jeudi 9 juin 2022

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

Capture d'écran

Réélu le 24 avril 2022, Macron bis n'avait pas encore officiellement rencontré les syndicats des travailleurs. Il ne s'était entretenu qu'avec les représentants du patronat. Déjà, l'esquisse de sa feuille de route pour ce quinquennat sous la Constitution lui permettant de gérer les affaires du business sans limite.

Lors de son investiture, la Cftc était toutefois présente au palais de l'Elysée, comme un portillon ouvert à tous lesdits "partenaires" dits "sociaux".

Ce vendredi, le patron de la France reçoit donc à "un déjeuner de travail" les syndicats des travailleurs, sauf la CGT.

Au menu, écrit le journal patronal Les Echos, qui semble avoir des entrées auprès de la ministre porte-voix du palais de l'Elysée, la création du Conseil national de la rénovation, le machin-truc-chose inventé par Macron bis pour faire avaler que la saison 2 n'est pas la saison 1. Sans doute, dans ce "déjeuner de travail", entre la poire et le fromage, glissera-t-il subrepticement l'augmentation du pouvoir d'achat. Pour montrer qu'il est bon avec le peuple.

Car Macron bis a déjà tout pesé,  ficelé et prêt à cuire: + 4% sur les pensions de retraite au 9 août prochain -pourquoi un 9 août et pas avec effet rétroactif au 1er janvier 2022 par exemple- et un chèque inflation pour les ménages modestes à la Saint Glinglin, pardon à la rentrée scolaire. C'est qui qui catalogue les ménages modestes? Le Medef, la Cfdt?

En tout cas, pas de conférence nationale gouvernement-patronat-syndicats sur l'augmentation générale du pouvoir d'achat. Encore moins de taxer les grands fortunes françaises, le CAC 40 pas pas que lui. Parce que les miettes accordées par Macron bis ne sont prises que dans la poche des contribuables, imposables ou non par le biais de taxes diverses comme la TVA, l'impôt le plus injuste.

Pour finir, un peu d'histoire de France.

Après la déclaration de guerre en 1939, la CGT et le patronat se réunissent pour s'allier en une structure unique. Ce sont les accords Majestic du 9 octobre 1939. Le 24 juin 1940, la CGT adopte la "Communauté française du travail", c'est à dire une collaboration permanente entre les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés.

Le 18 septembre 1939, la CGT avait exclu de ses rangs les communistes, leurs sympathisants et ceux sucesptibles de l'être. La CGT de cette époque est dirigée par Léon Jouhaux avec pour numéro 2 René Belin. Ce dernier deviendra ministre du travail de Pétain et Léon Jouhaux fondera FO avec des financiers US, après la Libération.

 Note de Pedrito.

Merci au Mantois pour ce rappel indispensable pour les jeunes lecteurs du blog

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