L’usage de la CHLOROQUINE aurait permis d'« éviter 25.000 morts » en France, affirme le Professeur Christian PERRONNE
L’usage de la chloroquine aurait permis d'«éviter 25.000 morts» en France, affirme le Pr. Christian Perronne
S'alignant
sur Didier Raoult, fervent défenseur de la chloroquine, le Professeur
Christian Perronne a estimé que près de 25.000 morts liées au Covid-19
auraient pu être évitées si la France «avait utilisé la chloroquine pour
tous». Sur BFM TV, il s'en est pris au gouvernement, qualifiant
d'«ahurissante» sa gestion de la crise.
Invité
sur le plateau de BFM TV le 15 juin, le professeur Christian Perronne,
chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré,
a annoncé que la généralisation de l’utilisation de la chloroquine en
France aurait pu sauver la vie à près de 25.000 patients touchés par le
Covid-19. Il a ainsi salué «l’étude impeccable» de Didier Raoult.
«Les Français découvriront dans mon livre des choses qui leur ont été cachées», a lancé M.Perronne. Le titre: «Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise? Covid-19: l'union sacrée de l'incompétence et de l’arrogance».
Ce
livre venant de sortir, a été qualifié de «coup de gueule» par le
journaliste Olivier Truchot qui a accueilli le professeur sur BFM TV. Ce
dernier a poursuivi:
«On a eu près de 30.000 morts en France. Si on avait utilisé la chloroquine pour tous, peut-être que 25.000 morts auraient été évitées.»
D’après
lui, son utilisation systématique dans d’autres pays «a été masqué[e]
pour des intérêts de laboratoires pharmaceutiques, qui voulaient
promouvoir d’autres molécules»:
«Malheureusement, beaucoup de mes collègues ont touché beaucoup d’argent de ces laboratoires, ça me désole, ces collègues c’étaient des amis», a-t-il estimé en affirmant qu’il ne parlait que des données publiques.
Selon lui, «une énorme histoire de corruption» est derrière les études «complètement bidons» sur la chloroquine.
Gestion de crise «ahurissante»
Le
professeur, qui a présidé pendant 15 ans la commission aidant le
gouvernement à gérer les crises sanitaires, a donc qualifié
d’«ahurissante» la manière avec laquelle cette crise avait été gérée dans l’Hexagone. M.Perronne a notamment dénoncé la gestion des masques et tests.
«Je pense qu'il y a beaucoup de mensonges d’État. […] C’est la première fois de ma vie que j’ai honte de mon pays.»
Médicament controversé
Trois
des quatre auteurs de l'étude publiée dans le Lancet sur l'utilisation
de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19 ont demandé le 4 juin la
rétractation de l'article.
© AP PHOTO / JOHN LOCHER
Sorti
le 22 mai, ce dernier concluait que l'hydroxychloroquine n’était pas
bénéfique aux malades du Covid-19 hospitalisés et peut-être même
néfaste. Sa parution avait eu un retentissement mondial poussant
notamment l'OMS (Organisation mondiale de la santé) à suspendre les
essais cliniques.
Mais
après de nombreuses critiques mettant en cause la méthodologie de
l'étude, y compris de la part de scientifiques sceptiques sur l'intérêt
de l'hydroxychloroquine, l'OMS a annoncé le 3 juin la reprise des essais
cliniques avec cette molécule.
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