Emmanuel Macron a obéi aux diktats du Medef, un point c'est tout
Le 11 mai 2020, le président de notre mauvaise république prescrit un traitement de choc en faveur du patronat
Mais fallait-il en espérer vraiment autre chose? Entre la Bourse et la Vie, le choix politique du palais de l'Elysée est fait.
Crèches,
écoles et lycées ouvriront. Ainsi, les parents, autorisés à s'absenter
pour garder leurs enfants chez eux, pourront retourner au turbin. Dans
les transports en commun, on trouvera des masques pour faciliter celles
et ceux qui les empruntent pour aller bosser. Les ordonnances du 25 mars
et le coup de rabot monumental sur le Code du travail seront mis en
mouvement.
L'ex-banquier
d'affaires, justement aux affaires de la France, va accorder l'aumône
aux foyers fragiles et aux étudiants en grande précarité. En revanche,
il ne compte toujours pas mettre à contribution les plus riches et le
grand patronat. Celui-ci continuera à dégueuler des dividendes à ses
actionnaires en pleine crise sociale.
Ce
dont a besoin en urgence notre pays est une conférence nationale
d'augmentation des salaires et des prestations sociales. C'est
l'abolition de la précarité au travail et l'embauche massive des
travailleurs, en passant par une formation accélérée. C'est la
revalorisation immédiate de notre protection sociale et des services
publics. C'est taxer les plus riches et le capital pour le progrès
social, éducatif, culturel et alimentaire.
Pour cela, il n'y a que la lutte des classes, celles des exploités contre le capitalisme.
Le Medef avait exigé avant l'allocution télévisée d'Emmanuel Macron et celui-ci s'est purement exécuté.
Si nous ne réagissons pas, le jour d'Après sera pire que celui d'Avant
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire