Un hombre digno del respeto de la Humanidad
Por: Ismael Francisco
En este artículo: Cienfuegos, Coronavirus, COVID-19, Cuba, Italia, Salud, SARS-CoV-2, Solidaridad, Virus
Es difícil mirar a los ojos de un hombre cuando tú sabes que va camino a desafiar la muerte.
Llegué, vi moverse a un grupo de batas blancas, banderitas en las manos y alisté enseguida mi lente . Ya con ellos al frente, entró en el cuadro un rostro conocido, bajé la cámara casi con el susto de Korda al tomar la foto al Che. Sí, sí conocía aquel hombre, pero de dónde…
De su otra partida, a África para enfrentar el Ébola.
“¿Qué tú haces aquí?”, me preguntó. “Compadre, eso digo yo, ¿qué tú haces aquí?¿De nuevo vas a retar a la muerte?”, le contesté. Y sonrió con esa serenidad de los más valientes y me dijo: “Pa´ Italia vamos y no te preocupes que regresaremos y seguiremos luchando por la vida”.
De pronto sorprendieron las notas del Himno de Bayamo. Mientras cantamos pensé: Que honor cantar estas estrofas con verdaderos mambises. Qué pensarían Perucho y Céspedes si los vieran. ¡Coño, que privilegio el mío!
Finalizó el acto. Ya camino al destino de la gloria, me miró nuevamente y me dijo: “Fotógrafo, como me dijiste aquella vez, Con dos coj...., ¡Viva Cuba!
Quizás para millones nada dice este nombre, pero el enfermero cienfueguero Rubén Carballo Herrera es un verdadero héroe, digno del respeto de la humanidad.
L'infirmier de Cienfuego Rubén Carballo Herrera est un véritable héros, que l'humanité toute entière devrait honorer. Il est difficile de fixer les yeux d'un homme lorsque tu sais qu'il va partir défier la mort. Je suis venu, j'ai vu s'agiter un groupe de blouses blanches avec des petits drapeaux à la main, j'ai ajusté ensuite mes lunette. Aussitôt que je fus face à eux, un visage familier m'apparut, j'abaissai mon appareil avec la même appréhension que le célèbre Korda prenant la photo du CHE. Si, si, je connaissais cet homme, mais depuis quand et où.....Depuis son dernier départ, en Afrique, où il était parti pour affronter le Ebola. "Que fais-tu ici?", me demanda-t-il. "Compagnon, c'est moi qui te demandes : toi, que fais-tu ici? Tu vas encore défier la mort," lui répondis-je.
Il sourit avec la tranquillité des plus courageux et me dit :" Nous partons en Italie, et ne t'en fais surtout pas, nous reviendrons, et nous continuerons de lutter pour la vie".
Soudain se firent entendre les notes de l'hymne de Bayamo. Et pendant que nous reprenions le chant, je pensais en moi-même: "Quel honneur , quelle foi en la vie, de chanter ces vers ici, maintenant, au moment de partir. Que penseraient Perucho et Cespedes s'ils le voyaient, là. Quelle chance est la mienne de vivre ce privilège!
La scène prit fin. Puis sur le chemin de la gloire qui est le sien, avant de nous séparer, il me regarda à nouveau et ajouta:" Photographe, comme je te l'ai déjà dit à l'époque, pour faire ce que je fais, il faut avoir une sacrée paire de c....." VIVE CUBA !
Peut-être qu'aujourd'hui ce nom ne dit rien à des millions de gens, mais je déclare que l'infirmier de Cienfuego, Rubén Carballo Herrera est un véritable héros, digne de l'admiration de l'humanité toute entière.
Traduit du blog Cubadate par Pedrito
Note de P.: Écrasé, asphyxié par son voisin impérialiste, CUBA, malgré sa pauvreté, avec ses médecins, ses infirmiers, ses médicaments, continue de prêter main forte à tous les pays qu'il peut aider. Une sacrée leçon, non?
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