«On cajole mes
agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des deux policiers
23 déc. 2020, 19:01
«On cajole mes agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des
deux policiers
© AURORE MESENGE Source: AFP
Michel Zecler s'exprime devant les médias, à Paris, le 26 novembre 2020
(image d'illustration).
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d'options...Share to ImprimerShare to Email
Michel Zecler, le producteur de musique passé à tabac par des policiers
dans son studio d'enregistrement, a dénoncé ce qu'il estime être la
«bienveillance de l'Etat», après la libération de deux agents mis en
cause.
«On cajole mes agresseurs sans beaucoup d'états d'âme», a dénoncé auprès
de BFMTV le producteur de musique Michel Zecler, le 23 décembre.
L'homme de 41 ans a fermement critiqué ce qu'il estime être de la
«bienveillance de l'Etat» à la suite de la libération la veille de deux
policiers soupçonnés de l'avoir roué de coups dans son studio de musique
parisien, puis dans la rue, le 21 novembre, en fin de journée. Les deux
policiers étaient placés en détention depuis le 30 novembre.
«L'aide fonctionnelle» «accordée» aux policiers pointée du doigt par
Michel Zecler
Michel Zecler a déclaré avoir «du mal à comprendre ce qui occasionne une
telle bienveillance de l'Etat vis-à-vis de ces trois individus».
«Il y a malheureusement peu de doutes sur le lieu où j’aurais passé ces
fêtes de fin d’année, en l’absence d’un enregistrement vidéo pour me
disculper», déplore le producteur auprès de BFMTV.
Lire aussi
Le préfet de police de Paris Didier Lallement le 5 juillet 2020 (image
d'illustration). Affaire Michel Zecler : l'Etat prendra en charge les
frais de justice des policiers mis en examen
Il a par ailleurs pointé du doigt «l'aide fonctionnelle», «accordée» aux
policiers. La protection fonctionnelle permet en effet la prise en
charge des frais de justice des policiers par l’Etat.
«Cette nouvelle décision [...]donne le sentiment que, derrière les
discours convenus, on cajole mes agresseurs sans beaucoup d’états
d’âme», a dénoncé par ailleurs Michel Zecler.
Deux policiers libérés sous contrôle judicaire
Les juges d'instruction ont ordonné la libération des deux policiers
incarcérés le 22 décembre et leur placement sous contrôle judiciaire.
Lire aussi
Michel Zecler parle à la presse le 26 novembre. Affaire Zecler : la
justice ordonne la libération des deux policiers emprisonnés
Ils étaient placés en détention provisoire depuis le 30 novembre. Les
deux policiers ont l'interdiction d'entrer en relation avec la victime
ainsi qu'avec les autres mis en examen et ne pourront pas détenir
d'armes.
Il leur est, de plus, interdit d'exercer la profession de fonctionnaire
de police et de paraître dans le XVIIe arrondissement de Paris, où se
situe le studio de musique de Michel Zecler. Enfin, ils devront
s'acquitter d'une caution, dont le montant s'élève à 5 000 euros.
Le 21 novembre, en fin de journée, Michel Zecler avait été roué de coup
par des policiers dans l'entrée de son studio de musique, puis dans la
rue. Ces faits ont été révélés par des images de vidéosurveillance du
studio de musique rendues publiques par le média en ligne Loopsider,
contredisant alors le procès-verbal initial de l'interpellation rédigé
par les policiers.
Dans cette affaire, quatre policiers ont été mis en examen le 30
novembre. Trois d'entre eux, soupçonnés d'avoir roué de coups Michel
Zecler, ont été mis en examen pour «violences volontaires par personne
dépositaire de l'autorité publique [PDAP]», avec plusieurs circonstances
aggravantes dont celle de racisme, et pour «faux en écriture publique»
par PDAP, passible des assises. Parmi eux, un brigadier de 31 ans et un
gardien de la paix de 23 ans avaient été placés en détention provisoire.
Le dernier policier, soupçonné d'avoir jeté une grenade lacrymogène dans
le studio, a été mis en examen principalement pour «violences
volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique» et placé
sous contrôle judiciaire.
Lire aussi «Plus de 180 jours d'ITT» : le préjudice de Michel Zecler va
être réévalué, selon son avocate
En savoir plus sur RT France :
https://francais.rt.com/france/82103-on-cajole-mes-agresseurs-michel-zecler-denonce-liberation-deux-policiers
Le préfet de police de Paris Didier Lallement le 5 juillet 2020 (image d'illustration).
RT FRANCE
Michel
Zecler, le producteur de musique passé à tabac par des policiers dans
son studio d'enregistrement, a dénoncé ce qu'il estime être la
«bienveillance de l'Etat», après la libération de deux agents mis en
cause.
«On
cajole mes agresseurs sans beaucoup d'états d'âme», a dénoncé auprès de
BFMTV le producteur de musique Michel Zecler, le 23 décembre.
L'homme
de 41 ans a fermement critiqué ce qu'il estime être de la
«bienveillance de l'Etat» à la suite de la libération la veille de deux
policiers soupçonnés de l'avoir roué de coups dans son studio de musique
parisien, puis dans la rue, le 21 novembre, en fin de journée. Les deux
policiers étaient placés en détention depuis le 30 novembre.
«L'aide fonctionnelle» «accordée» aux policiers pointée du doigt par Michel Zecler
Michel
Zecler a déclaré avoir «du mal à comprendre ce qui occasionne une telle
bienveillance de l'Etat vis-à-vis de ces trois individus».
«Il
y a malheureusement peu de doutes sur le lieu où j’aurais passé ces
fêtes de fin d’année, en l’absence d’un enregistrement vidéo pour me
disculper», déplore le producteur auprès de BFMTV.
Il
a par ailleurs pointé du doigt «l'aide fonctionnelle», «accordée» aux
policiers. La protection fonctionnelle permet en effet la prise en
charge des frais de justice des policiers par l’Etat.
«Cette
nouvelle décision exécutée avec un empressement curieux donne le
sentiment que, derrière les discours convenus, on cajole mes agresseurs
sans beaucoup d’états d’âme», a dénoncé par ailleurs Michel Zecler.
Deux policiers libérés sous contrôle judicaire
Les
juges d'instruction ont ordonné la libération des deux policiers
incarcérés le 22 décembre et leur placement sous contrôle judiciaire.
Ils
étaient placés en détention provisoire depuis le 30 novembre. Les deux
policiers ont l'interdiction d'entrer en relation avec la victime ainsi
qu'avec les autres mis en examen et ne pourront pas détenir d'armes. ..
«On cajole mes
agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des deux policiers
23 déc. 2020, 19:01
«On cajole mes agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des
deux policiers
© AURORE MESENGE Source: AFP
Michel Zecler s'exprime devant les médias, à Paris, le 26 novembre 2020
(image d'illustration).
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Michel Zecler, le producteur de musique passé à tabac par des policiers
dans son studio d'enregistrement, a dénoncé ce qu'il estime être la
«bienveillance de l'Etat», après la libération de deux agents mis en
cause.
«On cajole mes agresseurs sans beaucoup d'états d'âme», a dénoncé auprès
de BFMTV le producteur de musique Michel Zecler, le 23 décembre.
L'homme de 41 ans a fermement critiqué ce qu'il estime être de la
«bienveillance de l'Etat» à la suite de la libération la veille de deux
policiers soupçonnés de l'avoir roué de coups dans son studio de musique
parisien, puis dans la rue, le 21 novembre, en fin de journée. Les deux
policiers étaient placés en détention depuis le 30 novembre.
«L'aide fonctionnelle» «accordée» aux policiers pointée du doigt par
Michel Zecler
Michel Zecler a déclaré avoir «du mal à comprendre ce qui occasionne une
telle bienveillance de l'Etat vis-à-vis de ces trois individus».
«Il y a malheureusement peu de doutes sur le lieu où j’aurais passé ces
fêtes de fin d’année, en l’absence d’un enregistrement vidéo pour me
disculper», déplore le producteur auprès de BFMTV.
Lire aussi
Le préfet de police de Paris Didier Lallement le 5 juillet 2020 (image
d'illustration). Affaire Michel Zecler : l'Etat prendra en charge les
frais de justice des policiers mis en examen
Il a par ailleurs pointé du doigt «l'aide fonctionnelle», «accordée» aux
policiers. La protection fonctionnelle permet en effet la prise en
charge des frais de justice des policiers par l’Etat.
«Cette nouvelle décision [...]donne le sentiment que, derrière les
discours convenus, on cajole mes agresseurs sans beaucoup d’états
d’âme», a dénoncé par ailleurs Michel Zecler.
Deux policiers libérés sous contrôle judicaire
Les juges d'instruction ont ordonné la libération des deux policiers
incarcérés le 22 décembre et leur placement sous contrôle judiciaire.
Lire aussi
Michel Zecler parle à la presse le 26 novembre. Affaire Zecler : la
justice ordonne la libération des deux policiers emprisonnés
Ils étaient placés en détention provisoire depuis le 30 novembre. Les
deux policiers ont l'interdiction d'entrer en relation avec la victime
ainsi qu'avec les autres mis en examen et ne pourront pas détenir
d'armes.
Il leur est, de plus, interdit d'exercer la profession de fonctionnaire
de police et de paraître dans le XVIIe arrondissement de Paris, où se
situe le studio de musique de Michel Zecler. Enfin, ils devront
s'acquitter d'une caution, dont le montant s'élève à 5 000 euros.
Le 21 novembre, en fin de journée, Michel Zecler avait été roué de coup
par des policiers dans l'entrée de son studio de musique, puis dans la
rue. Ces faits ont été révélés par des images de vidéosurveillance du
studio de musique rendues publiques par le média en ligne Loopsider,
contredisant alors le procès-verbal initial de l'interpellation rédigé
par les policiers.
Dans cette affaire, quatre policiers ont été mis en examen le 30
novembre. Trois d'entre eux, soupçonnés d'avoir roué de coups Michel
Zecler, ont été mis en examen pour «violences volontaires par personne
dépositaire de l'autorité publique [PDAP]», avec plusieurs circonstances
aggravantes dont celle de racisme, et pour «faux en écriture publique»
par PDAP, passible des assises. Parmi eux, un brigadier de 31 ans et un
gardien de la paix de 23 ans avaient été placés en détention provisoire.
Le dernier policier, soupçonné d'avoir jeté une grenade lacrymogène dans
le studio, a été mis en examen principalement pour «violences
volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique» et placé
sous contrôle judiciaire.
Lire aussi «Plus de 180 jours d'ITT» : le préjudice de Michel Zecler va
être réévalué, selon son avocate
En savoir plus sur RT France :
https://francais.rt.com/france/82103-on-cajole-mes-agresseurs-michel-zecler-denonce-liberation-deux-p
«On cajole mes
agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des deux policiers
23 déc. 2020, 19:01
«On cajole mes agresseurs» : Michel Zecler dénonce la libération des
deux policiers
© AURORE MESENGE Source: AFP
Michel Zecler s'exprime devant les médias, à Paris, le 26 novembre 2020
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Michel Zecler, le producteur de musique passé à tabac par des policiers
dans son studio d'enregistrement, a dénoncé ce qu'il estime être la
«bienveillance de l'Etat», après la libération de deux agents mis en
cause.
«On cajole mes agresseurs sans beaucoup d'états d'âme», a dénoncé auprès
de BFMTV le producteur de musique Michel Zecler, le 23 décembre.
L'homme de 41 ans a fermement critiqué ce qu'il estime être de la
«bienveillance de l'Etat» à la suite de la libération la veille de deux
policiers soupçonnés de l'avoir roué de coups dans son studio de musique
parisien, puis dans la rue, le 21 novembre, en fin de journée. Les deux
policiers étaient placés en détention depuis le 30 novembre.
«L'aide fonctionnelle» «accordée» aux policiers pointée du doigt par
Michel Zecler
Michel Zecler a déclaré avoir «du mal à comprendre ce qui occasionne une
telle bienveillance de l'Etat vis-à-vis de ces trois individus».
«Il y a malheureusement peu de doutes sur le lieu où j’aurais passé ces
fêtes de fin d’année, en l’absence d’un enregistrement vidéo pour me
disculper», déplore le producteur auprès de BFMTV.
Lire aussi
Le préfet de police de Paris Didier Lallement le 5 juillet 2020 (image
d'illustration). Affaire Michel Zecler : l'Etat prendra en charge les
frais de justice des policiers mis en examen
Il a par ailleurs pointé du doigt «l'aide fonctionnelle», «accordée» aux
policiers. La protection fonctionnelle permet en effet la prise en
charge des frais de justice des policiers par l’Etat.
«Cette nouvelle décision [...]donne le sentiment que, derrière les
discours convenus, on cajole mes agresseurs sans beaucoup d’états
d’âme», a dénoncé par ailleurs Michel Zecler.
Deux policiers libérés sous contrôle judicaire
Les juges d'instruction ont ordonné la libération des deux policiers
incarcérés le 22 décembre et leur placement sous contrôle judiciaire.
Lire aussi
Michel Zecler parle à la presse le 26 novembre. Affaire Zecler : la
justice ordonne la libération des deux policiers emprisonnés
Ils étaient placés en détention provisoire depuis le 30 novembre. Les
deux policiers ont l'interdiction d'entrer en relation avec la victime
ainsi qu'avec les autres mis en examen et ne pourront pas détenir
d'armes.
Il leur est, de plus, interdit d'exercer la profession de fonctionnaire
de police et de paraître dans le XVIIe arrondissement de Paris, où se
situe le studio de musique de Michel Zecler. Enfin, ils devront
s'acquitter d'une caution, dont le montant s'élève à 5 000 euros.
Le 21 novembre, en fin de journée, Michel Zecler avait été roué de coup
par des policiers dans l'entrée de son studio de musique, puis dans la
rue. Ces faits ont été révélés par des images de vidéosurveillance du
studio de musique rendues publiques par le média en ligne Loopsider,
contredisant alors le procès-verbal initial de l'interpellation rédigé
par les policiers.
Dans cette affaire, quatre policiers ont été mis en examen le 30
novembre. Trois d'entre eux, soupçonnés d'avoir roué de coups Michel
Zecler, ont été mis en examen pour «violences volontaires par personne
dépositaire de l'autorité publique [PDAP]», avec plusieurs circonstances
aggravantes dont celle de racisme, et pour «faux en écriture publique»
par PDAP, passible des assises. Parmi eux, un brigadier de 31 ans et un
gardien de la paix de 23 ans avaient été placés en détention provisoire.
Le dernier policier, soupçonné d'avoir jeté une grenade lacrymogène dans
le studio, a été mis en examen principalement pour «violences
volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique» et placé
sous contrôle judiciaire.
Lire aussi «Plus de 180 jours d'ITT» : le préjudice de Michel Zecler va
être réévalué, selon son avocate
En savoir plus sur RT France :
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