La face hideuse de cette caste
Un véreux lève le voile
L'homme fut ministre de la santé en un temps où il œuvrait comme neurologue dans un Hôpital public. Chef de service au CHU de Grenoble, il avait été projeté sur le devant de la scène par la crise du COVID, de quoi perdre la tête pour un expert en neurologie. Il avait alors su garder son calme en se couvrant la face d'un masque qui n'était pas alors de concombre ou de boue.
Puis les aléas des sièges éjectables que sont les ministères ont laissé ce personnage sans voix, simple député d'une chambre qu'il n'entend pas garder à plein temps. Une reconversion s'impose ou tout simplement un petit supplément financier pour assurer ses très nombreux dépassements, pardon dépenses personnelles.
Le retour à l'hôpital public n'étant tout simplement pas envisageable quand on a pris l'habitude de fréquenter des collègues tous millionnaires ou spécialistes en corruption discrète. Les casseroles ne manquent pas dans les allées d'un pouvoir dont le train de vie n'a strictement rien à voir avec celui de la grande majorité de la population.
L’appât du gain semble être le seul moteur de ceux qui vont à la pêche aux voix tout en nageant dans les eaux troubles des grandes fortunes. Ne pensez pas une seule seconde que ces gens-là vivent comme nous. Le poids de leurs responsabilités leur impose de disposer de revenus conséquents afin de mieux comprendre les difficultés de leurs concitoyens et réduire toujours plus leur pouvoir d'achat.
Monsieur l'ex-ministre, député faute de mieux pense alors que consacrer une journée par semaine pour se faire du blé, agrémentera sa mission élective qui se passera aisément de sa présence ce jour-là. En ancien porte-parole du gouvernement, il sait mieux que quiconque que le parlement ne sert pas à grand-chose tandis que le neurologue a compris que le centre névralgique de la démocratie ne se situe pas là.
Poussant la réflexion, le désir d'argent donne bien plus d'imagination aux membres de cette caste que la recherche de solutions pour que le peuple vive mieux, le carabin avide a compris que tout ceci n'était qu'un jeu de dupe dans lequel seule l'apparence compte vraiment. Ce fut alors que la lumière jaillit passant de neurones en synapses pour atteindre sa bourse…
La chirurgie esthétique est la reconversion idéale pour pallier le manque de médecin dans l'hôpital public à la condition d'en sortir au plus vite. Un élu de la République devrait avoir des convictions, une éthique, le sens du service et du devoir. Cela était vrai sans doute dans un passé lointain mais certainement pas dans les troupes du banquier. Seul l'argent à des fins strictement personnelles animent ces gens sans honneur.
C'est alors une confusion orthographique qui provoqua l'orientation finale et forcément lucrative de ce personnage important. Il écrivit par inadvertance sur la fiche de renseignement du parlement qu'il avait été autrefois « Mes deux seins » avant de s'accrocher au sein des seins de la république en Marche. L'erreur fut le déclic. Il allait sauver l'humanité souffrante en gonflant les tétons des dames fortunées.
L'homme sans vergogne déclare que c'est pour lui la meilleure manière « d'aider des gens à se sentir mieux dans leur peau, dans leur corps », à se « réparer après une maladie ». C'est ainsi que le député de la République prendra du temps sur son mandat pour se former et obtenir « trois diplômes de la faculté de santé de Créteil (Val-de-Marne) ». Quelle persévérance pour améliorer le sort de ses concitoyens !
Pas fou le grand philanthrope macronien a porté son dévolu sur la Clinique des Champs-Élysées à Paris, établissement privé et totalement spécialisé dans la seule chirurgie esthétique des hommes comme des femmes. L'endroit est un coupe-bourse dans lequel une injection de botox est facturée 350 euros la seringue tandis que l’acide hyaluronique s'envole à 380 à 420 euros pour combler des rides ou repulper des lèvres. Le masque sanitaire aurait très bien pu faire l'affaire.
Las de siéger au parlement, le séant affaibli par les longues heures de séance, notre ami pourra s'il le souhaite se regonfler le fessier dans sa future boîte à fric pour la modique somme de 2 800 à 8 900 euros. Pour ceux qui pensent que je coupe les cheveux en quatre, monsieur le pensionné à vie pour son passage au ministère pourra vous épiler au laser pour cinq séances à des prix qui vous mettront à poil.
Ne salissons pas la réputation du seul pauvre médecin en quête de revenus complémentaires, dans la troupe de ceux qui nous gouvernent, l'argent coule à foison pour des services qui ne réclament aucun effort réel. Et ces gens-là entendent nous donner des leçons. Je pense plutôt que c'est aux électeurs de tailler dans le vif et sans reconstitution au botox.
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