Un Air de Liberté (Ah monsieur D’Ormesson!). Les guerres du
mensonge les guerres coloniales C’est vous et vos pareils qui en êtes
tuteurs Quand vous les approuviez à longueur de journal Votre plume
signait trente années de malheur La terre n’aime pas le sang ni les
ordures Agrippa d’Aubigné le disait en son temps Votre cause déjà
sentait la pourriture Et c’est ce fumet-là que vous trouvez plaisant Ah
monsieur d’Ormesson Vous osez déclarer Qu’un air de liberté Flottait sur
Saïgon Avant que cette ville s’appelle Ville Ho-Chi-Minh Allongés sur
les rails nous arrêtions les trains Pour vous et vos pareils nous étions
la vermine Sur qui vos policiers pouvaient taper sans frein Mais les
rues résonnaient de paix en Indochine Nous disions que la guerre était
perdue d’avance Et cent mille Français allaient mourir en vain Contre un
peuple luttant pour son indépendance Oui vous avez un peu de ce sang
sur les mains Ah monsieur d’Ormesson Vous osez déclarer Qu’un air de
liberté Flottait sur Saïgon Avant que cette ville s’appelle Ville
Ho-Chi-Minh Après trente ans de feu de souffrance et de larmes Des
millions d’hectares de terre défoliés Un génocide vain perpétré au
Viêt-Nam Quand le canon se tait vous vous continuez Mais regardez-vous
donc un matin dans la glace Patron du Figaro songez à Beaumarchais Il
saute de sa tombe en faisant la grimace Les maîtres ont encore une âme
de valet. ».
Note de Pedrito
"UN AIR DE LIBERTÉ", chantait Jean FERRAT, en l'honneur de l'héroïque peuple Viet Namien qui parvint un jourà force de combats, d'abnégation, de courage, à botter le cul des impérialistes Français puis Américains, à libérer leur Patrie, libertés dont nous dépossède chaque jour plus le nouveau petit patron de la "start-up démocratique" FRANCE et qui se prend pour un nouveau Jupiter: son rôle de président de la République, son comportement autoritaire de petit monarque et les dérives qu'il nous fait subir chaque jour sont pires encore que les exemples que nous donnent ces royautés anachroniques qui entourent notre état républicain malade de la macronie incapable de tenir la barre .
Jusqu'à la police qui n'est même plus républicaine, mais obéit au dangereux racisme de l'extrême droite lepéniste. Les sous-hommes libèrent impunément leurs instincts primaires.....
1 commentaire:
Anonyme
a dit…
Bonsoir Pedrito Magnifique chanson de J Ferrat de 76, l année de mes 20 ans. Que d espoir que d espérance en ce temps là !Et maintenant combien de déceptions mais il ne faut pas être pessimiste, un jour notre idéal de justice sociale triomphera! Patrick Sabatier 13300
1 commentaire:
Bonsoir Pedrito
Magnifique chanson de J Ferrat de 76, l année de mes 20 ans. Que d espoir que d espérance en ce temps là !Et maintenant combien de déceptions mais il ne faut pas être pessimiste, un jour notre idéal de justice sociale triomphera! Patrick Sabatier 13300
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