JUSQU' A QUAND LE COUVERCLE DE LA COCOTTE VA-T-IL CONTENIR LA COLÈRE CITOYENNE?
Ces lignes proviennent de commentaires relevés sur deux blogs, commentaires non anonymes parmi tant d'autres, comme la toile en contient d'innombrables. Elles paraissent traduire cette juste colère qui monte et gronde de partout dans le pays, face aux ravages provoqués par l'injustice sociale, née du "libéralisme" capitaliste, toutes les injustices qui frappent toujours les citoyens sans défense, mais surtout par l'impunité qui épargne toutes les catégories des auteurs et responsables de ces injustices souvent criminelles, les caïds et malfrats qui font régner la terreur, les délinquants en col blanc, politiciens véreux, assassins de tous ordres, les délinquants tueurs de la route, les femmes brutalisées sans défense devant leurs bourreaux, même parfois devant des policiers où elles croyaient trouver refuge mais qui les renvoient devant leurs ignobles "conjoints" ....
Injustices, désordres, violences, crimes, l'anarchie au service du pire , avec en toile de fond l'ivrognerie et la drogue.
Où, quand, cela s'arrêtera-t-il? Qui, quel mouvement, politique, civique, sera capable de mobiliser une conscience citoyenne majoritaire, capable de rétablir sur des bases saines une véritable démocratie, où l'homme ne sera plus le jouet des marchés les plus sordides, dont celui du seul FRIC?
Premier commentaire citoyen:
"En regardant France info, j’ai été surpris de l’état de délabrement des écoles marseillaises, lavabo ou il manque le siphon, gymnase avec des débris au sol. Je ne sais pas si ces images sont là uniquement pour servir Macron ou si elle correspondent à une réalité commune à Marseille, c’est tellement surprenant.
Si c’est le cas, la corruption doit être bien profondément répandue au
point de ne pas pouvoir changer un bout de plastique à 5 euros, de
passer un coup de balais ou de visser un boîtier électrique, en est on
au point ou les chefs des services techniques et certains employés sont
aussi pourris que les élus ?
Il y a certes des manques de moyens, une mauvaise gestion évidente, mais surtout il faut un grand coup de balais de haut en bas.
Cela montre les limites de la démocratie formelle qui permet à des
crapules de tromper les citoyens, de les corrompre, au point de ne plus
assurer une vie digne et jusqu’à la sécurité des enfants et des anciens,
et surtout de diffuser le poison de la magouille et du crime.
Au sommet de l’état l’usage électoral de cette situation est aussi
pourri, la drogue et les dealers servent chaque campagne électorale
pour favoriser la réaction; nos gouvernant devraient demander aux cubains
comment ils ont éradiqué la criminalité dans leur île, ancienne plaque
tournante de la mafia corse et italienne.
Ce qui me surprend c’est la banalisation de l’usage des drogues et
l’acceptation de la consommation de cannabis par une part non
négligeable de la société.
Dans les médias seuls les trafiquants sont montrés du doigt mais jamais
les consommateurs ou ceux qui font l’apologie de la drogue dans les
média et à la télé, pourtant ces deux derniers entretiennent ce marché
et sapent les efforts de prévention.
Efforts de prévention qui insistent souvent sur la santé et rarement sur le désordre social que la drogue provoque aboutissant régulièrement à des morts par balle, mais aussi sur la route ou par suicide ou maladie."
Deuxième avis citoyen relevé aujourd'hui sur la toile :
A Marseille comme ailleurs la répression ne suffit pas.
Depuis le début de l'année quinze personnes ont été assassinées à Marseille dans le cadre de règlements de compte liés au trafic de drogue. C'est que l'économie grise supplée à ce que la République est dans l'incapacité de faire : assurer la survie des quartiers populaires. Ce n'est bon pour personne, et le règne du non droit est insupportable quand on n'en vit pas , ce qui est le cas de l'immense majorité.
Étrangement avec un gouvernement qui ne parle que de sécurité , Marseille est sous dotée en moyens policiers. C'est que tout est fait pour circonscrire le mal, non l’éradiquer. Tout est permis dans certains quartiers à condition de ne pas en sortir.
La nouvelle municipalité marseillaise se heurte forcément à la difficulté. Yannick Ohanessian adjoint à la sécurité le dit dans l'Huma. Ce qui l'a frappé en visitant les quartiers populaires après les drames qui ont coûté la vie à des presque adolescents c'est l'absence totale d'espoir. Le taux d'abstention en est la conséquence.
Les propositions faites nous conviennent parfaitement :
* Ne plus concentrer la misère et le HLM dans quatre arrondissements.
* Identifier les circuits financiers qui financent la drogue et les frapper lourdement au portefeuille. Se limiter aux dealers c'est ne rien faire . Les 15 morts ont été aussitôt remplacés.
* Trouver des peines alternatives qui éloignent durablement les mineurs de leur quartier. Actuellement libérer les mineurs (très utilisés) les ramène à leur quartier où ils replongent aussitôt. Labourer la mer est désespérant pour les policiers.
L'adjoint oublie malheureusement une donnée fondamentale, qui il est vrai n'est pas à la portée d'une municipalité seule : recréer de l'activité économique et des emplois. C'est que là on touche au capitalisme rentier : c'est la difficulté majeure. Si nous l'oublions, nous aussi nous labourerons la mer
Note. Les passages en noir ont été surlignés par Pedrito
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