vendredi 17 mars 2023

 

À Versailles, à Versailles » | BnF - Site institutionnel

Macron et son clan, isolés dans le fortin de l'Elysée, agissent comme si le peuple, de plus en plus grondant, n'existait que tous les cinq ans, à l'occasion de l'élection présidentielle. Il suffit alors, dans l'esprit du futur président,  obtenir des électeurs les pleins pouvoirs, une sorte de blanc seing, qu'on pourrait assimiler aux saintes huiles administrées aux rois de France pour que ceux-ci aient la légitimation sacrée  aux yeux du peuple..

L'hôte de l'Elysée, lui et ses prédécesseurs se considèrent légitimes avec une onction populaire limitée, au premier tour, à une minorité d'électeurs, compte-tenu du nombre d'abstentions et de votes BLANCS.

Il suffit au second tour d'amplifier l'arnaque en assimilant les votes de rejet du concurrent, en bulletins favorables à sa personne, et à son programme.

C'est un coup de bonneteau, comme les spécialistes les montent sur les trottoirs.

C'est la stratégie utilisée par Macron avec sa réforme des retraites. 

La majorité des Français lui sont hostiles, selon tous les sondages.

Ceux qui manifestent par millions dans les rues de nos villes depuis le 31 janvier dernier, se heurtent au refus obstiné du chef de l'Etat et de ceux qui l'ont porté sur le trône. Leur mépris s'étale à l'égard des gens qui osent exprimer leur colère de se voir supprimer deux années de temps libre après une vie de labeur mal payée .

Et Macron et le monde des affaires de vouloir passer outre le verdict populaire en empruntant les chemins détournés des combines électorales - peut-être le fameux article 49/3 - qui permet, sans vote, de faire passer une loi.

Seul, un referendum  - pour ou contre la retraite à 64 ans -  nous sortirait démocratiquement de l'impasse.

La réponse étant connue d'avance, il est évident que le président et les milliardaires qui l'ont poussé à l'Elysée s'y opposeront.. 

De toutes manières, Macron est rejeté majoritairement par les citoyens.

Les mois, les années qui viennent seront de plus en plus marqués  par des conflits et des affrontements de classes chaque fois plus aigus. 

Vous croyez vraiment que le règne de l'ex banquier et du monde de l'argent  va encore durer quatre ans ?

JEAN LEVY

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