vendredi 2 février 2024

 

Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Capture d'écran

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Sitôt Macron a parlé, depuis Bruxelles, QG de l'UE du capital, et répété par son premier chambellan en France, les syndicats dirigeants toutes les Chambres d'agricultures ont appelé à rentrer dans les fermes.

La crise du monde agricole, surtout celle des petits et moyens exploitants, est-elle résolue?

Hormis la remise partielle sur la hausse de la taxe du gazole agricole, quoi dans le plat de lentilles offert pour débloquer les routes?

Pour empêcher l’importation de produits traités avec le pesticide thiaclopride, pesticide cancérogène interdit en Europe, contrôle au départ des produits importés Et même création  d’une « force européenne » de contrôle pour lutter contre la fraude sanitaire et les importations non conformes. Mais contrôler par qui au départ à l'étranger?

Surtout, pour faire plaisir au patron de la Fnsea, propriétaire de 800 hectares et  directeur d'une très bénéfique société agro-industrielle, Gabriel Attal, met en avant  toujours l’importance des exportations pour l’économie française.

Des contrôles en veux-tu en voilà contre la déloyauté de la grande distribution et de l'industrie de transformation. Par quels contrôleurs quand le ministère des Finances supprime à la pelle des emplois publics? Et puis pam-pam cucul sur les contrevenants. Une petite taxe de 2% sur leurs importants bénefs. Auchan, Leclerc, Intermarché et tutti quanti en frissonnent déjà. Mais de rire.

Du blé sonnant et trébuchant surtout pour les gros éleveurs

Des pesticides interdits en France si les 27 chefs d'état et de gouvernement sont OK. Pourquoi pas aux calendes grecques?

Mais attention, une proposition de loi pour empêcher les troubles de voisinage en campagne autour notamment du chant du coq. Cocorico donc!

Une tribune du 1er février 2024, co-signée par CGT-FSU-Solidaires et les syndicats d'exploitants agricoles Confédération paysanne et Modef, s'élève contre le gigantisme imposé dans l'agriculture et revendique la revalorisation du travail agricole, couplée avec l'augmentation générale du pouvoir d'achat.

De plus en plus de consommateurs aspirent à manger une nourriture de qualité, mais n'en ont pas les moyens. 

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