Coup de force militaire au Salvador contre le parlement
Mardi 11 Février 2020
A la demande du Président de droite
du El Salvador, Nayib Bukele Ortez, l'armée salvadorienne a envahi
le siège du parlement . Le Président de droite veut forcer le
Parlement à approuver un prêt pour un plan de sécurité. Mais
comme on est pas ni à Cuba, ni au Nicaragua, ni au Venezuela ça ne
pose aucun problème à nos grandes démocraties occidentales si
promptes à condamner des gouvernements - (article et traduction Nico
Maury)
L' Assemblée législative d'El
Salvador condamne "fermement" les actions autoritaires
prises par le président Nayib Bukele après son coup de force
militaire contre cette institution.
"Le législateur
condamne fermement l'irruption et la prise de pouvoir militarisée
des installations où se réunit la plénière législative, sur les
instructions du président (...) Nayib Bukele". Cette action
constitue "une utilisation de la force brutale pour intimider les
parlementaires. Faire rentrer l'armée et la police, avec des
fusils et des menaces, est une violence typique des moments les plus
sombres de l'histoire d'El Salvador".
Le président Bukele
exige du Parlement l'approbation d'un prêt de 109 millions de
dollars pour financer sa stratégie de sécurité et lutter contre
les maras.
Les député.e.s ont fait valoir que les événements survenus dimanche constituent une violation de l'indépendance du corps législatif, qui a provoqué la rupture de l'ordre constitutionnel salvadorien, affectant le système démocratique. Elles-Ils ont rejeté l'occupation "illégale" du siège de l'Assemblée législative, "usurpant un lieu qui ne lui appartient pas".
Les législateurs salvadoriens demandent l'appui des parlements du monde "pour la défense de la démocratie et de l'état de droit au Salvador".
Ils ont également demandé au Président "de renoncer à ses menaces, ultimatum et recours à la force, pour dissoudre le congrès salvadorien".
Enfin, ils ont recommandé au président de respecter la résolution et les mesures de précaution émises par la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice, qui a ordonné à Bukele de s'abstenir d'utiliser les Forces armées à d'autres fins que celles établies dans la Constitution.
Le gouvernement d'El Salvador, dirigé par le président Nayib Bukele, a annoncé qu'il respecterait la décision de la Chambre constitutionnelle et fait marche arrière.
Les député.e.s ont fait valoir que les événements survenus dimanche constituent une violation de l'indépendance du corps législatif, qui a provoqué la rupture de l'ordre constitutionnel salvadorien, affectant le système démocratique. Elles-Ils ont rejeté l'occupation "illégale" du siège de l'Assemblée législative, "usurpant un lieu qui ne lui appartient pas".
Les législateurs salvadoriens demandent l'appui des parlements du monde "pour la défense de la démocratie et de l'état de droit au Salvador".
Ils ont également demandé au Président "de renoncer à ses menaces, ultimatum et recours à la force, pour dissoudre le congrès salvadorien".
Enfin, ils ont recommandé au président de respecter la résolution et les mesures de précaution émises par la Chambre constitutionnelle de la Cour suprême de justice, qui a ordonné à Bukele de s'abstenir d'utiliser les Forces armées à d'autres fins que celles établies dans la Constitution.
Le gouvernement d'El Salvador, dirigé par le président Nayib Bukele, a annoncé qu'il respecterait la décision de la Chambre constitutionnelle et fait marche arrière.
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