mardi 23 mai 2023

 

Si vous avez choisi d’être communiste en France, il faut arrêter de se raconter des histoires tout en mesurant bien vos atouts

Le Gorafi : selon un sondage, un Français sur deux détesterait l’autre Français sur deux. C’est du moins ce qu’une surexposition au médias risque de provoquer et de nous diviser tellement sur des sujets fabriqués de toutes pièces que nous en oublierions l’essentiel… Comment profiter de ce que l’on reconnait (Marx) à la France et aux Français : 1) être le pays de la lutte des classes 2) avoir un goût de “clarté gauloise”, qui nous fait douter opportunément des carabistouilles enveloppées dans du papier doré. Si l’ironie et la patience sont la vertu du bolchévique se dire que l’on est bien placé avec un parti communiste qui reprendrait pied en France.

D’abord retour à l’analyse concrète d’une situation concrète, ne plus confondre la réalité avec l’illusion politico-médiatique, faites-vous confiance. Il y a dans nos médias, dans l’image de la réalité qu’ils prétendent donner quelque chose d’effrayant et j’ai l’impression (mais mon optimisme est parfois d’une telle crédulité et je retombe si souvent de haut) que certains d’entre nous ont commencé à le percevoir et cet article est destiné à accompagner cette amorce de prise de conscience qu’il m’a semblé déceler ça et là et qui parfois même oh! miracle ! allait jusqu’à déboucher sur une amorce d’action.

1) Du G7 à la victoire russe à Bakhmut

Il y a eu ce weekend deux faits et leur interprétation qui ont peut-être ébranlé les certitudes et la chape de béton dans nos têtes qui empêchait de voir, oui voir tout simplement. J’ai dit l’obsession de cette phrase : “Non tu n’as rien vu à Hiroshima! Rien:” On ne voit plus… Comment peut-on encore si peu que ce soit alors même que l’on sait la manière dont ils manipulent ce qui se passe en France, devant notre porte, nos protestations, nos revendications, l’assaut de voyous contre nos grévistes, les croire? La propagande en France autour de deux “événements” qu’ont été ce weekend le G7 et la victoire russe sur Bakhmut est allé jusqu’aux limites du possible, encore qu’ils peuvent faire pire. Le G7, cette infâme pitrerie dans laquelle Macron a joué les monsieur Loyal de la troupe à Hiroshima, on nous a caché les Japonais qui protestaient devant cette farce érigée devant un des plus terribles symboles de l’humanité. Remarquez, ils avaient déjà réussi à nous faire accepter l’interdiction de la Russie à la célébration de la libération d’Auschwitz.

Pour que l’ignominie soit totale il y a eu cette manière de hyènes de parler de la fin d’une abominable bataille entièrement provoquée entre deux peuples frères, Artiomovsk dite Bakhmut. Il y avait Zelensky dans sa tenue de scène, ce type hébété, incapable de dire une phrase cohérente, qui ne voyait rien à Hiroshima et encore moins face au désastre ukrainien… Le héros pitoyable de l’occident. Allons qui peut croire que ce règime et cet homme aux abois n’est pas prêt aux pires aventures et provocations, alors même que les révélations du Washington Post ne nous laissent aucune illusion sur ces gens là, corrompus, ayant depuis des années entraînés le peuple ukrainien dans le nationalisme russophobe le plus délirant, l’exerçant dans le Donbass comme dans le recrutement forcé par des brutes qui ne cachent pas leur sympathie. Ceux que Boris Johnson a empêché de négocier y compris en assassinant un des négociateurs pendant qu’on nous amusait avec le faux charnier de Bucha… Cette course en avant qui jette de pauvre type à Hiroshima pour y celébre dieu sait quoi le jour où s’effondre son armée à qui il a fait jouer le va_tout pour continuer à rfecevoir armes et frics termiant dieu sait où. Comment avec cette réalité là continuer à nous vendre la guerre et l’idée que la paix dépend de jeter toujours plus de sommes dans ce chaudron ? Le tout sur LCI, l’indépassable, interprété en cris et bavardages dérisoires des stipendiés des marchands d’armes et bénéficiaires de la future reconstruction qui ont tenté de transformer en victoire tout ce gâchis. Sans cacher leur projet, nous faire désormais des belligérants officiels comme le réclamait l’invraisemblable Kouchner. Et d’ailleurs regardez comme ils sont en train de transformer en héros une troupe de saboteurs partis exercer leurs talents en Russie… Bien évidemment on en trouvera du même tonneau que ceux qui nous ont aidé avec ben Laden et autres Al qaida… pour aller où sans indiscretion, monsieur Kouchner ? le droit d’ingérence comme au Kosovo? il semble que ce soit reparti là-bas si ça c’est jamais arrêté, vous montez un cran plus haut avec une puissance nucléaire derrière votre nouveau héros?

Faire de notre tragique et pitoyable président le fils aîné des Etats-Unis en pleine dérive, incapable lui aussi de voir Hiroshima et tout ce qui a été perpétré dans la foulée, leur “démocratie” jusqu’à la nausée. Ceux qui après ce weekend n’ont pas compris ou ne veulent pas comprendre ce dont sont capables nos médiacrates et nos politiciens, nos élites de caniveaux ne l’entendront que quand les conséquences deviendront de plus en plus douloureuses. Si on n’espère rien du capitalisme financier, usuraire même pour la France qui nous gouverne et son médiocre petit personnel, on pouvait espérer que du côté des communistes certains commenceraient à ouvrir les yeux sur la nature réelle de ce à quoi nous sommes confrontés.

2) le vote du budget militaire et l’intervention de Roussel

A l’assemblée nationale, il y avait la discussion sur le budget militaire, son doublement. L’assemblée nationale est dans ce domaine on le sait une annexe de la grande muette, même pas l’armée française, non directement l’Otan, cela nous a été récemment confirmé par le vote unanime de la résolution 390, cette tâche indélébile sur cette “chambre introuvable” vert kaki, qui s’identifie totalement à Zelensky et qui bien sur ne voit rien à Hiroshima. L’histoire les jugera.

Ce lundi, après ce tragique weekend de cécité à Hiroshima, il y a eu comme un frémissement dans les rangs des communistes, Roussel a osé dire qu’il préférait une armée pour la paix que pour la guerre. Il a esquissé une doctrine qui refuse les expéditions vers les terres étrangères. A ce titre, il a enfin déclaré qu’il ne voterait pas pour cet instrument impérialiste par excellence qu’est le porte-avion. C’était la remise en cause de la stratégie y compris nucléaire que Chirac avait complètement transformée dans son discours de Brest du 19 janvier 2006. Dans ce discours, sous couvert de contribuer à la lutte contre le terrorisme la défense nucléaire française n’était plus défense du territoire français, mais possibilité de frapper partout là où “nos intérêts” sont menacés (1). Si le PCF avait été le PCF une lutte se serait développée contre ce tournant totalement impérialiste et atlantiste. Il manquait au discours de Roussel toutes cette campagne qui n’a jamais été menée affaiblissant d’autant tout mouvement en faveur de la paix.

Il y avait dans l’argumentation de Roussel les beaux restes d’un temps où le PCF avait à cœur de partager avec le peuple français une véritable définition patriotique de la défense nationale, tout en mettant en cause les marchands d’armes et ceux qui pour leurs profits nous entraînaient vers la guerre, comme il y avait à la fois défense du nucléaire civil et dénonciation sans complaisance du surarmement en particulier de la menace nucléaire. En ce temps-là le PCF voyait clairement comment était intervenu Hiroshima. Ce crime du capitalisme comme celui de l’extermination nazie, n’avait pas pour but d’en finir avec la seconde guerre mondiale, non pour en commencer une troisième contre l’Union soviétique, d’ouvrir pour les mêmes une autre étape, comme le fut la “guerre contre le terrorisme” et désormais l’attaque contre la Chine en débutant par la Russie.

Dans l’intervention de Roussel, il y avait quelques vestiges de cette cohérence-là, mais non assumée dans l’analyse de ce qui se passe aujourd’hui et qui va dans le même sens, celui de l’impérialisme, stade suprême de l’accumulation vers l’autodestruction. C’est désormais la “méthode” Roussel: on s’appuie légitimement sur les “jours heureux”, le programme de la Résistance et le travail des ministres communistes, mais on s’arrête au milieu du gué parce qu’on est incapable d’en assumer la cohérence, la dimension de classe, l’aspect anti-capitaliste, anti-impérialiste, contre l’OTAN et ses relais. Cela va d’ailleurs avec une analyse des méfaits du capitalisme très convaincante quand on est dans la description, mais beaucoup moins quand cela reste limité à l’évasion fiscale.

Il n’empêche, le secrétaire du PCF était le seul à oser ne serait-ce que ce début de remise en cause face à ce scandale qu’est le doublement d’un budget militaire pour nous entraîner derrière les Etats-Unis dans une aventure criminelle, une de plus… Il avait même réussi à entrainer pendant le weekend deux copains, Jadot des verts, et une autre de la FI dans une dénonciation de l’utilisation du nucléaire, en interpellant Macron qui se trouvait faire le clown à Hiroshima. Mais franchement cette initiative n’éclairait rien et était de l’ordre du vœu pieux… Cela dit Roussel avait essayé de faire le grand écart, peut-être est-il réellement convaincu qu’il faut pratiquer le double langage pour être admis, pour être efficace ?

En lisant les commentaires haineux dans les réseaux sociaux que provoquait son intervention à l’Assemblée nationale, on mesurait les dérives anticommunistes mais aussi anti-nationale, anti-intérêts populaires qui s’étaient répandues en France, et pas seulement dans l’extrême-droite ou dans les soutiens du gouvernement, il y avait incontestablement une gauche d’abord anti-communiste, y compris chez les insoumis qui haïssent plus Roussel que Le Pen. Ces commentaires revenaient tous à dire: “Roussel est communiste et c’est donc un traitre vendu aux Russes et aux Chinois“. Pauvre Roussel qui s’est évertué à porter cocarde et à faire débuter toutes ses interventions par une proclamation de sa haine contre Poutine, tout cela pour rien. De cela, il faut se convaincre, vous pourrez en tant que communiste faire toutes les contorsions anti-communistes, vous pourrez voter la propagande la plus immonde comme le génocide Ouïghour, cela ne servira à rien, sinon à vous affaiblir.

3) C’est ici qu’intervient le second événement du weekend : les élections grecques

Au lendemain de la large victoire de la droite au premier tour des élections législatives, l’opposition de gauche est dans le dur. Nouvelle Démocratie et son chef, le Premier ministre sortant Kyriakos Mitsotakis, ont fait nettement mieux qu’attendu par les sondages et disposent de près de 20 points d’avance sur Syriza, le premier parti d’opposition. À gauche, cette apparente toute puissance des conservateurs attriste et effraye.

Voilà comment notre presse quand elle prétend avoir des sympathies à gauche décrit la situation grecque. Nous avons eu droit à peu près au même discours à propos des élections turques… et d’autres. La gauche serait désespérée parce que malgré la crise, les couches populaires ne leur font plus confiance: quelle gauche, quelles couches populaires ? Personne n’a noté que c’est dans l’Attique, dans les quartiers ouvriers que le parti grec communiste opère sa reconquête. La caractéristique essentielle, qui est gommée dans ces articles, est que les peuples n’ont plus aucune confiance dans ces coalitions bidon. Des coalitions qui ont pour seul objectif de faire sortir le sortant mais pour lui substituer le même. Le système de propagande crée une fausse alternative : à gauche, tous les autres votes en particulier communiste seraient selon tous les commentateurs avertis totalement inutiles, d’aileurs c’est bien simple, on en parle pas. En Grèce comme en France, c’est comme une consigne… Les communistes frequemment désignés comme “staliniens”, ne représenteraient qu’une minorité qui s’accroche à de vieilles lunes qui ont échoué partout ou qui ne sont que dictatures. La grande force d’un tel bourrage de crânes et d’urnes c’est quand on a réussi à faire partager à des partis communistes désorganisés, coupés de la classe ouvrière et des couches populaires une telle analyse; C’est le cas en France… On a alors le militant communiste type qui vous objecte en donneur de leçon : “Il ne faut pas entretenir les illusions, nous ne sommes pas une annexe du NPA” . Le même qui a applaudi d’ailleurs à être sous la tutelle du lambertiste Mélenchon. Et encore aujourd’hui ne voit rien à redire nombreux trotskistes qui sont à la direction du PCF. Paradoxalement ayant connu en Amérique latine des trotskistes réellement anti-impérialiste, cela ne me choque rien, je regrette simplement que nous ayons hérité des pires. Le militant communiste acceptant, après une campagne présidentielle sous leurs couleurs et qui a réveillé sa dignité, de faire un congrès qui évacue le socialisme, l’organisation et le renforcement du parti, son expression propre, au seul profit d’une réflexion sur la coalition élargie de gauche à laquelle participer, retour sur la case départ. Le parti grec, s’il connait son existence fait partie de ces infréquentables… comme la quasi totalité des partis qui ne sont plus invités aux congrès du PCF.

Ce que prouvent la plupart des élections telles qu’elles ont lieu dans le monde, et en Grèce, c’est que l’abstention monte; que ceux qui finissent par choisir la stabilité des forces “conservatrices” face à un monde qu’on leur peint comme étant la proie du chaos avec le retour du pervers chinois et du dictateur russe, sont plus nombreux à voter que ceux qui sont prêts à croire les promesses jamais tenues de la fausse gauche. Celle-ci autre caractéristique est toujours divisée d’ailleurs par les ambitions personnelles de leaders sans envergure sur des sujets dérisoires. Bref partout c’est la foire d’empoigne dans lequel le malheureux électeur ne peut plus percevoir que les ambitions individuelles, et les militants s’affronter en querelles d’afficheurs…

le meeting du KKE en cloture d’une campagne magnifique…

Ce que certains des communistes ont perçu à travers les résultats grecs vaut mieux que ça, je pense non seulement aux lecteurs de ce blog, mais à Pierre Alain Millet. Ce camarade de Venissieux dans son blog PCF débat fait une analyse remarquable. Malheureusement il semble que l’esprit de Venissieux ait du mal à dépasser les limites de cette agglomération et qu’une présence à l’executif du PCF ait du mal à déboucher sur autre chose qu’un alignement au plan international, comme sur la propagande anti-guerre liée à l’inflation, aux services publics, etc, ils se le gardent pour eux. Nul n’est parfait! Mais donc il semble que PAM ait découvert que l’on pouvait dire en tant que communiste ce que l’on pensait réellement, que l’on n’avait pas besoin d’être opportuniste pour élargir son audience. Je suis totalement d’accord avec lui et avec tous ceux qui sont allés dans le même sens (par exemple Gilles Questiaux). C’est ce que j’avais retiré de mon récent séjour en Grèce et que j’avais tenté de vous faire partager.

On m’a déjà répondu que les 7,19% du parti communiste grec, le gain de 11 députés (ils en ont 26 en particulier dans les quartiers populaires, ouvriers, les plus peuples de l’Attique) et malgré l’abstention 100.000 électeurs de plus, ne représetaient pas une issue politique. Allons donc, j’imagine ce que cela représenterait pour les communistes français un tel score à la veille déjà des européennes! Mais surtout l’intérêt d’un tel score par rapport à ce que l’on peut réellement espérer pour la France d’une coalition avec des gens qui ont perdu toute crédibilité, la gauche française telle qu’elle est. Franchement si le peuple français pouvait réellement respecter un parti communiste comme le peuple grec respecte les communistes grecs cela changerait beaucoup. Pas seulement ceux qui ont la mémoire de la résistance, pas seulement avec le vague écho des jours heureux sortis de tout contexte que l’on n’ose pas assumer, non une véritable transmission dans laquelle la jeunesse a toute sa part. Un parti communiste grec qui à la tête du syndicalisme, du mouvement étudiant, des retraités mène des batailles concrètes contre les expulsions, pour empêcher l’arbitraire, qui agit autant et plus toute l’année qu’à la veille des élections, ce qui se traduit par des meeting raz de marée dont les photos nous stupéfient.

Et il y a plus, quand on rencontre les camarades grecs c’est un peu comme quand on rencontre les Cubains on se retrouve devant des communistes, des vrais, directs, francs, humains et on s’étonne “Tiens ils existent encore, je croyais l’espèce disparue!”Rien que ça, avoir des gens debout, le front haut, disant ce qui leur semble juste quand il faut et où il faut, c’est un tel soulagement…”Un peu celui vécu à Venissieux mais qui visiblement n’a jamais débordé depuis le 38 e Congrès au-delà et surtout pas dans le dernier congrès qui non seulement n’a pas été une avancée mais une régression par rapport à ce qui se disait avant et par rapport à l’évolution du mouement social en France.

On ressent ce qui transparait dans l’article de PAM: on peut parler clair, ne pas se trahir par opportunisme et loin de perdre le peu qui nous reste, on gagne!

Oui c’et ça, il n’y a qu’un problème mais il est de taille: les communistes grecs sont toujours restés identiques à eux mêmes, ils ne sont pas passés par les lessivages opportunistes de l’eurocommunisme. Ils n’ont jamais cherché à ressembler aux autres pour se faire accepter et ce n’est pas le cas des communistes français. Je sais que les militants à la base ont tenté de poursuivre, ont vieilli sans jamais renoncer pour certains, mais regardez l’image de nos dirigeants: Robert Hue et les deux autres faisant voter contre leurs propres candidats, cette absence de conviction dans ce qu’est le communisme, la presse communiste en donne tous les jours la traduction, entre la pseudo objectivité du consensus médiatique et des états d’âme qui doivent créer le consensus entre le PS, la FI, les verts, le PCF . Alors, je ne veux pas plus vous bercer d’illusion, vous ne bénéficiez pas de l’organisation, de la cohérence unitaire du KKE, et surtout de la confiance que possèdent encore les communistes grecs, mais plus vous tarderez à redresser un tel désastre plus ce sera difficile. Pour le moment le résultat du 39 e congrès, c’est que vous avez perdu une occasion en or, dans le sillage du mouvement de résistance français et de la campagne présidentielle de Fabien Roussel, avec ce congrès, vous risquez de continuer à avoir le pire qui est le cul entre deux chaises, celui où l’on perd des deux côtés à la fois. C’est ça malheureusement le choix du dernier congrès et de l’équipe de direction qui en est sortie mais il n’y a rien d’autre en France aujourd’hui et chacun devrait s’en rendre compte pour si faire se peut tirer tous dans le même sens.

Voilà on ne peut se cacher la vérité, si vous avez choisi d’être communiste en France, il faut partir de là sans se raconter d’histoire mais en mesurant bien nos atouts


1) notre peuple est mécontent et il ne veut pas de la situation au niveau de sa vie , de celle de ses enfants et il ne se laisse pas avoir facilement
2) nous avons encore des organisations qui se battent, la CGT, une partie du PCF, d’autres, il faut arrêter les divisions et se centrer sur les buts et les moyens. Le PCF est un moyen essentiel et il faut le considérer non comme le club de foot dont nous serions les supporters mais comme cet outil indispensable, être lucide sur son état mais pour l’améliorer, l’approprier au but, la transformation indispensable de cette societe: le socialisme.
3) la situation géopolitique est périlleuse mais elle offre aussi des opportunités, des points d’appui. De ce point de vue multiplier les contacts et rencontres internationales est indispensables encore faut-il ne pas avoir à la tête de ce secteur international, les gens les plus attachés à des formes de liquidation anciennes (2).

Danielle Bleitrach

(1) https://www.vie-publique.fr/discours/160098-declaration-de-m-jacques-chirac-president-de-la-republique-sur-la-pol

(2) Quand on voit l’image que la France conserve dans les pays socialiste ou ex-socialistes, dans la plupart des partis communistes, on se dit que si les communistes français le savaient ils auraient à coeur de ne plus se déshonorer comme il le font depuis une trentaine d’années… regardez dans cette video comment la France se mêle à la Grèce à travers ces femmes. 

 

Note de PC. 

Merci Danielle. Merci encore et toujours de te battre pour ouvrir les yeux de ceux qui continuent de croire aux mensonges ou- et-  au fourvoiement des liquidateurs de la lutte des places

Aucun commentaire: