LA PHRASE DU JOUR....

 And, you know...fuck the EU !": Qu'ils aillent - les Européens - se faire foutre !"

 

Voilà ce que pensent BIDEN et ses acolytes US qui méprisent tout ce qui n'est pas l'Amérique du Nord, de la France de Macron, de l'Ukraine qu'ils ont transformé en champ de bataille par Zelinsky Guignol marionnette interposé, et de toute l'Europe.

Et tant pis, si la démarche US bouscule les "intérêts" français...

Victoria Nuland n'est-t-elle pas !a digne héritière du parler cru de la Maison Blanche, surtout lorsqu'elle évoque ses amis de l'Union européenne: " And, you know...fuck the EU !": Et vous savez, Qu'ils aillent - les Européens - se faire foutre !!!!"  (conversation téléphonique, en    2 014, entre elle, personnalité marquante du Département d'État américain envoyée à Niamey pour couper l'herbe sous les pieds de Macron,

 et son ambassadeur à Kiev, Geoffrey Pyatt, délicatement enregistrée à leur insu par – présume-t-on – les services secrets russes), propos repris par "Le Monde", dans son édition du le 9 février 2014

Par Stanislas Poyet

DÉCRYPTAGE - Refusant l’option militaire, Washington semble envisager de prendre langue avec les auteurs du coup d’État.

Niamey (Niger)

 

«Avec des alliés comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis», glisse-t-on à Paris. Au Quai d’Orsay, comme à la présidence française, les choix diplomatiques américains au Niger passent mal. Les États-Unis se sont montrés très présents depuis la crise au Niger. Trop présents même, quand la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, s’est assise à la table des putschistes le 7 août dernier. «Ils ont fait tout le contraire de ce qu’on pensait qu’ils feraient», poursuit-on.

COMMENTAIRE DE JEAN LEVY

Les déclarations belliqueuses de la Cédéao annonçaient, dans la foulée du coup militaire au Niger, une intervention militaire pour rétablir l'ancien président déchu, Mohamed Bazoum, à la tête du pays, initiative appuyée par Emmanuel Macron, qui semblait  imminente ces jours derniers.

Puis, le temps passant, la décision finale sans cesse reportée, on pouvait s'interroger sur les raisons de cette situation. 

L'Elysée aurait-il modifié sa stratégie, craignant que cette guerre, téléguidée de Paris, aurait un effet boomerang en Afrique, conduisant à l'effondrement, comme un jeu de dominos, des derniers Etats vassaux, tel le Tchad, la Côte d'Ivoire ou le Sénégal ?  

Cette perspective peut avoir joué. Mais, semble-t-il, ce n'est pas la vraie raisons des atermoiements de la Cédéao, et partant ceux de Macron.

Certes, Rhissa Ag-Boula, ancien chef rebelle touareg, . ministre d’Etat de Mohamed Bazoum, un des plus proches conseillers du président nigérien séquestré, a lancé, de Paris, le 8 août, le Conseil de la résistance pour la République, un mouvement censé agglomérer les loyalistes. Pour lui, "le putsch n’est pas consommé"...

Ce qui est intervenu, c'est l'entrée en lices des Etats-Unis. Ceux-ci ont dépêché en hâte à Niamey, Victoria Nuland, personnalité marquante du Département d'Etat, qui a fait ses preuves en Ukraine dans le coup d'Etat, en 2014, à Kiev... Sa venue au Niger, cette fois-ci, vise à trouver un compromis, qui serve d'abord les intérêts des Etats-Unis.

Depuis de longues années, le Pentagone recherche un pays au coeur de l'Afrique qui accueille une base militaire US, qui serve de pivot  central à la stratégie américaine sur ce continent. La situation géographique du Niger répond à cette préoccupation.

Et tant pis, si la démarche US bouscule les "intérêts" français...

La réaction américaine, face à la position française dans la crise au Niger, démontre la permanence des contradictions d'intérêts entre puissances impérialistes.
Au Niger, le recours à la guerre, politique où nous mène l'Elysée, ou l'interventionnisme militaire américain en Afrique, tel est le dilemme que refusent les peuples africains, en quête de souveraineté, nécessaire à leurs besoins de développent à l'échelle du continent. 

D'où notre entière solidarité  avec les peuples - et avec les dirigeants - des nations du Sahel, qui se libèrent du joug colonial, nous Français, qui nous battons pour recouvrer notre propre souveraineté, hors de l'UE, libérés des griffes de ses milliardaires et de l'oncle Sam...   

Blog de Jean Lévy