L’interview donnée par Emmanuel Macron au Parisien est lunaire, mais elle a un mérite. Alors bien sûr, il y a l’infatuation, le mépris, la provocation, la grossièreté, les insultes adressées à ceux qui ne pensent pas comme lui, mais toutes ces choses sont finalement habituelles. En faire l’exégèse n’a pas grand intérêt, même si avec la déchéance de citoyenneté proclamée pour une partie des opposants à sa stratégie sanitaire, on est monté d’un cran. Les petits télégraphistes médiatiques du macronisme se contorsionnent pour faire avaler l’insupportable, mais là aussi, ce jeu de rôle routinier est sans intérêt.
Concernant le mérite, c’est que formulée à trois mois de l’échéance présidentielle, cette interview oblige à se poser sur Emmanuel Macron, les seules questions qui vaillent : « qui est ce type ? Et comment se fait-il qu’il occupe le sommet de l’État ? » Et comme on les formule cinq ans après son arrivée et à trois mois de l’échéance présidentielle, cela oblige à regarder en face ce qui nous est arrivé. Et à en dresser le bilan pour que le seul enjeu du 26 avril prochain soit de mettre fin à cette expérience désastreuse.
Emmanuel Macron, parfait inconnu, a été élu par effraction au printemps 2017. Grâce à un coup d’État initié par la haute fonction publique, soutenu par l’oligarchie et finalisé par la magistrature. Sur ce dernier point, l’auteur de ces lignes le rabâche depuis le premier jour.
Les Français ne savaient pas qui il était, mais après cinq ans ils l’ont appris.
• Emmanuel Macron n’est pas intelligent, c’est une imposture que de le prétendre. Ou bien c’est se laisser intimider par son diplôme de l’ENA, ou par une certaine capacité de séduction comment en disposent tous les imposteurs. Son léger vernis de culture masque en fait un vide consternant.
• Emmanuel Macron n’a rien fait dans la vie, n’a aucune expérience sociale réelle, il n’a jamais milité, ne s’est jamais investi dans la vie publique, n’a jamais exercé de responsabilités professionnelles véritables, ne s’est investi dans aucun projet, n’a écrit ni un livre ni un article notable. Entre deux magouilles financières chez Rothschild ou à l’Élysée sous François Hollande, il s’est contenté d’aller jouer au tennis au Touquet.
• Le profil psychologique d’Emmanuel Macron s’approche de celui d’un pervers narcissique, nous disent les spécialistes. Il est manifestement obnubilé par son nombril et dépourvu d’affects en dehors de sa propre personne. Que ses satisfactions égotiques se fassent au détriment des intérêts de son pays ne lui pose aucun problème.
• Nous avons aussi appris (merci Jérôme Sainte-Marie) que le « bloc élitaire » arc-bouté sur ses intérêts de classe le soutiendrait quoi qu’il arrive.
On ne voit pas, comment l’enjeu de l’élection présidentielle pourrait être autre chose que : « Macron, stop ou encore ? » Finalement, la survie de notre pays est en cause, et il sera difficile d’échapper au « tout sauf Macron ».
Mais si nous parvenons à en débarrasser notre pays, il faudra que ceux qui ont favorisé et organisé ce coup d’État rendent des comptes.
Pour ce qui nous est infligé depuis cinq ans.
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