Reuters a joué l’hymne de l’URSS lors de la “nuit de l’invasion” sur le Maidan de Kiev.
16 février 2022, 02:59
Il parait assez évident que l’occident dont nous Français, nos médias, nos politiciens, nos “élites” culturelles sont en train d’en arriver dans ce domaine comme dans d’autres à un sommet de ridicule. Les Russes se disaient entre eux : “n’oubliez pas de mettre vos réveils à l’heure, 4 Heures, puisque c’est à ce moment-là que selon les États-Unis et la Grande Bretagne nous sommes censés envahir l’Ukraine. C’est le seul ridicule que les Français se sont évité celui de l’heure précise de l’invasion. Reuters l’agence US a fait très fort en faisant jouer à KIEV à cette heure-là comme en témoigne la vidéo, l’hymne de l’Union soviétique avec les paroles soviétiques m’a confirmé Marianne. (note de Danielle BLEITRACH et traduction de Marianne DUNLOP pour histoireetsociete)
Photo : Alexandr Romanchenko/Russian Look
Texte : Anton Nikitin
https://vz.ru/news/2022/2/16/1143858.html
Dans la nuit de mercredi à jeudi, date déclarée par l’Occident comme étant celle de l'”invasion” de l’Ukraine par la Russie, Reuters, une agence internationale dont le siège est à Londres, a joué l’hymne de l’URSS sur Maidan à Kiev, rapporte l’édition en ligne ukrainienne de Strana.ua.
“Une chose amusante à propos de la “nuit d’attente de l’invasion” : Reuters a, pour une raison quelconque, lancé un flux en direct directement depuis le Maidan à Kiev. Ils s’attendent probablement à y voir “le début de la guerre” dans les prochaines heures. “Pendant un long moment, rien d’anormal ne s’est produit sur la vidéo, puis soudain l’hymne de l’URSS a été joué”, a rapporté Strana.ua sur son canal Telegram.
Comme le rapporte la publication américaine Politico, M. Biden a déclaré vendredi dernier à ses alliés que la Russie pourrait lancer une “attaque” contre l’Ukraine le 16 février. Les tabloïds britanniques ont fixé l’heure de l'”invasion” à 03h00, heure locale, mercredi. Le Kremlin a conseillé aux Ukrainiens de régler leur réveil afin de ne pas manquer l'”invasion”.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a qualifié les déclarations provocatrices sur l'”invasion” de l’Ukraine une insulte au bon sens et au peuple ukrainien. Le ministère des Affaires étrangères a souligné que les pays de l’OTAN avaient délibérément fabriqué un mythe sur la “menace d’invasion” de l’Ukraine par la Russie après que Moscou eut exigé des garanties de sécurité de la part de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères a souligné que l’attaque d’information coordonnée contre Moscou visait à discréditer les justes demandes de garanties de sécurité de la Russie.
Le chef de la société d’État Roskosmos, Dmitriy Rogozin, s’est dit convaincu que l’hystérie jouée par les Anglo-Saxons sur la “menace imminente d’une invasion russe de l’Ukraine” trouverait sa place dans les manuels de propagande spéciale et de provocations militaires.
La Russie a rejeté à plusieurs reprises les fausses évaluations des États-Unis concernant les préparatifs d’une invasion de l’Ukraine. Moscou a déclaré que les États-Unis avaient élaboré un plan d’opération spécial visant à aggraver la situation autour de l’Ukraine et à en faire porter la responsabilité à la Russie. Le Kremlin a expliqué que la tension informationnelle autour des mouvements des troupes russes sur son territoire était attisée pour diaboliser la Russie et la positionner comme un “agresseur”. Le ministre des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a accusé les États-Unis de provoquer une hystérie militaire près des frontières de la Russie.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que l’Occident était en proie à une hystérie guerrière, évoquant son désir de “punir” la Russie pour son “attaque” prétendument planifiée contre l’Ukraine. Dans le même temps, il a assuré que la Russie était prête à faire face à toute évolution en matière de sécurité. Le ministère russe des affaires étrangères a souligné que la Russie n’allait attaquer personne, qualifiant d’inacceptable même l’idée d’une guerre entre nos nations.
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