Covid 19 : Pain béni des salopards
C’est le coup de gueule
Même pas un chat sur cette plage... les humains sont confinés
Vacances d'été, congés imposés : ce que le coronavirus va changer :
Votre employeur pourra imposer la prise de congés payés pendant la période de confinement.
D’aucun,
comme moi, se demandait depuis lundi 16 mars dernier - et les annonces
du Gouvernement -, quand et comment, ils nous feraient payer les
milliards soudainement trouvés, pour faire face à la crise sanitaire.
Ça
n’a pas trainé ! 5 petits jours de confinement, des centaines de morts
et un scandale d’État qui se profile plus loin et nous y voilà !
Restez chez vous, mais allez voter !
Restez chez vous, mais allez bosser !
Restez chez vous mais consommez !
Et surtout dans la grande distribution !
Et
maintenant si vous ne travaillez pas, bande de tire au flanc, votre
employeur pourra utiliser vos congés payés. Et puis tant qu’on y est
réduisons la durée des congés payés.
Quant
à ceux qui oseront faire valoir leur droit de retrait, qu’on leur
envoie la police, comme ce qui vient d’arriver aux salariés (ex-agents)
de la Poste.
Impossible de réagir, nous sommes confinés !
Pas
de manifestation. Pas de députés. Plus aucun contre-pouvoir. L’État
autoritaire, le voici ! Les dernières mesures imposées et soutenues par
la droite sénatoriale, seront provisoires disent-ils mais sans
limitation dans le temps… Comprendra qui peut ! Toujours le double
discours.
Comment
osent-ils encore ? Jusqu’où iront-ils ? Ils ont les mains libres. Le
pays est à leur merci, sans aucun moyen de pouvoir contrer les basses
manœuvres. La peur tient la population, par la maladie, par la mort, par
le chômage, par le dénuement. Et ils osent appeler ça de la
solidarité ! L’art de prendre les gens pour des cons, n’a donc pas de
limite ? Le cynisme est à ce point ancré dans leurs cerveaux malades
d’avidité, de pouvoir et de fric ?
C’était
donc ça, la formule « quel qu’en soit le prix ! » Et la guerre, cinq
fois, six fois dans la bouche de ce petit arrogant qui ne sait même pas
de quoi il parle. Connaît-il lui l’odeur du sang, de la chair brûlée ?
A-t-il entendu une fois dans sa vie le râle d’un blessé par balle ?
A-t-il vécu, ce minable petit bourgeois, les bruits de détonations d’un
bombardement ? Connait-t-il ce minable petit roquet, la violence de la
guerre ? La guerre à quoi faut-il s’attendre maintenant ?
« Petit con de la dernière averse »
disait Brassens. Mais où sont nos neiges d’antan, que sont devenues nos
forces de résistances ? Où sont les passions sociales qui animaient nos
rêves de futurs radieux et de lendemains qui chantent ? Face à cette
mascarade de démocratie, à ce cynisme permanent, à la méchanceté de ces
« élites hideuses », nous n’avons plus que des questions… A part, mais
qu’est-ce qu’on vous fait ?
La
haine va l’emporter, c’est à craindre avec tout son cortège de violence
et de rancœur. Une chose est sûre, rien ne sera plus comme avant et
tout finit par changer, alors n’oublions pas, n’oublions surtout pas ces
dernières saloperies faites au peuple, car le moment venu nous saurons
faire l’inventaire. C’est une promesse et c’est une certitude.
Olivier
Perriraz est né en 1962. Il a été journaliste depuis 1988, année
pendant laquelle il est entré comme reporter photographe au sein de
l'équipe du magazine Reflets de la ville de Martigues (13). Devenu
pigiste pour plusieurs hebdos nationaux dès le début des années 1990, il
a couvert la plupart des
conflits sociaux de la région Paca de l'époque, comme la lutte des
chantiers navals de La Seyne-sur-Mer, La Ciotat ou encore Sud Marine.
En 1996, il collabore avec Véronique Guillien autre photographe et
montent ensemble une grande exposition photographique pour le musée
portuaire de Dunkerque, appelée "Quai et Gestes". Pigiste permanent pour
la Vie Ouvrière il effectuera plusieurs reportages internationaux comme
le conflit Israélo Palestinien à plusieurs reprises, le conflit Albano
Macédonnien, les camps de réfugiés du Kosovo ou encore la politique
sociale de Nelson Mandela à Soweto en Afrique du Sud. Après une
Formation à l'EMI-CFD (école des métiers de l'information), il devient
rédacteur au sein de la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en 2004.
Il contribue alors à la création d'une édition Rhône-Alpes basée à Lyon
qui sera supprimée en 2010. Depuis 2008 il anime, à Lyon, la compagnie
de théâtre Excès Terra Cie dont le travail se base sur un théâtre
d'Education Populaire en proposant des spectacles atypiques. Après avoir
quitté la rédaction de la Nouvelle Vie Ouvrière en janvier 2015, il
participe à la création et à la diffusion de spectacles vivants vers les
populations isolées et éloignées de la culture au travers de
l'association l'Epicerie Culturelle dont il prend la responsabilité
artistique en tant que metteur en scène.
Blog de Michel Dandelot
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