.....Avec la pandémie, les ventes de bunkers s’envolent
Outre-atlantique, la demande en bunkers et autres abris sécurisés n’a jamais été aussi forte, rapporte le Los Angeles Times. Et le catalogue des fabricants s’étoffe avec des versions de luxe et des solutions de confinement collectives.
Du
désinfectant pour les mains ? Bien sûr. Des masques ? Parfait. Mais
alors que le coronavirus se répand, les riches investissent dans des
moyens de protection beaucoup plus extrêmes : les bunkers. Dans tout le
pays, la demande et les ventes de bunkers et d’abris explosent.
La
plupart sont équipés de systèmes spéciaux de purification de l’air qui,
espèrent les acheteurs, se révéleront utiles pour tenir à l’écart un
virus censé pourvoir survivre pendant plusieurs heures à l’air. Et, pour
ceux qui redoutent un effondrement sociétal après la pandémie, rien ne
vaut l’accès à une salle sécurisée avec l’équivalent d’une année de
vivres pour avoir l’esprit tranquille.
La pandémie, argument marketing
Les
bunkers n’ont rien de nouveau. Des dizaines de milliers d’Américains se
sont construit des abris antiatomiques privés au plus fort des tensions
liées à la guerre froide. Dans les régions balayées par les tornades,
la demande d’abris, souterrains ou non, est constante. En règle
générale, les prix s’échelonnent de 3 000 à 11 000 dollars.
Mais
face au nouveau virus qui attise les angoisses, les fabricants
produisent à la chaîne des espaces sécurisés dotés d’un confort réservé
d’ordinaire aux demeures des plus riches. Gary Lynch, gérant de Rising
S Bunkers, une entreprise texane, assure que son téléphone ne cesse
de sonner.
Aussi impopulaire que soit le coronavirus, en matière de publicité, il est aussi vendeur qu’un tube des Backstreet Boys dans les années 1990, dit-il. Les gens en sont dingues.”
Une
des premières personnes à l’avoir appelé a acheté un bunker le jour
même. Peu après, un client du Japon a commandé un millier de systèmes de
purification de l’air anti-NBC [nucléaire-bactériologique-chimique],
faits sur mesure par sa société.
Comparables à ceux qui sont
utilisés dans les hôpitaux, les systèmes anti-NBC classiques aspirent
l’air et en éliminent les particules nocives, comme les bactéries ou la
poussière des retombées nucléaires, fournissant un air purifié
(Courrier international)
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