mardi 28 août 2018



Très librement inspiré du « Cor » d’Alfred de Vigny. (°)
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> (Le décor : « Narcisse-Jupiter Micron » se mire devant sa glace et se trouve très beau)
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> Je suis beau et bien fait ; oui j’aime TOUT chez moi,
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> Et c’est cette beauté qui rassure le Gaulois,
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> Qui plait tant aux rombières qui, me pensant fougueux,
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> M’admirent et voudraient toutes être « Mémé Trogneux ».
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> Que de fois, seul, dans l’ombre au sein de l’Elysée,
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> J’ai souri en pensant « je les ai bien baisés
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> Tous ces cons de Français naïfs et abrutis,
> > > Qui ont voté pour moi… qui n’avait rien promis »
> > > Moi, le playboy d’Amiens, le tombeur du Touquet,

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> Je m’en moque, je m’en tape du sort des Français.
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> Je n’ai de comptes à rendre qu’à la haute finance :
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> Ces banquiers qui méprisent le peuple de France.
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> Ceux auxquels je dois tout : DSK, Attali…
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> Ces financiers sémites qui sont tous mes amis,
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> Toujours je les flagorne, Je leur sers la soupe,
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> Et ces cons d’électeurs n’ont pas vu l’entourloupe.
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> [Le téléphone sonne : c’est François Bayrou, le crétin des Pyrénées, qui appelle « Narcisse-Jupiter »]
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> Je t’appelle du Béarn où je me fais bien suer,
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> Car je n’ai rien à faire de la sainte journée.
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> Je ne reconnais plus ma bonne ville de Pau,
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> Celle qui m’a élu, comme toi… par défaut.
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> Une faune allogène y fait partout sa loi :
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> Le dealer immigré s’y comporte en roi.
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> Je rêve, tu l’as compris, d’un retour à Paris.
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> Redevenir ministre, tu me l’avais promis,
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> Profiter du système, y reprendre mes aises,
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> Et retrouver là-bas Marielle de Sarnez.
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> [Cette demande insupporte « Narcisse-Jupiter » qui n’aime pas qu’on lui dicte sa conduite…]
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> Non, mon pauvre Bayrou, il n’en est pas question :
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> Tu as trahi les tiens poussé par l’ambition.
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> Tu n’es qu’un bon à rien, un naïf et un sot.
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> Alors reste chez toi, éphémère Garde-des-sceaux !
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> Ton « Modem » m’a aidé à prendre l’Elysée :
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> Ce ramassis de mous, de tièdes, d’enfoirés,
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> Toujours prompts à virer, à changer de chapelle
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> Quitte, tous les cinq ans, à trahir de plus belle.
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> Toi et la mère Sarnez, allez donc vous faire voir :
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> Grâce à vous, j’en conviens, je détiens le pouvoir.
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> De vous faire revenir, je n’ai nulle intention,
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> Car je vous sais foireux, prompts à la trahison.
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> [« Narcisse-Jupiter raccroche au nez de Bayrou ; « Mémé Trogneux » entre dans la pièce…]
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> Oh mon pauvre chéri, je te sens énervé.
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> Qui donc t’a fait du mal, qui donc t’a irrité ?
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> Je ne supporte pas de te voir en colère :
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> Dis ce qui ne va pas ; je suis un peu ta mère.
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> Dire qu’il existe en France des gens irrespectueux
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> Qui, sans le moindre tact, m’appellent «Mémé Trogneux»
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> Et qui trouvent anormal, amoral ou malsain,
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> Que je puisse adorer un aussi beau gamin.
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> C’est l’heure de ton goûter, viens mon petit chéri.
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> Ensuite tu pourras jouer à ton jeu favori :
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> Celui de matamore sauveur du monde entier,
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> Qui fait de beaux discours, et surtout en anglais.
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> Quand tu auras fini on ira à la douche,
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> Mais il faudra d’abord que je change ta couche…
(°)Transmis par mon ami Pierre....Je n'ai pas résisté  

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