Comme nous n'attendions rien de Macron nous n'avons pas été déçus. Mais le spectacle est venu de la salle, c'est à dire des journalistes qui lui faisaient face.
On aurait pu imaginer que leurs questions auraient aussi porté sur la pertinence des mesures et le nombre de lits disponibles. Nous avons eu droit à des répétiteurs du maître, une leçon sur le parfait confiné, y compris sur la façon de se laver les dents et les mains, le nombre d'invités à accueillir, le montant des amendes pour les fortes têtes n'étant pas la tête d'affiche.. Macron moins belliqueux que la première fois a multiplié les nuances. Bien sûr si on est une famille de 9 , limiter à 6 ne s'applique pas. Pour le couvre feu il faudra du doigté. Renvoyer les gens chez eux avec doigté lorsqu'ils ne seront pas d'accord , nous aurions aimé le mode d'emploi.
Il y a bien eu un ersatz de débat mais pas sur la santé, la manifestation des soignants, les besoins criants faisant apparaître l'incurie. Dans un monde où tout est fait pour les riches et l'individu, le collectif a été mis en avant avec beaucoup d'insistance. Le collectif justifie tout, le couvre feu, la sociabilité des jeunes mise à mal, 1500 euros d'amende pour les récidivistes. Le seul commencement de début d'ébauche de critique a porté sur la fermeture des bars et restaurants, c'est d'ailleurs le seul domaine où la rue s'est exprimée.
Cette conception datée de l'information a de telles limites que les valets eux même ont du convenir que la mise en application serait ardue. La réponse de Macron, soyons unis, ne manque pas de sel pour un artisan du séparatisme , et aura bien du mal à convaincre.
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