voiture était décédée!!! Réponse d'un rédacteur à mon incompréhension: "du temps des Romains, décimer, voulait dire un sur dix"!!!!  
Le problème, c'est que du temps des Romains, c'était il y a bien longtemps. Aujourd'hui, décimer signifie que la plupart des victimes accidentées y ont laissé la vie. Décimer, aujourd'hui, c'est à peu près cela.
Alors, pourquoi ces titres, ronflants, souvent démagogues, parfois mensongers? 
Vous avez dit déontologie? 



1 commentaire:

Anonyme a dit…

ces vigiles, ces DIX vigiles, où trouve-t-on le pognon pour les payer? Qui les paye, si ce n'est le consommateur, même celui qui ne viendra jamais faire des courses le dimanche APRÈS MIDI. ....
Quel monde de cons ! Ceux qui se sont battus et ceux qui sont morts pour que les salariés bénéficient aujourd'hui encore - JUSQUES A QUAND?- de lois sociales, les 40 h, les 35 h, la sécu, les allocs, le chômage, les congés payés, le repos dominical hebdomadaire, doivent se retourner dans leurs tombes. La marche arrière sociale est enclenchée, des jours sombres se préparent pour les nouvelles générations, qui auront du mal à colmater les brèches, vu la faiblesse des mobilisations actuellement nécessaires. Sur le même sujet, l'on apprend par ailleurs que l'église d'Espagne se préoccupe, non pas du sort des citoyens les plus pauvres, les plus humbles, les plus démunis, mais du "retour du communisme". De ses crimes par millions accomplis par elle avec la croix et la bannière, partout dans le monde, notamment en Amérique du Sud, l'Église ne garde aucune souvenance.
Vous avez dit bizarre?