AU “DÎNER DU SIÈCLE” IL N’Y A PAS DE “COMPLOT”, SEULEMENT DE l’ARROGANCE DE CLASSE ENTRE BOURGEOIS BIEN ÉDUQUÉS AU SERVICE DE L'OLIGARCHIE FINANCIERE
QUI SONT PRÉCISÉMENT CES GENS ??
DOCUMENTS RÉVÉLÉS (liste des participants au dîner de février 2020 > ultra confidentielle).
DOCUMENTS RÉVÉLÉS (liste des participants au dîner de février 2020 > ultra confidentielle).
Au dîner du Siècle, l’élite du pouvoir déguste pendant que le peuple se révolte.
Les membres de la classe dirigeante constituent un groupe social conscient de lui et séparé des autres, ce groupe constitue un véritable entre Soi hors sol et déconnecté de toute réalité.
C’est tout au long de leur parcours d’étude que ces « élites » constituent leur groupe, avec leurs cartes de visite et leur carnet d’adresse commencé au début des études, elle se prolonge au sein de cercles élitistes, tel Le Siècle, et de réceptions mondaines où se coudoient les vedettes issues de divers horizons professionnels et ce chaque dernier mercredi de chaque mois. Faites le compte sur une année.
Une source extrêmement fiable interne au dîner du siècle nous a envoyé par le biais des Gilets Jaunes Constituant, la liste des invités au dîner du Siècle du mercredi 26/02/2020.
Les membres de la classe dirigeante constituent un groupe social conscient de lui et séparé des autres, ce groupe constitue un véritable entre Soi hors sol et déconnecté de toute réalité.
C’est tout au long de leur parcours d’étude que ces « élites » constituent leur groupe, avec leurs cartes de visite et leur carnet d’adresse commencé au début des études, elle se prolonge au sein de cercles élitistes, tel Le Siècle, et de réceptions mondaines où se coudoient les vedettes issues de divers horizons professionnels et ce chaque dernier mercredi de chaque mois. Faites le compte sur une année.
Une source extrêmement fiable interne au dîner du siècle nous a envoyé par le biais des Gilets Jaunes Constituant, la liste des invités au dîner du Siècle du mercredi 26/02/2020.
Lorsque
des bourgeois issus de milieux différents prennent un cocktail et
discutent trankilou dans un salon privé interdit au public sans que rien
ne puisse sortir, on est en droit de se poser quelques questions tout à
fait légitimes, quand même. Ou, pire (mieux ?) : d’avoir des envies de
meurtres, tout à fait légitimes elles aussi.
Mais qu’est-ce donc ce fameux dîner du Siècle, pardi ?
Un club association loi de 1901 d’influence fondé en 1944 par d’anciens résistants autour d’un journaliste, Georges Bérard-Quélin.
L’objectif : faire se rencontrer les « élites » pour mieux se connaître
au-delà du clivage gauche-droite, au lendemain de la Seconde Guerre
Mondiale.
Le
club regroupe des dirigeants politiques, économiques, culturels et
médiatiques français encore aujourd’hui. D’après Wikipédia, le conseil
est composé de 15 ou 16 personnes choisies par cooptation et la
cotisation annuelle de membre est de 160 euros. Ce dîner a lieu dix fois
par an et le dernier s’est déroulé le 26 février au Cercle de l’Union interalliée,
au 33 rue du Faubourg-Saint-Honoré à Paris. Un lieu qui ne change
jamais, pratique pour s’y rendre et foutre ainsi un zbeul dans la joie
et la bonne humeur surtout. “La
soirée se déroule traditionnellement en deux phases de 20h à 21h : un
apéritif ; de 21 h à 22 h 45 : un dîner, par groupes de 8, autour d’un
chef de table qui organise le débat nous apprend là encore Wikipédia.
Dans
le dernier dîner du Siècle du 26 février, le 831e au total, et malgré
l’épidémie de coronavirus, on pouvait croiser, pêle-mêle : Gaspard
Koenig, “philosophe” du think tank libéral Génération libre, le haut
fonctionnaire proche de Sarko Jean-Pierre Jouyet, Jean-Marie Le Guen, le
socialiste conseiller de Paris en perdition, Guillaume Pepy, PDG de la
SNCF, Philippe Wahl, PDG de La Poste, l’ex journaliste Patrick Poivre
d’Arvor, des consultants, beaucoup de bull-shit jobs, des fondations
libérales, des représentants et représentantes (car c’est important
quand même, la “parité”) d’entreprises du CAC 40 telles que Véolia ou
Total, et même un petit ex représentant syndical perdu : Jean-Claude
Mailly, en personne, certainement venu défendre les droits des
travailleurs et travailleuses exploité(e)s par tout ce beau monde. Bref,
le mieux est encore de consulter la liste des convives pour constater à
quel point toute l’oligarchie française y est parfaitement
représentée.
Le
Siècle est relativement connu, même si assez peu documenté. Rien de
vraiment “secret”, de caché, en somme, si ce n’est la liste officielle à
récupérer, ou encore les objets précis des discussions, en interne.
Ainsi, lorsque l’on questionne cette réunion entre gros bourges et le
pourquoi de son existence, certaines et certains journalistes bondissent
de leur siège : “C’est du complotisme !”, ricanent un bon coup le dos de la main posé en dessous du menton, et se rassoient confortablement sur leur petit siège doré.
Le
Siècle est même sur Wikipédia, connu de toutes et tous alors, pourquoi y
voir du complot, après tout ? Déontologiquement, cela ne leur pose
aucun problème de s’y rendre, aux journalistes. Le conflit d’intérêt,
toussa, c’est tellement has been et réservé aux journalistes “militants”
en conflit d’intérêt avec les merguez de la CGT que ça ne les concerne
pas du tout.
Entre deux anchois à 10 euros pièce au moins, un David Pujadas
pourra ainsi lécher les chaussures d’un entrepreneur ou un politique
qu’il aura peut-être déjà connu sur les bancs de Sciences Po ou du CFJ
(Centre de formatage, pardon, de formation des journalistes), et se voir
ainsi davantage armé à pondre des entretiens d’une extrême docilité que
ces médiocrates nous habituent de manière quotidienne et éhontée sur
notre service public préféré. Ils iront bien entendu se plaindre de la
“défiance envers lémédias qui monte” et prétendre incarner “le
journalisme”. Merde, alors ! Journalistes, les vrais, pour laver votre
honneur, vous savez où vous rendre afin de manifester votre
mécontentement, vos salaires parfois de misère et votre devoir de
subordination souvent injustifié. Pour les moins domestiqués, j’entends.
*Allo, Radio France*, on me dit dans l’oreillette que Sibyle Veil,
votre patronne, y était le 26 février dernier, à manger plein de petits
mets de qualité. J’dis ça, j’dis rien. Mais il n’y avait pas une
importante grève à Radio France, ces derniers mois ? Il paraît. Et
Delphine Ernotte, patronne de France télévisions, était présente
également à ce dîner.
Quand
on dit “journaliste”, on ne parle évidemment pas de la masse salariale,
mais des starlettes bien connues telles que François Lenglet, Philippe
Meyer, Serge Moati, Fabienne Pascaud (Télérama), Nicolas Beytout
(L’Opinion), présents rien que dans le dernier dîner. Miam, joli gratin !
Le journalisme de cour, en somme, qu’avait très bien décrit le
documentaire “Les nouveaux chiens de garde” de Gilles Ballastre et Yannick Kergoat, en 2011.
Une lecture sociale et anti-capitaliste du Siècle plutôt que “conspi” (ça leur ferait trop plaisir)
“C’est juste un dîner !”,
répètent-ils en boucle, pour s’en dédouaner et faire ainsi passer le
peuple qui se questionne de manière légitime pour un gros demeuré. Dans
la mesure où rien ne peut vraiment sortir de ces dîners, des choses
doivent se dire en interne, peut-être même se décider.
Ça complote ? Oui, peut-être : stratégies économiques à venir, alliances politiques en vue …
Bon,
et alors ? La marche capitaliste néo-libérale et leur domination
existerait, avec ou sans le Siècle. Car c’est cela qu’il est : un
symptôme, une démonstration de leur puissance, de leur hégémonie
écrasante, de leur sentiment d’appartenir à une caste-classe qui nous
nargue et se fout ouvertement de notre gueule.
Car
ces petites festivités sont bien connues et se déroulent chaque année
en toute impunité. C’est ici que des liens peuvent encore plus se tisser
ou se créer, se renforcer, face à nous, ces gueux dont on nous interdits l’accès.
Vous avez dit “séparatisme” et “communautarisme” ? Le voici, et il se
porte toujours aussi bien. On se lève, on ramène le dessert, et on se
casse les retrouver au prochain dîner ?
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