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Alors que le confinement est le moyen le plus efficace de se préserver du COVID-19 le président macron se déplace dans le Finistère. Pourquoi prend-il pour lui et pour les autres nombreuses personnes qui l’accompagnent de tels risques ?
Notre président en déplacement dérogatoire en Bretagne
Arrivée du président des riches
au pays de la misère ouvrière rurale
Celui de la richesse
des agro industriels empoisonneurs,
baronnie de la FNSEA
Toutes les téloches ont relaté le déplacement dérogatoire de Notre président en Bretagne. Il avait coché la case "participation
à des missions d'intérêt général (revalorisation de l'agroalimentaire
breton) sur demande de l'autorité administrative (Lui-même)"
Le commis du capital pour la France est donc venu faire un petit coucou en pays breton et les chaines d'infos publiques(sic)
et privées s'en sont extasiées. Rendez-vous compte, une culture en
serre de la tomate en avril et une grande distribution qui ne vend que
du produit breton, enfin presque. Cela valait bien une attestation
dérogatoire de déplacement hors des ors d'un palais présidentiel où on
est confiné pour parapher les directives de l'argent-roi.
Mes
camarades de la CGT du Finistère ont eu une toute autre appréciation du
déplacement présidentiel dans leurs pénates. Voici donc leur
communiqué. A diffuser largement pour se décontaminer des infos libres
et non faussées déversées à outrance par la telé publique(sic) et les téloches privées.
"En avril dans un monde normal, il n'y a pas tomates. Par contre Macron devrait prendre des mesures d'urgence".
Alors que le confinement est le moyen le plus efficace de se préserver du COVID-19 le président macron se déplace dans le Finistère. Pourquoi prend-il pour lui et pour les autres nombreuses personnes qui l’accompagnent de tels risques ?
En
réalité il y va soutenir le modèle de l'agro-business français qui
produit des tomates en plein mois d'avril alors qu'une tomate
est mûre au mieux à la mi juillet, en abîmant la nature et en payant peu
des salariés dont on se souvient encore dans le département comment en
parlait celui qui était ministre de l'économie.
Ainsi,
la SICA, oublie de dire que pour son opération de communication “des
bras pour ton assiette” elle paye un employé de conditionnement en
contrat saisonnier de 5 mois basé sur 36 heures par semaine avec des
horaires décalés, au SMIC horaire. Traduction : des emplois précaire
payés 1252,68 euros nets. La vie en rose !
Ensuite,
le président de la République se rendra dans un supermarché. Là
les salarié.e.s, pas mieux payées que leurs collègues de la SICA,
apprendront que si le Covid 19 sera reconnu de façon automatique comme
maladie professionnelle pour le personnel soignant. Mais pas pour
les autres travailleurs qui devront se soumettre à la procédure
classique. Autrement dit pour elle et pour l'immense majorité des
personnes au travail aujourd'hui, il faudrait se contenter de paroles
lénifiantes du président macron sur "le front", " les lignes " sans
décisions concrètes immédiates.
De
nombreux salariés sont déjà contaminés, malades, voire décédés parce
qu’exposés au virus sur leur lieu de travail Cela pose maintenant la
question la réparation et du classement automatique en maladie
professionnelle pour les soignants bien entendu mais aussi pour tous les
travailleurs. Après avoir fait quelques trémolos sur "les secondes
lignes" Macron annoncera-t-il cette mesure d'urgence sociale ?
Portera-t-il
une attention particulière sur la situation des plus fragiles ainsi
prendre des décisions immédiates en direction de
chômeur, travailleurs précaires, intérimaires ou saisonniers ? C'est
pourtant simple puisque c'est de sa responsabilité de demander à sa
ministre du travail de procéder à une augmentation immédiate du SMIC qui
devra se répercuter sur l'échelle des salaires.
Et
puis tant qu'à venir jusqu'au Finistère, annonce a-t-il une
réorientation de système productif agricole industriel et de services
pour les rendre plus justes socialement et en mesure de satisfaire les
besoins essentiels des populations et axés sur le rétablissement des
grands équilibres écologiques.
Il
est probable que non. C’est pour cette raison, parce qu’il faut des
mesures d’urgence immédiates et que le « jour d’après » ne soit pas
celui de Macron et du Medef que la CGT appelle même confiné-es, à
manifester toutes et tous le 1er mai, avec des pancartes, banderoles aux
fenêtres ou en envahissant les réseaux sociaux(…). Donnons à cette
journée une véritable force collective !
Le 1er mai, soyons visibles, solidaires, déterminées.
Nous
ne paierons pas la crise générée par des choix politiques. Transformons
le monde de demain en un monde vivable et de Justice sociale,
écologiste et féministe.
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