jeudi 9 septembre 2021

Ça n'empêche pas Nicolas

une nouvelle intervention armée en Afghanistan...

Description de l'image Carte de l'Afghanistan FR.png.Description de l'image Afghanistan (orthographic projection).svg.

Jeudi 19 août, M.Borrell a déclaré lors d’une vidéoconférence que l’UE devait prendre des mesures immédiates pour contrer l’influence russe et chinoise en Afghanistan.

«Ce que nous ne pouvons pas faire, c'est laisser les Chinois et les Russes prendre le contrôle de la situation et devenir les principaux acteurs à Kaboul, sinon nous deviendrions inutiles», a-t-il signalé.
 
 

Sergueï Lavrov

 

 

«J’ai pitié pour les pays membres»:

Lavrov réagit aux propos de Borrell sur la Russie en Afghanistan

Le ministre russe des Affaires étrangères a déploré que des personnes comme le chef de la diplomatie européenne mettent au point la politique étrangère de l’Union européenne. Ceci intervient après les propos de Josep Borrell sur la place de la Russie et de la Chine en Afghanistan.

Sergueï Lavrov, effectuant une visite de travail en Hongrie, s’est dit attristé par les propos du Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères Josep Borrell, préoccupé par la possible prise de contrôle de la Russie et de la Chine en Afghanistan.

«Si le chef de la politique étrangère de l’Union européenne réfléchit de cette façon, j’ai pitié pour les pays membres forcés d’écouter et, visiblement, de soutenir une telle philosophie. Les préoccupations de M.Borrell ne vont pas dans le bon sens: il faut se soucier du fait que les Afghans ramènent le calme dans leur pays le plus vite possible. Penser qu'il ne faut pas abandonner l’Afghanistan à la Russie et à la Chine est dans le même ordre d’idées: soit ça, soit ça. "Que les pays choisissent: ils sont soit avec l’Occident, soit avec la Russie et la Chine." Il est triste que de telles personnes mettent au point la politique extérieure de l’Union européenne», a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à l’issue des négociations avec son homologue hongrois Péter Szijjártó. 

Une nouvelle réalité en Afghanistan

M.Lavrov estime que les événements en Afghanistan doivent être considérés comme un fait accompli et qu’il faut éviter toute politisation dans le règlement de la situation.
«Une réalité nouvelle s’est créée et quelle que soit la position envers elle, c’est une réalité dont il faut tenir compte», a-t-il constaté.
Il a ajouté que la Russie et ses partenaires restaient attachés à l’objectif du rétablissement de la paix et de la stabilité dans ce pays:
«J’espère que tous ceux qui suivent les événements en Afghanistan seront inspirés par cet objectif et non pas par des phobies idéologisées et politisées.»

 

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