Lundi 13 Avril 2020
Selon un bilan actualisé dimanche par le Comité national de direction de la prévention et de la lutte contre le COVID-19, le Vietnam n’a détecté aucun nouveau cas de contamination le 12 avril au matin. Le journal allemand, Frankfurter Allgemeine Zeitung, décrit la situation
Le Vietnam reçoit moins d'attention que la Chine où Cuba, deux
pays socialiste à la pointe de la lutte contre le Covid-19, malgré les
très bonnes premières mesures de prévention de l’épidémie. Voilà les
informations disponibles d'après le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Le Vietnam a réussi malgré des obstacles budgétaires, la forte densité de la population et un système de santé prétendument moins développé que beaucoup d'autres pays a remporter de belles victoires contre le Covid-19.
Deux vagues de Covid-19 et aucun décès
Le Vietnam a fermé toutes les écoles au début de l'épidémie, mis en quarantaine les personnes infectées et celles en contact étroit avec ces dernières ainsi qu’isolé les zones abritant des personnes infectées.
"Le souvenir de l'épidémie de SRAS au Vietnam est encore vif. C’est la raison pour laquelle le pays a été très prudent dès le départ pour évaluer la situation épidémique en Chine", a déclaré Todd Pollack, expert en maladies infectieuses à l'Université de médecine d’Harvard.
Grâce à ces mesures, le Vietnam n'a initialement enregistré que 16 cas. Le 25 février, le pays a annoncé que tous les patients étaient guéris. Il n'y a eu aucun nouveau cas en trois semaines. "Si la lutte contre le COVID-19 était une guerre, nous avons gagné la première bataille", a déclaré alors le vice-Premier ministre Vu Duc Dam.
L'épidémie apparaît pour la deuxième fois au Vietnam à cause d'un retour d'Europe. De nombreux autres passagers du même vol ont également été infectés.
Depuis le "retour du virus", le Vietnam a renforcé les mesures de protection. Tous les étrangers doivent être isolés pendant 14 jours. Des dizaines de milliers d'autres liées à des personnes positives sont isolés dans des centres spéciaux ou chez eux.
Quiconque est déjà allé dans les pays européens touchés n'est pas autorisé à entrer au Vietnam. Le 30 mars, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé aux villes de se préparer à l'isolement. Et depuis le 1er avril, l'ensemble du pays est confiné pour 15 jours minimum. Les gens ne sont autorisés à sortir sauf pour acheter des produits ou travailler dans des industries essentielles.
Mobilisation totale de la population, dépistages massifs, masques distribués en masse, confinement et contrôle social
L'une des raisons du succès du Vietnam est d’avoir su mobiliser le peuple pour lutter contre l’épidémie à travers des campagnes médiatiques et des messages. La surveillance joue aussi un rôle important. Le Vietnam a mis en œuvre une application mobile où tous les citoyens déclarent leur état de santé. Ceux qui font des déclarations incorrectes peuvent être passibles de sanctions. De nombreuses personnes diffusant de fausses informations ont également été sanctionnées.
Les habitant.e.s portent des masques dans les lieux publics. Le gouvernement a également mobilisé rapidement du personnel médical et militaire.
A ce jour, le Vietnam n'a enregistré aucun décès.
Le Vietnam a réussi malgré des obstacles budgétaires, la forte densité de la population et un système de santé prétendument moins développé que beaucoup d'autres pays a remporter de belles victoires contre le Covid-19.
Deux vagues de Covid-19 et aucun décès
Le Vietnam a fermé toutes les écoles au début de l'épidémie, mis en quarantaine les personnes infectées et celles en contact étroit avec ces dernières ainsi qu’isolé les zones abritant des personnes infectées.
"Le souvenir de l'épidémie de SRAS au Vietnam est encore vif. C’est la raison pour laquelle le pays a été très prudent dès le départ pour évaluer la situation épidémique en Chine", a déclaré Todd Pollack, expert en maladies infectieuses à l'Université de médecine d’Harvard.
Grâce à ces mesures, le Vietnam n'a initialement enregistré que 16 cas. Le 25 février, le pays a annoncé que tous les patients étaient guéris. Il n'y a eu aucun nouveau cas en trois semaines. "Si la lutte contre le COVID-19 était une guerre, nous avons gagné la première bataille", a déclaré alors le vice-Premier ministre Vu Duc Dam.
L'épidémie apparaît pour la deuxième fois au Vietnam à cause d'un retour d'Europe. De nombreux autres passagers du même vol ont également été infectés.
Depuis le "retour du virus", le Vietnam a renforcé les mesures de protection. Tous les étrangers doivent être isolés pendant 14 jours. Des dizaines de milliers d'autres liées à des personnes positives sont isolés dans des centres spéciaux ou chez eux.
Quiconque est déjà allé dans les pays européens touchés n'est pas autorisé à entrer au Vietnam. Le 30 mars, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a demandé aux villes de se préparer à l'isolement. Et depuis le 1er avril, l'ensemble du pays est confiné pour 15 jours minimum. Les gens ne sont autorisés à sortir sauf pour acheter des produits ou travailler dans des industries essentielles.
Mobilisation totale de la population, dépistages massifs, masques distribués en masse, confinement et contrôle social
L'une des raisons du succès du Vietnam est d’avoir su mobiliser le peuple pour lutter contre l’épidémie à travers des campagnes médiatiques et des messages. La surveillance joue aussi un rôle important. Le Vietnam a mis en œuvre une application mobile où tous les citoyens déclarent leur état de santé. Ceux qui font des déclarations incorrectes peuvent être passibles de sanctions. De nombreuses personnes diffusant de fausses informations ont également été sanctionnées.
Les habitant.e.s portent des masques dans les lieux publics. Le gouvernement a également mobilisé rapidement du personnel médical et militaire.
A ce jour, le Vietnam n'a enregistré aucun décès.
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