samedi 14 mars 2020

Le mépris avec classe.

vendredi 13 mars 2020 par Serge Grossvak Blog A.N.C.
Que des trouillards ! Ce ne sont que des trouillards ces Français qui vident les rayons des hypermarchés, qui font le plein de pâtes. Les images parlent, images de vide. Les commentaires expliquent l’absurdité de ce geste de panique. Tout est dit, il faut être idiot, au moins bête, pour se laisser aller à stocker de la nourriture.
Que penser d’autre ?
Si nous avions à faire à des journalistes et non à des propagandistes du pouvoir, ils auraient remarqué que ce sont les pâtes qui manquent, et non le caviar. Ils auraient remarqué que seules les pâtes de marque magasin manquent, les moins cher, et non celles « aux œufs frais », « au blé complet ». Les belles marques sont toujours à disposition. La peur aurait elle une classe sociale ?
Vivre !
Vivre la ceinture serrée jour après jour, mois après mois, année après année. Vivre avec ce qui reste après le loyer payé, l’électricité payée, le nécessaire avant la rue. Vivre dans un monde sans Rolex.
Vivre avec ce peuple si nombreux, qui « coute un pognon de dingue », qui est choqué de perdre 5€ sur l’APL et de perdre encore et encore.

Un peuple si méprisé que les dominants ne se rendent même plus compte de leur mépris. Des méprisants qui regardent l’heure sur leur Rolex, qui écrivent avec leur Mont blanc (le ministre de la santé faisant son graphique) mais n’ont plus de perception de la vie du commun.
Lorsque la vie est serrée, serrée, il est légitime d’avoir peur de manquer de pâtes simplement parce que leur prix aurait augmenté, comme ce fût le cas l’an passé pour le beurre.
Vivre la ceinture serrée comme pas possible comme cette dame croisée l’an passé au début du mouvement des gilets jaunes. Cette dame dont les yeux brillaient qui nous donnait 50 centimes, qui nous disait merci. Cette dame inconnue qui nous avait tant ému que nous en avons conçu notre « légion d’honneur des gilets jaunes ». Nous avions promis de nous conduire digne de cette personne à la ceinture ultra serrée.
J’ai pensé à cette dame devant les rayons vides de pâtes à bas pris, de sucre à bas pris, de sardines à bas prix... pendant que les rayons voisins regorgent.
Tout un symbole ! Tout ce qu’est notre société !
Bourgeois égoïstes, je vous hais !
Transmis par BD (ANC)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut Pedrito
Il raconte n importe quoi ce Serge Grossvaq. Comment peut il justifier les gens qui vont dans les supermarchés se jeter sur les vivres, Il fait partie de ces gens (j en ai connu quelques uns dans mon syndicat cgt poste) qui sont prêts à dire n importe quoi pourvu que ce soit critique envers les dirigeants du pays! Le problème c est que ce genre de sophisme, de raisonnement spécieux, décrédibilise fortement non seulement leurs auteurs mais l organisation qu ils représentent. Ce type se fout carrément de la gueule de tous ceux qui ont une attitude citoyenne et font leurs courses normalement. Ce que je ressens c est tout bonnement du mépris envers tous ceux qui agissent normalement et en particulier envers ceux qui ont des petites retraites et se comportent malgré tout en CITOYENS. Qu il en prenne de la graine ce grand couillon!! Patrick Sabatier 13300