A Tahiti, les pandores dispersent le Covid!
(article paru sur le Canard Enchaîné)
UN FRANC SUCCÈS, la dernière mission à Tahiti des gendarmes mobiles de Tarbes.! Soixante douze pandores viennent de rentrer à la maison, après onze semaines à Papeete, avec des souvenirs plein les yeux mais aussi plein les narines: 51 ont été détectés positifs au Covid à leur arrivée en métropole.
Les militaires se sont contaminés entre eux à l'occasion du traditionnel pot de départ, organisé le 3 août au soir à la caserne, quelques heures avant de prendre l'avion du retour. Lors de cette petite sauterie, l'un des gendarmes a refilé le virus à ses collègues.
Ors le "supercontaminateur" avait participé, le 31 juillet, à une fiesta dans un restaurant basque de Papeete, le "Piment rouge", transformé en dancing, ce qui est interdit. " Le seul endroit de la planète où auront lieu les fêtes de Bayonne", trompetait la publicité. C'est désormais aux autorités de refermer la boîte à pandores....
Impacts et expats.
Cette contamination massive la fout mal, la Polynésie française - territoire vaste comme l'Europe mais peuplée comme Nantes - ayant été à peu près épargnée par le coronavirus. Jusqu'à cette fameuse soirée au "Piment rouge", où une centaine de personnes se sont côtoyées, essentiellement des métropolitains, l'épidémie paraissait éteinte. Désormais, les chiffres s'affolent, 80 personnes ayant été recensées en une semaine. Les écoles ferment les unes après les autres, quelques heures à peine après la rentrée des classes, fixée à la mi-août à Papeete.
Il s'agit bien d'un "rebond de l'épidémie, résultant de comportements irresponsables de certains établissements et personnes l'origine de ces clusters", a tonné le ministre des Outre-Mer dans un communiqué. Transmis aux "irresponsables" de Tarbes.
Le haut-commissaire - l'équivalent du préfet -, et le Président de la Polynésie française, Édouard Fritch, ont été invités à s'expliquer par visio-conférence, avec Sébastien Lecornu, le ministre. Car l'affaire devient politique. A Tahiti, une partie de la population considère que, sans les expatriés, ce virus ce virus ne serait peut-être jamais ni arrivé ni revenu. Envoyés pour assurer le maintien de l'ordre, les gendarmes de Tarbes auront semé un sacré désordre..
Note de Pedrito.
Les gendarmes de Tarbes
sont comme tous les policiers et gendarmes: infaillibles! ils
ont dispersé le Covid, ils n'avaient de compte à rendre à
personne. Leurs libations débiles avant tout! Comme le préfet de la
Vendée, autorisé aux pires conneries. Comme ceux qui m'ont collé
une amende il y a une quinzaine de jours pour "mise en danger de
la vie d'autrui": certes, j'ai doublé un poids lourd sur la
route entre Bazet et le rond point de Bordères, et au dernier
moment, arrivé à hauteur du poids lourd que je finissais de
doubler, j'ai découvert qu'un fourgon précédait le camion, mais
celui-ci suivait de beaucoup trop près le fourgon que je ne pouvais
pas voir, j'ai choisi d'accélérer plutôt que de me glisser entre
les véhicules trop rapprochés. Les deux gendarmes qui me suivaient
à moto m'ont arrêté. Celui qui m'a verbalisé n'a pas du tout
voulu considérer que mon choix pouvait s'expliquer par la dangereuse
proximité du poids lourd qui suivait le fourgon QUE JE NE POUVAIS
PAS VOIR . 90 euros, et trois points. Fouette cocher! Il faut bien
payer grassement tous les innombrables parasites qui peuplent les pas
moins nombreux ministères.
Voilà
comment "force reste toujours à la loi", selon la formule
con sacrée. Le citoyen encaisse les coups sans avoir d'autre recours
que de cracher au bassinet. Se taire. Tout accepter. Lorsqu'on a
besoin d'eux, les gendarmes, on est obligé de sonner et d'attendre
devant des gendarmeries qui sont devenus des forteresses imprenables
des fonctionnaires qui ne prennent même plus la peine de répondre
et d'ouvrir, comme çà m'est arrivé il y a quelques années, à
Marciac. La "capitale du jazz", où le tourisme
de masse continue chaque année ses ravages, pour le plus grand
plaisir d'un maire "socialiste" amoureux des caméras et
micros, et où un gendarme m'avait convoqué à la caserne, pour
enregistrer ma plainte qui visait justement un adjoint au maire, mais
où personne ne s'est donné la peine de me recevoir, au bout de 20
minutes d'attente. Démocratie !!!
Ah!
Oui! Il nous reste le vote! Voter!! Mais pour qui? Pourquoi? La
droite nous a toujours tondu, et la gôche caviar ne sait qu'une
chose: imiter la droite, pour gagner de temps en temps les élections,
et garantir "l'alternance", ce piège à cons, tarte à la
crème de nos démocraties vérolées.
Choisir
entre la peste fasciste ou le choléra macro-mélenchien !!!
En
attendant que le couvercle de la marmite finisse par exploser à la
gueule de tous ces politiciens de tout bord qui ne voient pas plus
loin que le bout de leur nez.....
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