Nous sommes bel et bien sous propagande de guerre
Trois journalistes de Radio France et Disclose sont convoqués par la justice, le 30 janvier, après une enquête mettant en cause des militaires français. Photo d’illustration.© ERIC FEFERBERG / AFP
Trois journalistes de Radio France et Disclose pourraient être mis en examen, le 30 janvier. La justice leur reproche d’avoir révélé l’identité d’un membre des forces spéciales soupçonné de jouir de privilèges abusifs. Il s’avère que comme l’avait révélé un des livres les plus sinistres sur la question (ce qu’un président ne devrait pas dire) depuis la Ve République et cela s’est encore amélioré si faire se peut durant la cohabitation mitterrandienne mais a atteint son plein exerce avec Sarkozy et successeur nos forces spéciales ont érigé l’assassinat et le meurtre ciblé en politique d’Etat soumis à la seule discrétion du chef de l’Etat. Il y a donc une nécessité permanente des limites de l’information et c’est cette pourriture là que couvrent tous les pseudos droits de l’hommiste qui ignorent Guatanamo, Assange mais poussent de petits cris de vierges violées au seul nome de Poutine parce que le maitre outre atlantique et les subventions qui vont avec l’ordonnent. (note et traduction de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Trois journalistes de Radio France et Disclose sont convoqués le 30 janvier à Paris pour une mise en examen, soupçonnés d’avoir révélé en 2018 l’identité d’un membre des forces spéciales soupçonné de favoritisme, rapporte l’Agence France-Presse, de sources proches du dossier
Benoît Collombat et Geoffrey Livolsi, auteurs de l’enquête « Transport aérien : soupçons de trafic d’influence dans l’armée » française publiée en mars 2018 par Radio France, sont convoqués au tribunal judiciaire de Paris en compagnie de Jacques Monin, directeur des enquêtes et de l’investigation du groupe radiophonique public.
Il leur est reproché d’avoir révélé ou divulgué une information permettant l’identification d’un membre d’une unité des forces spéciales ou de l’état-major du commandement des opérations spéciales, une infraction passible de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
À l’issue de leur interrogatoire de première comparution, ils pourront ressortir mis en examen ou placés sous le statut plus favorable de témoin assisté. Sollicités par l’AFP, les trois journalistes n’ont pas souhaité commenter.
Les journalistes déjà entendus par la DGSI
Les trois journalistes avaient déjà été entendus en audition libre en décembre 2022 dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en 2018 à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par l’ancien membre des forces spéciales dont le nom était mentionné dans leur enquête.
Cette première convocation avait suscité de nombreuses critiques de la part de défenseurs de la liberté de la presse.
Huit militaires seront jugés en septembre 2024
Diffusée dans l’émission Secrets d’info sur France Inter et sur internet, leur enquête révélait que le Parquet national financier (PNF) avait lancé des investigations concernant des militaires, parmi lesquels des gradés.
Ils sont soupçonnés, à des degrés divers, d’avoir participé dans les années 2010 à une opération ayant permis à la société International Chartering Systems (ICS) d’être favorisée dans l’attribution de plusieurs marchés de logistique, notamment concernant le transport aérien, pour des opérations extérieures de l’armée française.
Comme l’a révélé l’AFP en décembre, le PNF a récemment cité à comparaître huit militaires dont des hauts gradés, pour un procès devant le tribunal correctionnel de Paris en septembre 2024.
« Les suites judiciaires en cours contre ces hauts gradés, directement liées aux révélations de l’enquête des journalistes, montrent qu’ils ont bien agi dans le cadre de leur mission d’information. Ils ont ainsi permis au public d’avoir connaissance de ce sujet d’intérêt public mettant en cause des militaires soupçonnés de corruption et de favoritisme » a réagi Me Virginie Marquet, avocate de Geoffrey Livolsi.
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