Ce n'est pas à l'Elysée, ce n'est pas à Matignon que nous obtiendrons satisfaction à nos revendications!
Le "Ségur de la santé"
fait du surplace. Aucune proposition chiffrée du gouvernement sur les
augmentations de salaire et les créations de postes. Ce ne sont pas des
négociations qui se sont ouvertes au ministère de la Santé, mais le
ronron entre "partenaires sociaux" autour de "discussions de salon",
comme le dit dans son billet quotidien le médecin urgentiste CGT
Christophe Prudhomme. Aujourd'hui, autre négociation, mais au palais de
l'Elysée.
L'ex-banquier
d'affaires et gérant de la banque Rothschild, qui y trône, a convié les
syndicats CFDT, CGT, FO, CGC, CFTC et Unsa et les organisations
patronales Medef, CPME, U2P, FNSEA pour soi-disant préserver l'emploi.
Après
l'approbation par le pouvoir des riches et du patronat du plan de casse
organisé par Renault, société dont l'Etat est le principal actionnaire,
on ne peut que douter fortement de cette négociation dite sociale.
Ci-dessous, Renault à Choisy-le-Roi, en lutte contre sa disparition.
Et
malheureusement, Renault n'est que l'arbre qui cache les outils made in
Macron pour faire supporter la crise au monde du travail. Entre les
ordres du patronat à son commis de l'Elysée (prolongation du temps travail, baisse des salaires, retour sur le 13ème mois, les rtt et les congés, précarisation et licenciements)
et les revendications légitimes des derniers de cordée, depuis mai
2017, le pouvoir a choisi le côté du capital dans le combat de classes.
Qu'attend-t-on pour déconfiner les luttes? Je dis ça, mais ce n'est pas pour rien.
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