mercredi 8 novembre 2023

Après la défaite de l’OTAN en Ukraine, le génocide de Gaza signifie la fin du monde tel que nous le connaissons

Après la défaite de l’OTAN en Ukraine, le génocide de Gaza signifie la fin du monde tel que nous le connaissons.

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Les puissances occidentales prétendument si soucieuses des vies ukrainiennes et toujours promptes à condamner la Russie au nom de l'ordre mondial basé sur les règles inconnues, montrent clairement au reste du monde leurs vrais visages en soutenant inconditionnellement le génocide des Palestiniens à Gaza.

Elles se préoccupent uniquement de leur domination sur le monde quel qu'en soit le prix, et la vie des enfants palestiniens, comme la vie des enfants irakiens, ne pèse rien au regard de la préservation de l'ordre mondial permettant de maintenir sous le joug occidental le reste du monde, justifiant tous les crimes, toutes les lâchetés, tous les génocides.

Ce qui se joue désormais à Gaza n’est plus la question palestinienne, mais la continuation de la suprématie occidentale sur le reste du monde.

Quand les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont, tous les trois, opposé leur veto à une proposition de cessez-le-feu humanitaire immédiat, ils ont démontré au reste du monde que les bombardements criminels incessants sur les civils de Gaza ne peuvent se faire qu'avec le soutien inconditionnel de ces trois nations.

C'est leur soutien inconditionnel qui est responsable que ce week-end, les FDI ( Forces de défense d'Israël ) ont encore intensifié leurs attaques contre les camps de réfugiés et ont appelé à l’assassinat massif de Palestiniens.

Samedi, le camp de réfugiés d'al-Maghazi a été bombardé ainsi que les écoles qui étaient utilisées comme abris dans des camps de réfugiés à Al Bureij et encore le camp de réfugiés de Jabaliyaqui avait déjà été bombardé trois fois la semaine dernière, tuant des centaines de personnes.

Les FDI utilisent des méthodes génocidaires pour combattre les milices du Hamas profondément à l'intérieur de la bande de Gaza, causant des pertes horribles et des souffrances sans précédent. Plus de 9 770 Palestiniens ont été tués, dont 3 900 enfants et 2 509 femmes, dont 2 200 disparus, tandis qu'au moins 70 000 Palestiniens ont été blessés.

En outre, le blocus illégal de Gaza menace de déclencher une crise alimentaire et sanitaire sans précédent.

Le blocus a coupé tout le carburant, les vivres et l'approvisionnement en eau de Gaza. Les Palestiniens survivent en moyenne avec deux morceaux de pain par jour. Au manque de nourriture s'ajoute le manque d'eau.

Les responsables de Gaza ont déclaré que près de 80 % des puits de Gaza avaient été détruits.

Au moins 95 % des habitants de Gaza n'ont pas accès à l'eau potable. Le Rapporteur spécial des Nations Unies Pedro Arrojo a déclaré au quotidien espagnol El Pais qu'ils buvaient de l'eau salée ou de l'eau saumâtre extraite des puits survivants. « Boire cette eau vous fera vomir, mais si vous ne le faites pas, vous serez mort dans cinq ou six jours », a déclaré Arroyo.

Les enfants ne boivent plus que de l'eau contaminée tous les jours et pour laquelle ils font la queue pendant des heures.

L'infiltration des eaux usées dans l'approvisionnement en eau souterraine constitue également la menace d'épidémies mortelles à Gaza. « Nous sommes incroyablement préoccupés par le fait que s’il n’y a pas un plus grand niveau d’accès à l’eau et à l’assainissement, ce qui nécessite de l’électricité pour permettre la fourniture de ces services aux personnes résidant dans des zones urbaines densément peuplées, il y aura une épidémie de maladie infectieuse  », a déclaré Michael Talhami du Comité international de la Croix-Rouge. Talhami a mis en garde contre la propagation probable du « choléra, diarrhée, hépatite A et typhoïde  ».

Un autre danger pour la santé publique provient de milliers de cadavres qui restent enterrés sous les décombres des bâtiments bombardés et rasés par les FDI.

Dans l'intervalle, les responsables des FDI intensifient la campagne de bombardements visant les établissements de santé et les professionnels de la santé à Gaza. Le porte-parole des FDI, l'amiral Daniel Hagari, a affirmé que « le Hamas exploite systématiquement les hôpitaux dans le cadre de sa machine de guerre  », et même qu'il « a construit l'hôpital indonésien pour dissimuler son infrastructure terroriste souterraine ».

Vendredi, les responsables de l'ONU ont confirmé que 135 agents de santé avaient été tués et 58 établissements de soins de santé touchés par des bombardements des FDI. En outre, 16 hôpitaux et 51 centres de soins de santé primaires ont cessé leurs fonctions en raison des combats ou du manque de carburant dû au blocus israélien de Gaza. Le principal hôpital de lutte contre le cancer de Gaza, l’hôpital turco-palestinien , aurait également cessé en raison des bombardements des FDI et des pénuries de carburant.

Les responsables de l'ONU ont aussi rapporté que 79 travailleurs humanitaires de l'ONU ont été tués en moins d'un mois de guerre, le nombre le plus élevé jamais enregistré dans un conflit relativement bref.

Les opérations génocidaires des FDI progressent avec le plein soutien de Washington, encouragés par ses alliés impérialistes de l’OTAN en Europe.

Les responsables américains ont même exclu un cessez-le-feu. Alors qu’il rencontrait des responsables jordaniens et égyptiens à Amman, la capitale de la Jordanie, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a exclu tout arrêt de l’attaque des FDI contre Gaza. Un cessez-le-feu, a déclaré Blinken, « laisserait le Hamas en place pour se regrouper et répéter les attaques ».

Dans une série de déclarations politiquement criminelles, les responsables israéliens ont clairement indiqué qu’ils avaient l’intention d’anéantir les populations palestiniennes de Gaza, à l’exception peut-être de ceux qui acceptent de se réinstaller dans des camps de concentration en dehors de Gaza. Ces déclarations ont eu lieu après que les responsables du ministère israélien du renseignement ont proposé la semaine dernière de tuer tous les Palestiniens qui n’acceptaient pas la déportation en dehors de Gaza, détruisant ainsi complètement la population palestinienne de la région.

Dimanche, le Ministre israélien du patrimoine, M. Amichai Eliyahu, a déclaré qu'il était mécontent du niveau actuel de massacres à Gaza et qu'il était favorable à l'anéantissement de la zone avec des bombes nucléaires. Interrogé sur la radio de Kol Barama s’il soutenait l'idée de larguer « une sorte de bombe atomique  » sur Gaza, Eliyahu a répondu : « C’est une option. » Le gouvernement Nétanyahou a émis une réprimande à Eliyahu pour avoir fait cette déclaration, affirmant qu’elle était « déconnectée de la réalité ».

D’autres ministres israéliens montrent cependant que la déclaration génocidaire d’Eliyahu n’était ni une exagération ni une aberration, mais qu’elle reflète fidèlement la politique de Netanyahou.

Galit Distel Atbaryan, ancien ministre de la diplomatie et maintenant législateur du Likoud de Nétanyahou, a appelé les Israéliens à utiliser l’énergie dont ils ont fait preuve dans les manifestations au début de cette année contre le gouvernement de Netanyahou pour mener les massacres de Palestiniens. Et ils ne s'en cachent pas : un membre du parlement israélien et ancienne ministre de l'information du gouvernement israélien, Galit Distel-Atbaryan, a appelé à « effacer tout Gaza de la surface de la terre  » et à faire en sorte que « les monstres gazaouis s'envolent vers la barrière sud et tentent de pénétrer sur le territoire égyptien - ou qu'ils meurent... Gaza doit être effacée »

C'est le soutien inconditionnel des États-Unis, la France et le Royaume-Uni qui autorise les massacres et la vengeance sur les nourrissons revendiqués par Netanyahou : « Maintenant, allez frapper Amalek et détruisez tout ce qu'ils possèdent, sans les épargner ; tuez les hommes et les femmes, les enfants et les nourrissons, les bœufs et les moutons, les chameaux et les ânes ».

 

Ce vieux monde occidental pue le cadavre.

 

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