mercredi 12 septembre 2018

PAS NÉS POUR SUBIR


Appel à la grève du 9 octobre : une opinion.

vendredi 7 septembre 2018 par le billet d’Alain Chancogne Blog ANC
On pourra toujours discuter du verre à moitié vide ou à moitié plein.
Personnellement je considère comme une lapalissade le fait qu’une "politique" soit idéologique.

Passons sur le fait que les termes de LUTTE DE CLASSES, de CAPITALISME soient ou ne soient pas présents dans cet APPEL, peu importe...
II est dit "Les organisations signataires décident de faire du 9 octobre prochain une première journée de mobilisation et de grève interprofessionnelle, étudiante et lycéenne.""
Sauf si ma mémoire me trahit, c’est le premier mouvement de grève appuyé sur une manif qui cible tout le dispositif de régression sociale, démocratique, humaine .
Feu de paille ou un réel début de résistance et de volonté d’en découdre dans le temps ?
Marx nous rappelle que "ce sont les masses qui font l’histoire".
Ni les pronostiqueurs, ni les décrêteurs en chambre de grève générale reconductible, ni ceux qui n’y croient plus, ni tels ou tels permanents syndicaux, de Montreuil ou d’ailleurs...

On se souvient que dans une scène célèbre de l’Acte II, scène IV,du " Bourgeois gentilhomme " M. Jourdain venant de savoir que tout langage serait classé selon la façon de le dire, en poésie ou en prose se réjouit de constater qu’il faisait de la prose à tout moment... Sans le savoir.
Dans la préparation du 9, ce jour là et après, sans que le plus grand nombre d’acteurs de ce bras de fer en aient conscience, sans le savoir, ils seront dans un mouvement objectivement révolutionnaire.

POURQUOI ?

Tout simplement parce que la crise du système interdit aux capitalistes d’accepter, comme ce fut longtemps le cas, le moindre compromis qui serait bénéfique à notre classe.
On sait que l’expression "ruer dans les brancards" fait référence aux chevaux.
Or , le capitalisme n’ignore pas que si nous ruons, nous engageons la destruction des brancards, nous ouvrons une issue communiste (au sens marxiste du terme).

Aux militants de s’en convaincre pour convaincre du besoin de construire ensemble ce futur.
Ce sera long, complexe, plus difficile que de scander "grève générale illimité".
Oui, nous savons que parmi les signataires de cet appel (y compris dans la CGT) ce n’est pas cela que l’on voudrait.
Armons nous de la patience qui est une vertu révolutionnaire, et de notre boussole fabriquée par MARX et ENGELS et quelques autres...
Et n’oublions jamais les mots de Lénine : "Là où il y a une volonté, il y a un chemin"

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