lundi 27 novembre 2023

Interview scandaleuse de l’associé de Zelensky, D. Arahamiya – les rats quittent le navire ?

Dans le cadre de la “célébration’ des dix ans du Maïdan, ce coup d’Etat fomenté par les Etats-Unis et quelques puissances occidentales, comme la France, l’Allemagne, la Pologne et dans lequel le mécontentement contre l’oligarchie en place a été utilisé par des oligarques locaux flanqués de leurs troupes d’extrême-droite, ne cachant pas leur sympathie nazie et qui ont aussitôt commencé le massacre de leurs concitoyens de l’est et du sud qui restaient attachés à la Russie et à l’Union soviétique, d’autres révélations apparaissent. Pas seulement en Russie, mais en Ukraine même. Ici les révélations sur le sabotage des négociations avec la Russie qui ne réclamait que la neutralité de l’Ukraine, la non avancée de l’OTAN parce que les accords de Minsk n’étaient pas respectés. Notez que le faux charnier de Bucha, comme celui de Timisoara a prétendu couvrir ce refus de négocier des fascistes ukrainiens appuyé par le non moins suspect Johnson, le britannique prêt à tous les terrorismes. A lire et diffuser (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/politic/article/395911/

L’Ukraine a payé de centaines de milliers de vies pour complaire au Premier ministre britannique et à ses alliés occidentaux
Par Alexei Peskov

Le chef de la faction présidentielle Serviteur du peuple à la Verkhovna Rada, Davyd Arahamiya, a accordé une interview à la chaîne de télévision ukrainienne 1+1. Une interview qui a littéralement fait l’effet d’une bombe en Ukraine.

Pour commencer, il a confirmé à la journaliste Natalia Moseychuk qu’il n’y aurait pas d’élections l’année prochaine dans le pays. Selon eux, les “camarades occidentaux” recommandent la tenue d’élections, car s’il est question de signer un quelconque accord avec la Russie, il est souhaitable que le gouvernement soit légitime. Il leur a été répondu que ni les soldats au front, ni les millions d’Ukrainiens qui ont quitté le pays ne pourront voter et que, d’une manière générale, de quel type de négociations pouvons-nous parler ?

Mais pour la majorité des Ukrainiens, les élections ne semblent pas être le problème le plus urgent du moment. Mais les hostilités, les millions de réfugiés et les centaines de milliers de morts – le pays aimerait savoir pourquoi il a dû subir tout ça. Et qui est à blâmer. La question était simple : que demandaient les Russes lors des négociations de Minsk, puis d’Istanbul, où la délégation ukrainienne était justement dirigée par Arahamy ? Qu’ont-ils exigé, quels sacrifices demandaient-ils ?

Nous citons directement ses paroles, une traduction de la langue ukrainienne, parlée par quelqu’un qui pense réellement en russe :

“Il faut comprendre qu’ils étaient prêts à faire beaucoup de choses en paroles. En paroles. Mais nous avons compris que chaque partie avait son propre jeu. Et ce jeu dépendait directement des succès et des défaites sur le front. Ils disaient – c’est fini, rentrons à la maison, retournons là où nous étions.

Ici – points un-deux-trois-quatre-cinq… il suffit d’accepter – c’est tout. Et puis, en détail – nous resterons là pendant que vous acceptez tout, nous comprenons comment vous agissez – vous signerez quelque chose et ensuite vous direz que c’est “ganebna” (chose honteuse) et vous ne ferez rien. Ils nous ont constamment rappelé les accords de Minsk, disant vous ne les respectiez pas, bien que vous les ayez signés et ratifiés sans prêter attention à la présence de garanties internationales. En d’autres termes, nous ne pouvons négocier avec vous que lorsque les tanks se trouveront sous le Parlement. Au sens figuré.

L’objectif de la délégation ukrainienne était de faire traîner le processus, et la délégation russe a espéré jusqu’à la dernière minute qu’elle nous pousserait à signer un tel accord. Ils étaient prêts à arrêter les hostilités si nous acceptions la neutralité, comme l’avait fait en son temps la Finlande, et si nous nous engagions à ne pas adhérer à l’OTAN. Il s’agissait là des points essentiels, tout le reste n’étant que cosmétique et assaisonnement politique : dénazification, population russophone, bla, bla, bla….

L’Ukraine n’a pas accepté, tout d’abord parce qu’il aurait fallu modifier la Constitution – notre voie vers l’OTAN est inscrite dans la Constitution. Deuxièmement, les Russes ne nous avaient pas convaincus qu’ils feraient ce qu’ils avaient promis. Cela pourrait se faire s’il y avait des garanties de sécurité. Nous ne pouvions pas signer quelque chose, tout le monde aurait poussé un soupir de soulagement – et ils seraient alors arrivés, mieux préparés. Ils sont arrivés sans être préparés à une telle résistance. Nous aurions pu marcher si nous avions été sûrs à 100 % que cela ne se reproduirait pas.

À notre retour d’Istanbul, Boris Johnson est venu nous dire que nous n’allions rien signer du tout avec eux. Faisons plutôt la guerre”.

En fait, pour les Russes – du moins ceux qui lisent Svobodnaya Pressa – il n’y avait rien de nouveau dans les révélations d’Arahamiya – beaucoup de nos experts en parlaient, et pas plus tard qu’avant-hier, Sergey Pereslegin rappelait comment l’Ukraine bloquait les négociations, alors que la Russie espérait sincèrement résoudre le problème avec peu de sang.

Mais pour l’Ukraine, les paroles du chef de la faction parlementaire présidentielle à la Rada ont fait l’effet d’une douche froide – ils étaient si courageux, si indépendants, mais il s’est avéré qu’ils dansaient sur la mauvaise musique de quelqu’un d’autre.

David Arahamiya (Photo : Keystone Press Agency / Global Look Press)

Nous ne débattrons pas de cette question, mais nous contenterons de citer les commentaires sur les réseaux sociaux :

Micha

Si la condition était le rejet de la connerie déclaratoire préélectorale de Petya [Porochenko] inscrite dans la Constitution et un retour à la Déclaration d’indépendance, et que nous… selon Arahamia… sous la dictée d’un clown britannique… avons refusé… alors…..
C’est le bouquet.

Daria R

Et cela nous a été dit publiquement sur la chaîne 1+1, par une personne qui n’est pas le premier venu mais un homme politique directement impliqué.
Personnellement, j’attends la suite.

Zoryana Kvitko

Pourquoi n’avons-nous pas d’honneur ! C’est effrayant de voir ça.

Alex

Des centaines de milliers de cadavres à cause de ces clowns.

Ekaterina

Comment se fait-il qu’il dénonce ainsi tout le monde ? Qui est la cible de cette révélation ?

Kukkurian Elena

Et il ne se gêne même pas pour en parler ! !!
Et du fait que la demande n’était qu’un statut de non-aligné …
Et que c’est Johnson qui les a obligés à ne rien signer, mais à se battre ….
Et à cause de ces salauds au pouvoir des centaines de milliers d’ukrainiens sont morts.

Dmytro

Arahamiya a avoué, et alors ? En quoi cela affectera-t-il la mobilisation, le déroulement de la guerre, la corruption, le népotisme, le vol ? Tout est comme avant et restera comme avant, mais en pire et en plus effrayant.

Nous ne citons pas, à dessein, les commentaires où prédominent les grossièretés, mais il y en a plus qu’il n’en faut.

Il y a eu trop de révélations ces derniers temps. Ce n’est pas bon pour les autorités de Kiev.

Il ne reste plus aux Ukrainiens qu’à découvrir qui a préparé la provocation à Bucha – et le monde qui s’est formé dans leur tête finira par s’effondrer pour eux.

L’ambassade de Russie a demandé à la Grande-Bretagne de clarifier son rôle dans l’échec des pourparlers sur l’Ukraine

https://vz.ru/news/2023/11/26/1241409.html

Texte : Olga Ivanova

L’ambassade de Russie à Londres a demandé à la Grande-Bretagne de commenter les déclarations du chef de la faction du parti Serviteur du peuple de Vladimir Zelensky, David Arahamiya, selon lesquelles l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson a dissuadé Kiev de mettre fin au conflit ukrainien au printemps 2022.

Le communiqué de l’ambassade indique qu’avec la contribution substantielle de la Grande-Bretagne, la voie d’une solution négociée a été manquée. L’ambassade a souligné que cela avait des conséquences tragiques pour l’État, l’économie et la population ukrainiens, a rapporté l’agence de presse RIA Novosti.

 

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