mardi 20 juillet 2021

Un manifestant tient une pancarte indiquant "Non au pass sanitaire" lors d'une manifestation, à Paris, le 17 juillet 2021, contre les nouvelles mesures de sécurité contre le Covid-19 prises par Emmanuel Macron.

Soyons clairs : en ce concerne la pandémie, le vaccin est, sans nul doute le moyen le plus efficace de lutte contre le vrus covid 19. Le mouvement populaire, qui se développe depuis le 14 juillet dans les rues de nos villes  vise non pas les vaccins, mais l'obligation faite aux citoyens de présenter  un pass sanitaire pour jouir d'une vie normale.

En cas de défaut, il leur est  interdit de participer aux activités multiples de la cité.

Cette discrimination est incompatible avec les libertés individuelles reconnues à chacun.

La campagne de vaccination entreprise par les pouvoirs public depuis des mois se heurte à l'improvisation des pouvoirs publics. Délais exigés pour les rendez-vous, des vaccins pas toujours disponibles, l'absence incroyable d'un vaccin français, l'embargo mis à l'encontre de ceux produits en Russie et en Chine pour des raisons idéologiques, la proximité entre les sphères du pouvoir et les intérêts financiers des labos, tout cela a créé un doute sur  les capacités des autorités politiques à mettre fin à l'épidémie.

D'autre part, la volonté du pouvoir macronien d'utiliser la peur engendrée par la diffusion du virus, pour museler le peuple français et détruire ses forces de résistance a été manifeste depuis le début de l'épidémie. A la télé, sur les chaînes publiques, à longueur d'émission, des toubibs patentés livraient au public les infos les plus anxiogènes : il fallait faire admettre au public les mesures de restriction des libertés prises par Macron et son clan.

Pendant ce temps-là, les hôpitaux et leur personnel soignant étaient débordés : faute de lits massivement supprimés pour cause de rentabilité, d'infirmiers non recrutés, ce fut le chaos dans les services hospitaliers : des malades transportés en TGV vers des services en province réputés moins chargés...

Et de nous répeter que nous en avions pour longtemps. Et de nous avertir que les vaccins, ceux mis au point en Russie et en Chine, n'avaient pas d'efficacité prouvée et qu'il fallait pour longtemp, s'en méfier. 

Après nous avoir dit que le masque était inutile, car la France en manquait cruellement faute d'avoir renouveler les stocks, changement de musique : c'était devenu le plus sûr moyen de lutter contre la propagation de la maladie avec une mobilisation des entreprises artisanales, alors que la seule usine, qui en fabriquait en France, fermait ses portes sans veto du gouvernement.

Et puis les labos US, allemands et britanniques ont lancé leurs vaccins. Et ce fut la ruée pour en commander par dizaines et dizaines de millions de doses, par l'ntermédiaire de l'Union européenne. Plus question de délais pour les tester. 

Et ce fut l'alternance des périodes de strict couvre-feu, chacun chez soi enfermés, du télé travail à volonté...Une sombre nuit était tombé sur la France.

Puis ce fut  l'embellie de l'été dernier, avant de replonger dans l'obscurité des interdits. Ca allait de mal en pis. et les autorités parlaient de bloquer à nouveau l'économie. Et d'un jour sur l'autre, tout a changé : le MEDEF à dit non pour maintenir les dividendes et les hauts taux de profit. Bien sûr, Macron a  changé son fusil d'épaule. Retour à l'usine, au bureau, à l'atelier. Les écoliers, comme leurs mamans, doivent travailler.

Le ton était donné !

Comment dans ces conditions faire confiance au gouvernement, et à Macron, principalement ?

On conteste tout venant d'eux. Et malheureusement le vaccin, comme si c'était eux qui l'avaient inventé.

Ne nous trompons pas de cible. Ce n'est pas le vaccin, c'est le "pass" à Macron  qu'il faut viser.

Jean LEVY  blog "çà n'empêche pas Nicolas"

 

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