dimanche 28 juin 2020

LA BONNE NOUVELLE DU JOUR!



Par: Guillermo Alvarado
Le capricieux magnat Donald Trump, actuel président des États-Unis, vit des jours obscurs qui sont en train de dresser de nombreux obstacles sur son chemin pour se maintenir quatre ans encore dans la Maison-Blanche, ce que l’on donnait pour presque sûr au début de l’année.
Le gouvernant a survécu à la tentative de procès de destitution que plusieurs membres du parti démocrate ont impulsé contre lui et l’on prévoyait que cette victoire lui donnerait un élan difficile à égaler dans la lutte pour sa réélection, comme cela se serait passé en temps normaux.
Mais la pandémie de Covid-19 est venue faire disparaître le gout de la victoire et elle a commencé à frapper sur les points sensibles de Trump et surtout sur l’économie.
Il avait réussi jusqu’alors à semer dans l’esprit de beaucoup de citoyens l’idée selon laquelle il avait sauvé le pays, restauré la croissance et vaincu le chômage.

Le Covid-19 est venu démontrer que tout cela était un mythe, une fantaisie et les esprits ont commencé à perdre de l’élan au fur et à mesure que la principale puissance de la planète s’est montrée incapable de gérer une crise que d’autres avaient surmontée.
Sa manie désagréable de chercher des coupables quand les choses ne suivent pas le cours qu’il aurait voulu, y compris son départ et ses accusations contre l’Organisation Mondiale de la Santé, ne l’ont pas aidé à améliorer son image de marque. 
En pleine chute, il y a eu l’explosion de mécontentement massif contre le racisme et la brutalité policière suite à l’assassinat de George Floyd, perpétré par un officier blanc qui semblait se plaire pendant qu’on le filmait exécutant sa victime.
Trump, comme tous les extrémistes, applique au pied de la lettre la norme selon laquelle si la réalité ne coïncide pas avec mes idées, tant pis pour elle. Cependant il a dû se rendre compte du fait que le fiasco dans son meeting électoral de samedi dernier à Tulsa, à  Oklahoma, est un sérieux avertissement pour ses aspirations.
Il l’avait annoncé comme un retour triomphal à la course aux élections du 3 novembre mais presque tout a mal tourné.
Il a été obligé d’annuler une rencontre publique en dehors du stade BOK Center, prévue avant le meeting, car seules quelques dizaines de personnes l’attendaient. Une fois dedans, plusieurs rangées de sièges vides doivent avoir frappé fort l’esprit du président, avide de masses.
Pour comble de malheurs, 6 membres de l’équipe d’organisation ont été testés positif au Covid-19 quelques heures avant la rencontre.
Pour couronner le tout, depuis ce mardi se trouve en vente le livre de l’ex-meilleur ami de Trump, son ancien assesseur de Sécurité Nationale, John Bolton. Comme on dirait dans mon village, ce sont des loups du même acabit qui s’apprêtent maintenant à se dévorer entre eux. Le pire gagnera, mais nous connaîtrons mieux les bassesses du président des États-Unis.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour Pedrito
Er un jour triste pour la France en ce lendemain de municipales avec un taux d abstention global de prés de 60%. Un record pour des municipales qui, jusqu ici étaient plutôt bien suivies par les électeurs car le maire étant un élu de proximité les français allaient voter en nombre. Ce n est plus le cas hélas et on est en droit de se demander quelle est la valeur des élus dans ce contexte. Arles a élu le parachuté De Carolis avec 57,22% des voix mais avec un taux de participation de seulement 48,28%. Tu parles d une victoire!!
La véritable question n est elle pas de se demander quelle politique a mené l ancienne municipalité? et notamment envers les arlésiens les moins favorisés? Car il semble bien que ce soit dans les quartiers populaires que les gens se soient fortement abstenus, et c est là que Nicolas Koukas, ancien adjoint du maire qui ne se représentait pas, aurait du faire la différence avec le privilégié De Carolis. Peut être la présence de M Graillon ex reine d Arles en 2 eme position sur sa liste a t elle pu duper des arlésiens qui aiment les traditions? Moins sans doute celle de Mehdi Savalli qui, placé en fin de liste, ne siégera pas. Alors que N Koukas était sur tous les fronts et notamment quand il y a eu les inondations ou un travail considérable a été fait, De Carolis se trouvait bien au sec dans son appartement parisien, et pourtant c est lui qui a été élu!!
Pour revenir sur le problème de l abstention nationale, peut être Mélenchon a t il raison quand il dit qu il faut changer les institutions en créant une 6 ème République moins présidentielle et donnant plus de pouvoir au Parlement et en changeant les modes de scrutin? Patrick Sabatier 13300