A L’OEA, les Etats-Unis ont subi un échec cuisant dans la condamnation de Cuba
la plupart des pays qui composent l’Organisation des États américains (OEA) ont refusé de tenir une session permanente convoquée pour discuter de la « situation » sur l’île. Description d’un camouflet infligé aux USA au sein de l’organisation instrument de leur domination en Amérique latine. En effet le scénario était prévu, premièrement profiter de la situation difficile de Cuba pour provoquer des troubles, lancer une campagne sur la répression et justifier une intervention “humanitaire” pour un changement violent de régime, le tout avec la caution de l’OEA comme cela s’est vu maintes et maintes fois. Ce scénario a été déjoué d’abord par le peuple cubain ensuite par le fermeté de la majorité des chefs d’Etat d’Amérique latine.
Pourtant les Etats-Unis et ses vassaux ne renoncent pas, l’OEA étant ce qu’elle est tandis que les Etats réfractaires à cette domination poursuivent leur contestation dans d’autres réunions comme le groupe de Puebla. Washington Abdala, président du conseil permanent de l’OEA, a demandé au secrétariat des affaires juridiques de l’organisation un rapport « concernant la situation de Cuba par rapport à l’OEA », qui sera partagé avec les délégations lorsqu’il sera disponible. « Ne pas savoir ce qui se passe à Cuba ne signifie pas que les événements dramatiques ne se poursuivent pas. La réalité, malheureusement, suit son cours, ne se cache pas derrière des papiers, des déclarations ou des dilations », a-t-il tenté de défendre après le camouflet infligé.
Cuba n’a pas participé à l’OEA depuis 1962.
L’administration de Joe Biden a récemment annoncé l’imposition de nouvelles sanctions contre les responsables cubains pour des « abus présumés contre des manifestants » lors de manifestations qui ont eu lieu dans certains endroits de l’île le 11 juillet dernier et obtenir une condamnation de l’OEA était dans la logique de ce déni de vérité.
Pour sa part, Cuba a accusé les États-Unis de mentir en ne faisant référence qu’à des manifestants pacifiques, sans reconnaître que des « actes de violence » ont été enregistrés lors des mobilisations, et a assuré que Washington « n’a absolument aucune autorité morale » pour demander la libération des personnes arrêtées lors des manifestations.
« Toutes les garanties juridiques et procédurales pour les détenus sont respectées à Cuba », a précisé le ministre des affaires étrangères.
- Il est vrai que le seul endroit où l’on enferme sans jugement pour mieux torturer est Gantanamo.
- Il est vrai que le socialisme à Cuba est tellement approuvé par ses habitants que les USA ont choisi là encore un moyen criminel et illégal de torturer les civils en imposant un blocus qui est comme un siège au Moyen-Age destiné à faire céder les citoyens, c’est ce qu’a dénoncé le président mexicain Obrador.
- Il est vrai que tandis que les Etats-Unis prétendent faire condamner Cuba où une journée de manifestations violentes n’ont connu qu’un mort et ont suscité l’indignation et la mobilisation de la population cubaine, les mêmes Etats-Unis feignent d”ignorer les centaines de morts en Colombie et la répression sauvage qui s’abat sur un peuple qui manifeste pour sa survie et ses droits.
- Il est vrai que, comme l’a dénoncé le président argentin,
Fernandez, l’OEA n’est rien d’autres qu’une sorte d’escouade de
gendarmerie pour contraindre les gouvernements populaires à aller dans
le sens que veulent les capitalistes, en vertu de quoi a-t-il ajouté
l’Amérique latine a « l’obligation morale » et le « devoir éthique » de se soulever face aux blocus économiques qui pèsent sur Cuba et le Venezuela.
« Les blocus devraient faire honte à ceux qui les promeuvent et, en Amérique latine, deux blocus sont maintenus au milieu de la pandémie, privant les peuples non seulement de nourriture, mais aussi non seulement d’intrants pour que l’industrie produise, mais aussi d’intrants médicaux, de respirateurs et de l’élémentaire pour faire face à la pandémie ; humanitairement, nous ne pouvons pas nous taire », a-t-il déclaré.
C’est dans ce contexte de protestation de la majorité des chefs d’Etat de l’OEA que cette organisation a refusé de condamner la répression à Cuba.
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