22
Juin 2018
Publié par Le Mantois et Partout ailleurs
Pam sur le pif de la SNCF: Pépy démission
Le
Tribunal de grande instance de Bobigny vient de condamner la SNCF à
ne pas décompter les jours de repos des grévistes comme journées
de grève. Cette mesure arbitraire avait été ordonnée par
Guillaume Pépy, patron de la SNCF, avec le soutien actif des
réactionnaires de tout poil en France.
J'en
conviens, Pépy renvoyé ne changerait pas l'ordre des mauvaises
choses promises au rail public français. Un autre commis du capital
le remplacerait sine die. Mais avec cette victoire syndicale contre
la SNCF, pourquoi renier une cerise sur le gâteau?
La
SNCF appliquait donc une retenue salariale de 1/30 par jour de grève
effectif. Qui disait que les cheminots grévistes étaient rémunérés
lorsqu'ils faisaient grève? Mais Guillaume Pépy faisait retenir en
plus 1/30 de retenue salariale sur chaque repos accolé à une
journée de grève. Une façon de réduire évidemment le nombre des
grévistes.
CGT,
CFDT et UNSA avaient poursuivi la SNCF devant la Justice. Pas
Sud-rail, toujours en quête de grand soir, en proclamant à tout va
la grève générale sans jamais s'en donner les moyens sur le
terrain.
Bref,
le TGI de Bobigny condamne la SNCF à rembourser illico-presto les
grévistes, à verser 10 000 euros de dommages-intérêts à chaque
syndicat, plus 2 000 euros de frais d'avocat à chacun d'entre eux.
La SNCF prend acte et remboursera.
Pour
autant, elle se pourvoit en appel. "C'est
une erreur",
commente la CFDT-cheminots qui appelle la SNCF à "une
attitude responsable et constructive".
Vous avez dit "attitude responsable et constructive"? C'est
un peu bêta, non?
#Chemin
de fer
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