jeudi 1 septembre 2022

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Document mis à jour la dernière fois : 30 Août 2022






La plupart des gens ne le savent pas, mais plus du tiers de tous les tueurs de masse, aux États-Unis, furent formés par l'armée américaine

Ci-joint un très intéressant article qui vient juste d'être mis en ligne, chez nos voisins du Sud, et qui traite d'un sujet toujours très chaud, en même temps que préoccupant, soit la montée des violences, incluant ces fameuses tueries de masse, aux États-Unis. C'est certainement là un des aspects particulièrement important derrière la résurgence des discours de type militariste.

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Par Jack Gilroy, du magazine " CovertAction " (1)

À la suite d'un déluge de fusillades de masse, aux États-Unis, les médias nous offre toute unee variété d'explications centrées principalement sur l'isolement social et la maladie mentale des tireurs et leur accès facile à des armes de style militaire en raison d'une réglementation laxiste sur les armes à feu.

Ces facteurs sont importants, mais presque tous les experts des médias évitent le gorille assis dans la psyché de l'esprit américain - celui de l'énorme budget militaire et de la culture de la vénération militaire, qui rappelle les cultures fascistes.

Dans une chronique du 8 juillet, intitulée " Pourquoi les tireurs font le mal qu'ils font ", le chroniqueur du New York Times, David Brooks, cite de manière caractéristique la maladie mentale, la solitude et le besoin de reconnaissance et de pouvoir comme étant à l'origine des récentes fusillades de masse.

Sauf que selon David Swanson, directeur de " World Beyond War, 36 % des tireurs de masse auraient en même temps été entraînés par l'armée américaine, alors que seulement 1 % des Américains servent dans l'armée.

Jillian Peterson et James Densley publiaient également récemment une étude détaillée sur les tireurs de masse, parrainée par le National Institute of Justice, intitulée The Violence Project: How to Stop a Mass Shooting Epidemic , qui a été largement citée par les médias.

Ce livre met en lumière de nombreux recoins sombres de la vie américaine, mais ignore lui aussi, de manière caractéristique, parmi les plus sombres - le complexe militaro-industriel.

Peterson et Densley ont découvert que sur 172 tireurs de masse, seuls quatre étaient des femmes. La plupart ont acheté des armes à feu légalement, avaient déjà eu des problèmes de violence ou de maladie mentale et éprouvaient des sentiments de désespoir. Les auteurs ont également noté que de nombreux tireurs avaient moins de 25 ans et que leur cortex préfrontal, ou cerveau, n'était pas complètement développé.

Ces auteurs ne tiennent pas compte non plus de la façon dont une guerre de 20 ans menée par leur propre pays aurait pu avoir une influence négative sur le comportement de certains des tireurs de masse, ou comment certains ont pu être brisés par leur temps de service en Afghanistan ou en Irak. — ce que nous savons être le cas.

Aux États-Unis, les enfants apprennent à l'école à honorer leur pays chaque matin en récitant le serment d'allégeance et à vénérer les anciens combattants le Memorial Day et d'autres jours fériés. Les histoires de leurs militaires nationaux tuant des gens autour de la planète pourraient-elles avoir une certaine influence sur les jeunes qui souffrent déjà d'une exposition accrue à la violence à la télévision et dans les films ?

L'année 2019 a été meurtrière pour les jeunes tireurs. La même année, ce n'est pas une coïncidence, a vu le président Donald Trump pardonner et aduler le Navy Seal Eddie Gallagher , qui a assassiné un adolescent irakien et était connu comme un psychopathe parmi ses camarades de peloton.

En 2015, le pape François s'adressait à une session conjointe du Congrès, accusant l'industrie de l'armement d'avoir du sang sur les mains. Beaucoup l'ont applaudi, mais depuis lors, le budget militaire américain a augmenté de plus de 116 000 000 000 de dollars alors que la violence domestique n'a fait qu'augmenter.

Dans son célèbre discours contre la guerre du Vietnam, prononcé un an avant son assassinat, le 4 avril 1968, Martin Luther King, Jr., qualifiait lui aussi les États-Unis de « plus grand pourvoyeur de violence au monde ». Pourquoi alors devrait-on s'étonner que la cible de la violence soit de plus en plus les Américains ?

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(1) : Voir cet article du magazine américaine de gauche " CovertAction ".

 

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