Biden veut «faire payer la Russie»,
le Kremlin lui répond
Par Anna Dedkova
Le Kremlin a dénoncé «une rhétorique très agressive» dans le récent discours de Joe Biden, lequel a promis de ne pas «se soumettre face aux actes agressifs de la Russie» et de la «faire payer.»
Le Kremlin considère comme inacceptables les «notes d’ultimatum» dans les déclarations sur la Russie du Président américain, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point de presse.
Discours de Biden
S’exprimant au département d'État dans un discours d'ouverture sur la politique étrangère, il a déclaré que les États-Unis feraient «payer» la Russie pour ses actions.
«J’ai clairement dit au Président Poutine, d’une façon très différente de mon prédécesseur, que le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de la Russie [...] était révolu», a-t-il déclaré. «Nous n'hésiterons pas à faire payer la Russie et à défendre nos intérêts vitaux et notre peuple, et nous serons plus efficaces dans nos relations avec la Russie lorsque nous travaillerons de manière coalisée et en coordination avec d'autres partenaires partageant les mêmes idées».
M.Biden n'a pas annoncé de mesures concrètes visant Moscou, mais a multiplié les mises en garde et a appelé à la libération d'Alexeï Navalny. Le 2 février, un tribunal de Moscou avait annulé la peine avec sursis de l'opposant dans l'affaire Yves Rocher, la remplaçant par 3,5 ans de prison.
Le porte-parole du Kremlin a dénoncé vendredi les propos «très agressifs» du nouveau Président américain.
«C'est une rhétorique très agressive et non constructive, nous le regrettons», a-t-il déclaré.
Il a cependant dit espérer qu'il resterait «une base pour de la coopération, malgré l'énorme quantité de différends et de différences sur des sujets clés».
«Les notes d'ultimatum sont généralement inacceptables pour nous. Nous avons déjà dit que nous ne tiendrions pas compte de telles déclarations, d'une sorte de déclarations de mentor», a déclaré le Kremlin.
Blog de Nicolas
Note de Pedrito:
Après le temps trop bref du rêve, la réalité est de retour: l'aigle impérialiste américain montre déjà ses serres. Il restera encore longtemps aux peuples à conquérir la PAIX du monde
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