Masques (suite), pas fin,
autres inégalités scandaleuses
Du masque comme filtre
d'écrémeuse
ou le virus
auxiliaire de sélection sociale.
Les associations d'étudiants s'alarment à juste titre :
Le budget masque va s’ajouter aux dépenses traditionnelles.
31,75 €
par mois. À raison de trois masques jetables par jour, c’est
l’évaluation du budget gestes barrières effectuée par la Fage
(Fédération des associations générales étudiantes), à l’occasion de sa
traditionnelle étude sur le coût de la rentrée universitaire, publiée ce
lundi. L’Unef (Union nationale des étudiants de France), qui a sorti le
même jour sa propre évaluation, s’attend également à un alourdissement des dépenses liées à la crise sanitaire, estimant de son côté le budget masque à 230 € par an.
Les
deux organisations étudiantes attirent l’attention sur le fait que les
étudiants risquent, par manque de moyens, d’être contraints de porter le
même masque plusieurs jours d’affilée. Avec de grosses interrogations
sur la protection réelle qu’apporteront ces équipements dans ces
conditions.
En
notant de plus que cela parait normal, alors que c'est une des
indécences du système, la moitiés des jeunes poursuivant des études
doivent travailler avec le plus souvent des contrats précaires les
écartant de la médecine du travail.
La
quasi totalité de ces jeunes devant financer leurs études étant liés au
catégories sociales les plus défavorisées et selon le ministère de la
santé les plus exposés aux risques épidémiques.
La
nature de classe de la politique du pouvoir est sur cet aspect aussi à
mettre dans le champ des projecteurs la question du rassemblement pour
renverser le système passe aussi par la prise en compte de cette réalité
là.
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