Mercredi 1 Avril 2020
Marco Aurélio Mello, magistrat à la Cour suprême du Brésil, a adressé au Procureur général de la République une demande de suspension de 180 jours du président Jair Bolsonaro pour avoir commis diverses actions mettant le pays en danger face à l'urgence sanitaire liée au Covid-19 - traduction Nico Maury
Marco Aurélio Mello, magistrat à la Cour suprême du Brésil, a
envoyé au bureau du procureur général une plainte pénale déposée par
Reginaldo Lopes, député du Parti des Travailleurs de l'État du Minas
Gerais contre le président Bolsonaro.
Lopes a officiellement informé la Cour suprême fédérale du Brésil des actes criminels présumés commis par Jair Bolsonaro, liés à sa conduite irresponsable dans la gestion de la pandémie de Covid-19.
Le parlementaire considère que le président a mené des actions susceptibles de favoriser la propagation du virus.
Les événements dénoncés contre Bolsonaro sont publics et notoires, étant donné la répercussion médiatique de leurs appels à des rassemblements et à continuer à fréquenter des places, des centres commerciaux et autres lieux publics.
À cela s'ajoute sa réticence à adopter des mesures d'isolement social et sa minimisation de l'épidémie, qui ont tous été critiqués et contredits par sa propre équipe gouvernementale.
Ces comportements, qui, selon Lopes et son parti, violent le droit pénal brésilien, figurent dans la plainte déposée, qui a reçu le feu vert de la Cour suprême pour sa saisine du ministère public.
Lorsque les faits sont portés à la connaissance du parquet, cet organe doit les évaluer et, s'il estime que l'enquête est fondée, d'en informer le parlement, compte tenu de l'immunité dont jouit Jair Bolsonaro pour sa haute fonction.
La Chambre des député.e.s peut autoriser ou non le traitement, toujours sur la base des faits dénoncés et des preuves existantes. S'il autorise l'ouverture d'une enquête, il peut interdire immédiatement à Bolsonaro d'exercer sa fonction pour une durée de 180 jours.
Auparavant, le Parti des Travailleurs avait envoyé à la Commission interaméricaine des droits de l'homme une lettre les informant des mêmes événements, en violation du droit fondamental des Brésilien.ne.s à la vie et à la santé.
Ce n'est pas la première décision judiciaire portant sur la conduite du gouvernement Bolsonaro face à la pandémie. Ces derniers jours, un juge fédéral à Rio de Janeiro a ordonné au président de suspendre une campagne publicitaire promue par la présidence, dans laquelle il était appelé à ne pas respecter la quarantaine
Lopes a officiellement informé la Cour suprême fédérale du Brésil des actes criminels présumés commis par Jair Bolsonaro, liés à sa conduite irresponsable dans la gestion de la pandémie de Covid-19.
Le parlementaire considère que le président a mené des actions susceptibles de favoriser la propagation du virus.
Les événements dénoncés contre Bolsonaro sont publics et notoires, étant donné la répercussion médiatique de leurs appels à des rassemblements et à continuer à fréquenter des places, des centres commerciaux et autres lieux publics.
À cela s'ajoute sa réticence à adopter des mesures d'isolement social et sa minimisation de l'épidémie, qui ont tous été critiqués et contredits par sa propre équipe gouvernementale.
Ces comportements, qui, selon Lopes et son parti, violent le droit pénal brésilien, figurent dans la plainte déposée, qui a reçu le feu vert de la Cour suprême pour sa saisine du ministère public.
Lorsque les faits sont portés à la connaissance du parquet, cet organe doit les évaluer et, s'il estime que l'enquête est fondée, d'en informer le parlement, compte tenu de l'immunité dont jouit Jair Bolsonaro pour sa haute fonction.
La Chambre des député.e.s peut autoriser ou non le traitement, toujours sur la base des faits dénoncés et des preuves existantes. S'il autorise l'ouverture d'une enquête, il peut interdire immédiatement à Bolsonaro d'exercer sa fonction pour une durée de 180 jours.
Auparavant, le Parti des Travailleurs avait envoyé à la Commission interaméricaine des droits de l'homme une lettre les informant des mêmes événements, en violation du droit fondamental des Brésilien.ne.s à la vie et à la santé.
Ce n'est pas la première décision judiciaire portant sur la conduite du gouvernement Bolsonaro face à la pandémie. Ces derniers jours, un juge fédéral à Rio de Janeiro a ordonné au président de suspendre une campagne publicitaire promue par la présidence, dans laquelle il était appelé à ne pas respecter la quarantaine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire