« Nouvelle aube pour Haïti » : nouvelle preuve du plan d’assassinat de Jovenel Moise

• Danielle Bleitrach Blog Histoire et Société
  
• 18 juillet 2021

C’est la même mafia de Miami qui a planifié l’assassinat du président de Haïti et la déstabilisation de Cuba, mais pas avec les mêmes adversaires… Dans un cas, celui de Haïti, c’est un des aspects de ce Miami Vice, le trafic de drogue que pratiquent presque officiellement ces gens-là. Le président de Haïti complètement acquis à ces trafiquants s’est-il montré trop gourmand c’est probable. Les mêmes partout viennent apporter leurs troupes de paramilitaires, leurs liens avec le crime organisé, ses voyous et un certain du monde du spectacle comme du sport, pour soutenir des coups d’Etat comme ils l’ont fait en Bolivie avec l’appui des ambassades des Etats-Unis et leur relations privilégiés avec l’oligarchie, utraconservatrice, raciste… Pour mesurer l’horreur de tout cela il faut avoir vu Haïti, la misère de sa population, les trafics frontaliers, j’ai vécu cette peur et la douleur du peuple haïtien, je ne l’oublierai jamais et c’est ce monde crapuleux que nos médias transforment en défenseurs de la démocratie (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

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Les autorités et les médias révèlent de nouveaux développements concernant l’assassinat de l’ancien président haïtien

Michèle de Mello Le Brésil en fait | Caracas (Venezuela) |

En Haïti, les enquêtes avancent et de nouveaux personnages sont identifiés comme suspects dans l’affaire de l’assassinat du président Jovenel Moise le 7 juillet. Selon des enregistrements diffusés par le Washington Post, le crime a été planifié lors d’une réunion à Miami, aux États-Unis, sous le nom de « Nouvelle aube pour Haïti ». La première version de la Police nationale d’Haïti indiquait que le coup a été préparé en République dominicaine.

Christian Emmanuel Sanon,un prisonnier accusé d’être l’auteur intellectuel du crime, a rencontré des représentants de deux sociétés américaines, le Worldwide Investment Development Group et CTU Security, qui auraient été engagés pour envoyer des armes dans le pays des Caraïbes et former les paramilitaires colombiens qui ont exécuté Moise.

Worldwide est enregistré au nom de l’homme d’affaires équatorien Walter Veintimilla. CTU Security appartient à l’homme d’affaires vénézuélien Antonio Intriago, qui a servi l’opposant Juan Guaidó. Les deux sociétés de sécurité privées américaines auraient offert le transport et l’hébergement à Port-au-Prince à des mercenaires, selon les enquêtes.

Le chef de la Police nationale haïtienne, Leon Charles, a déclaré qu’Intriago s’était rendu plusieurs fois de Miami (États-Unis) à Haïti pour signer le contrat avec les paramilitaires.

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Le Pentagone a admis que certains des paramilitaires colombiens qui ont commis le crime avaient été entraînés par l’armée américaine.

Selon un rapport d’enquête publié dans le Washington Post, le contrat prévoyait que CTU Security paierait 208 454 dollars et Worlwide 656 922 dollars pour effectuer la transaction.

Les deux compagnies seraient également responsables de l’envoi de personnel militaire américain en Haïti dans les 72 heures suivant la prise du pouvoir par Sanon. Chaque soldat serait facturé entre 1500 $ et 3000 $ par jour. La valeur totale de l’opération s’élèverait à 83 milliards de dollars des États-Unis (environ 456 milliards de rand).

Version de la Colombie

Le directeur national de la police colombienne, Jorge Luis Vargas, a répété que, selon les enquêtes, la réunion de planification de la criminalité avait eu lieu à Miami, en Floride.

Mais la police colombienne indique que l’ancien fonctionnaire du ministère haïtien de la Justice Joseph Félix Badio serait le véritable auteur intellectuel du crime. L’audio intercepté indique que le responsable haïtien avait ordonné à deux anciens militaires colombiens, Germán Rivera (emprisonné en Haïti) et Duberney Capador (tué en Haïti) d’assassiner Moise.

Ils indiquent également que Rivera aurait reçu au moins 50 000 $ pour les transferts Western Union directement de Miami. The mercenaries reportedly stayed in a hotel and later rented a house near the Haitian presidential residence for their training.