600 millions de masques : l’objectif du « pont aérien » en préparation entre la Chine et la France
La
rotation des avions pourrait durer plusieurs mois, en fonction des
aléas de la production, afin de combler la pénurie de matériels dont
souffrent les hôpitaux français.
Six
cents millions de masques chinois, dont 74 millions de FFP2, les
protections respiratoires les plus performantes. Tel est l’objectif
spectaculaire du marché, en plusieurs volets, qu’est en train de passer
la France avec des fabricants de la région de Shenzhen, en urgence.
Confronté à la nécessité de reconstituer des stocks quasi vides, pouvant
mettre en danger la vie des Français, selon ses détracteurs, le
gouvernement compte mettre en place un « pont aérien » avec la Chine.
Des appareils respiratoires sont aussi prévus, mais la question des tests du coronavirus demeure irrésolue. La rotation des avions pourrait durer près de quatorze semaines, selon les informations du Monde, en fonction de la rapidité de la production sur place. Un avion-cargo doit décoller le 29 mars, pour ramener 10 millions de masques. Un autre le 31 mars, avec une quantité similaire attendue.
Des appareils respiratoires sont aussi prévus, mais la question des tests du coronavirus demeure irrésolue. La rotation des avions pourrait durer près de quatorze semaines, selon les informations du Monde, en fonction de la rapidité de la production sur place. Un avion-cargo doit décoller le 29 mars, pour ramener 10 millions de masques. Un autre le 31 mars, avec une quantité similaire attendue.
Nous
avons prévu des avions-cargos qui iront en Chine chercher les masques.
Ils sont prévus, ils sont affrétés, on peut évoquer l’image du pont
aérien. De fait, c’est ce qui va se passer », a expliqué le premier ministre, Edouard Philippe, au Sénat, le 25 mars.Il
a fallu raccourcir au maximum les délais, trouver les premiers trajets,
sans disposer de toutes les garanties sur la qualité des livraisons à
venir. Un marché interministériel d’affrètement en urgence a été passé
le week-end des 21 et 22 mars, mentionnant déjà quatre vols – à
1,5 million d’euros l’aller-retour – de 10 millions de masques chacun.
L’ordonnateur est la direction des achats de l’Etat (DAE), qui relève du
ministre des finances et des comptes publics. La DAE procède à ces
achats sous l’autorité du premier ministre.
Enfin, une bonne initiative !
Mais
pourquoi avoir attendu des semaines pour s'adresser à la Chine, alors
que le gouvernement français constatait l'immensité des besoins - en
masques, entre autres - et l'absence de stocks ?
Les
commentaires hargneux à la télé des chiens de garde du capital, à cette
opération survie s'inquiètent des bénéfices que pourrait enregistrer la
Chine populaire en matière de propagande pour la cession de ce matériel
à la France . Ce sont les seules réactions à cette aide de Pékin à notre
pays...
Deux questions restent à poser à Macron :
1)
- Pourquoi Macron et son clan n'ont-ils pas mobilisé l'industrie
française en temps voulu pour reconstituer des stocks de matériel
sanitaire manquant cruellement aux hôpitaux (masques de toutes
catégorie, appareils de soins...) ?
Par
souci d'économie, comme la réduction de 4000 lits dans les hôpitaux
(rien qu'en 2019), la non embauche de personnel soignant, opérations
jugées non rentables pour le capital,
et du fait de la volonté de Macron de sacrifier les services publics au bénéfice des intérêts privés.
2)
- Pourquoi n'avoir pas, dans l'urgence, commandé en temps voulu du
matériel sanitaire à l'étranger, et d'abord en Chine, premier
fabriquant mondial ? Par Idéologie anticommuniste pour ne pas faire de
publicité au système là-bas en vigueur ?
L'inquiétude
sanitaire qui s'est emparée des Français ne doit pas se substituer à
cette volonté de mettre en accusation non seulement Macron et son clan,
mais le système qui l'a porté au pouvoir pour mener sa politique au
service du capital financier et industriel.
C'est la tâche que Ca n'empêche pas Nicolas s'est donnée.
Jean LEVY
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