RENAULT : le nouveau PDG un pur produit du système, le sérail capitaliste !
L'impétrant tel que présenté par la presse bourgeoise, en l'occurrence CAPITAL, manager et chatelain dans le vignoble, en ligne directe avec le Vatican en 2015
Le
nouveau PDG de Renault - après la chute de Ghosn - est un pur produit
du sérail des dirigeants des grandes entreprises, chargés par temps
lourd de tailler dans les effectifs.
Toujours choisi à l'insu de son gré, aux plus hautes responsabilités par les plus hautes fortunes du pays.
Aujourd'hui,
de manière " humaniste " il est chargé de réorganiser Renault en
liquidant des emplois massivement TOUT en prétendant sauver l'entreprise
ET encaisser les deniers publics, sans avoir de compte à rendre à la
nation.
Pas sûr que l'entourloupe fonctionne si l'on prend en compte la réaction des travailleurs et du peuple ce week-end à Maubeuge !
Jean-Dominique
Sénard, ce grand discret travaillera avec avec Thierry Bolloré,
directeur général adjoint du groupe. Voici ce que vous ne savez sûrement
pas sur ce gestionnaire rigoureux et réputé humaniste.
C’est officiel, Jean-Dominique Senard va prendre la tête de Renault. Le futur ex-président de Michelin aura fort à faire. A commencer par renouer les liens distendus avec Nissan - depuis l’arrestation en novembre dernier de Carlos Ghosn et sa récente démission - et relancer le groupe qui subit les turbulences du secteur automobile.
C’est officiel, Jean-Dominique Senard va prendre la tête de Renault. Le futur ex-président de Michelin aura fort à faire. A commencer par renouer les liens distendus avec Nissan - depuis l’arrestation en novembre dernier de Carlos Ghosn et sa récente démission - et relancer le groupe qui subit les turbulences du secteur automobile.
Jean-Dominique
Senard, est entré chez Michelin comme directeur financier en 2005. Six
ans plus tard, il en devient le premier gérant non issu de la famille
fondatrice. Toujours tiré à quatre épingles, d’une délicatesse et d’une
courtoisie délicieusement surannées, cet HEC de 65 ans avait travaillé
auparavant dans les directions financières de grands groupes comme
Total, Saint-Gobain et Pechiney.
(Son sale boulot à Pechiney)
“Chez
Pechiney, j’ai vécu l’épreuve humaine la plus dure de ma carrière”,
raconte Jean-Dominique Senard. Quand le canadien Alcan a lancé une OPA
hostile sur le groupe sidérurgique en 2004, c’est lui qui a été chargé
de fusionner les deux ensembles. A la clé, des centaines de suppressions
de postes, notamment dans les sièges en France. Dix ans plus tard,
certains collègues racontent comment il a tenté de sauver le maximum
d’emplois. “Il s’est battu bec et ongles pour préserver les salariés”,
confie une ancienne collaboratrice. La mission finira par l’épuiser :
alors que l’encre des accords signés avec les syndicats n’était pas
encore sèche, il téléphonera à Travis Engen, le patron d’Alcan, pour lui
annoncer son départ.
(Son coup de foudre pour Edouard)
C’est
un coup de fil dont il se souvient encore. Trois semaines après son
départ de Pechiney, JDS recevait un appel d’Edouard Michelin en
personne. “J’ai cru à une blague”, se souvient-il. Les deux hommes se
rencontrent et se découvrent des points communs : même analyse de
l’industrie, même vision sociale du management.
Dès
lors, Edouard Michelin va tout faire pour que son nouvel ami prenne la
direction financière du groupe. Au point de le rappeler pendant ses
vacances, alors qu’il était sous la tente avec son épouse dans un coin
perdu d’Afrique du Sud, en 2005. “Nous nous sommes mis d’accord ce
jour-là, sur une simple parole”, se raconte-t-il. On connaît la suite :
le décès accidentel d’Edouard Michelin, un an plus tard, propulsera
Michel Rollier au poste de gérant (l’équivalent de P-DG dans la
commandite), tandis que Jean-Dominique Senard deviendra cogérant aux
côtés de Didier Miraton.
(Sa victime collatérale)
Promis,
il n’y est pour rien ! Quand on lui parle de la démission de Didier
Miraton pendant l’été 2011, Senard l’affirme, la main sur le cœur : “Je
suis tombé de ma chaise en apprenant que j’étais choisi pour succéder à
Michel Rollier.” Entre 2007 et 2011, les deux lieutenants s’étaient
pourtant partagé les rôles et les ambitions. A Miraton, arrivé en 1982
chez Michelin, les pneus de tourisme et la recherche. A JDS les pneus
pour poids lourds et les produits spécialisés pour avions ou engins de
chantier.
Mais
c’est le petit nouveau que les huit membres du conseil de surveillance,
dont Pierre Michelin, Laurence Parisot ou Louis Gallois, ont fini par
adouber. Sur proposition de Michel Rollier, faut-il préciser.
“Jean-Dominique et Didier n’étaient pas en compétition, ce n’est pas le
genre de la maison”, nous assure aujourd’hui l’ancien gérant. Dommage
que Didier Miraton, aujourd’hui administrateur du semencier Vilmorin,
n’ait pas répondu à nos demandes d’interview…
Son deuxième métier : viticulteur
A
Saint-Rémy-de-Provence, la famille possède une grande propriété
agricole et son château, transmis de génération en génération depuis
trois cent cinquante ans. Le clou ? Un vignoble de 18 hectares, où est
produit sous la supervision de M. Senard père un vin de pays des
Bouches-du-Rhône, le Domaine de Lagoy. Impliqué dans la vie locale, il
s’est fait élire conseiller municipal sur une liste de centre droit dans
les années 1990. “Pour moi, c’était surtout une étiquette agricole”,
souligne le châtelain, qui adorait les veillées avec les paysans du
coin.
Sa ligne directe avec le Saint-Siège
Comte
par la grâce de Dieu, JDS a beaucoup oeuvré en tant que membre de la
Réunion de la noblesse pontificale (RNP). Une association très chic,
dont les compagnons jouissent d’un titre de noblesse héréditaire donné
par les papes pour services rendus à l’Eglise. Jean-Dominique Senard a
œuvré pour lui donner une dimension plus internationale et la faire
entrer dans la Cilane : la Commission d’information et de liaison des
associations nobles d’Europe. Royal.
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