mercredi 17 janvier 2024

 

Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale : « Un gouvernement par les riches et pour les riches », 

selon Christian Laval

Pour le sociologue Christian Laval, le scandale autour de la nouvelle ministre de l’Éducation naît du fait « qu’une ministre qui est là pour réparer l’école et la rendre plus égalitaire dit, au fond, qu’elle préfère la fuir ». Par Marie Telling

Le HuffPost. La nomination d’Amélie Oudéa-Castéra au ministère de l’Éducation nationale fait polémique, notamment parce que la nouvelle ministre a placé ses trois enfants dans le privé pendant leur scolarité. Un tel choix de ministre vous surprend-il de la part d’Emmanuel Macron et Gabriel Attal ?

Christian Laval. Je ne suis pas plus étonné que ça, c’est tout à fait dans la logique des gouvernements successifs d’Emmanuel Macron. C’est le choix des vieilles lunes néolibérales. C’est-à-dire, au fond, d’avantager ceux qui disposent des atouts sociaux, économiques, culturels…

Mais ce genre de politique s’avance souvent masquée. Là, ce qui est étonnant, c’est que rien n’est dissimulé, c’est le caractère absolument manifeste, voire caricatural, de ce genre de personne au poste où on la met. Il y a une franchise, si je puis dire, d’un gouvernement par les riches et pour les riches.

En matière scolaire, ça paraît tout à fait évident. L’histoire personnelle de la ministre, son milieu social, là où elle habite, les choix qu’elle a faits sont autant d’indices sociologiques d’une appartenance de classe, de laquelle on peut déduire un certain nombre de comportements en matière de choix stratégiques scolaires.

Est-ce que les choix faits par la ministre pour ses enfants nous disent quelque chose de sa vision de l’Éducation nationale ?

Quand on est dans cette situation-là, comment s’extirper de son point de vue de classe ? Cela me paraît difficile de s’identifier à d’autres groupes sociaux. Et puis, et c’est peut-être encore plus grave, il y a le fait d’avoir foi dans l’intérêt général et dans la règle républicaine de la loi égale pour tous. Puisqu’au fond, ce sont des comportements de séparatisme social. Ce sont des comportements d’évasion scolaire.

Comment dans la politique publique que l’on va mener, contrecarrer les comportements personnels que l’on a ? Parce que si on veut faire une politique réellement républicaine, il faut évidemment que la loi soit la même pour tous et que le privé soit aligné dans ses règles de fonctionnement, dans ses règles de recrutement, qu’il obéisse à des règles de mixité sociale, ce à quoi le privé s’oppose de façon virulente.

Comment attendre d’une ministre de ce genre qu’elle fasse absolument tout le contraire de ce qu’elle fait dans le privé ? D’une certaine façon, la seule manière qu’elle aura de s’en sortir, me semble-t-il, c’est de suivre la ligne qui est celle de Macron et de son Premier Ministre, c’est-à-dire de faire oublier les processus inégalitaires qui rongent l’école par une rhétorique d’autorité et d’ordre, d’inspiration sarkozyste. On va parler d’uniforme, on va parler de Marseillaise, on va parler de service civique universel. On va parler de toutes ces choses-là pour ne pas parler de ce qui cause des fractures sociales, c’est-à-dire précisément ce genre de comportement des classes dominantes.

Vous pensez qu’Amélie Oudéa-Castéra et le gouvernement actuel sont en mesure de comprendre ces fractures sociales et de faire un travail pour compenser les inégalités à l’école ?

On dit souvent qu’ils sont totalement déconnectés, qu’ils vivent dans une autre sphère. C’est le cas depuis très longtemps. Ils sont issus des formations d’élites. C’est tout leur milieu qui les empêche d’accéder à un certain nombre de vérités sociales, qu’ils voient avec un regard biaisé. Voir le monde autrement qu’à la manière de son milieu, c’est extrêmement difficile.

Bourdieu avait montré il y a des années que les milieux de hauts fonctionnaires étaient complètement convertis à la logique du privé, qu’ils avaient perdu tout sens du service public authentique, de l’intérêt général. Si l’état social et éducatif disparaît et s’effondre, c’est aussi parce qu’il est dirigé par des gens qui vivent dans cet univers-là où, j’imagine, l’école publique n’est pas très valorisée. Où on cherche à la fuir, plus qu’à l’améliorer.

C’est ça qui fait scandale aujourd’hui : qu’une ministre qui est là pour réparer l’école et la rendre plus égalitaire dise, au fond, qu’elle préfère la fuir. Et qu’elle légitime par là même l’évasion scolaire, plutôt qu’une stratégie de transformation égalitaire de l’école.

 

Le mot de Pedrito

 On ne le répètera jamais assez : Bravo! et Merci ! à la gauche bobo ou rancie pour sa clairvoyance à avoir fait campagne et avoir appelé à voter pour le roi soleil nabot qui accélère la cadence vers la dictature dont il prépare activement la couche pour les nombreux prétendants vert de gris, dont certains atteints d'un degré d'inconscience inquiétant.

Mûrs pour nous faire entrer en guerre civile.

Les ministres sont à son image: des pétainistes attardés. Et ceux qui donnent de la France l'image arc en ciel qui nous fait montrer du doigt aux quatre coins de la planète ne sont pas politiquement mieux. C'est le panier aux crabes. Mais Chut!!!!! Sous peine de se faire traiter d'homophobes....parce qu'il est malséant de critiquer les marionnettes serviles asexués ou bisexués - on ne sait plus qui est qui, même si l'on respecte tout , les mots nous manquent et tout devient difficile - qui nous mènent à la catastrophe.  

Mais ce qui ne doit pas changer et ne changera jamais c'est la lutte des classes des travailleurs et des catégories sociales défavorisées qu'il faut plus que jamais mettre en exergue avec le drapeau de la saine révolte  contre les milliardaires et leurs valets, fussent-ils homos, ou transgenres!

Hélas, si l'on en croit le petit roi et la presse muselée à ses ordres, nous aurions juste le droit de la fermer!

Son élection devait nous protéger de l'extrême droite fasciste: elle nous y précipite, et sa politique n'a rien à envier à celle de Le Pen, Zemmour, Bardella, Ciotti, et tutti cuanti....

Et l'Huma qui continue de servir la soupe à l'OTAN et donc à l'impérialisme américain, enfanteur du fascisme. 

Elle est belle, notre gauche américanisée  et fascisée !!!!! Ou plutôt elle est minable !! Honteuse !!!

Qui va réveiller ce peuple anesthésié? Et de quelle manière? 

Gauche vraie!!!!!   Gauche de combat !!!!!  Gauche révolutionnaire !!!!! Lève toi !!! 

 

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