jeudi 17 mars 2022


Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Ce n'est pas aux travailleurs, salariés et retraités, de payer le prix de la guerre et l'inflation

La guerre en Ukraine et les sanctions contre  son agresseur, la Russie de Poutine, conduisent à une envolée des tarifs de l'énergie, des carburants et des matières premières, notamment alimentaires ou pour le bâtiment et l'industrie. Jean Castex, premier chambellan du président-candidat, offre au Medef un plan dit de "résilience" pour unique réponse.

Si vous ne saviez pas, en physique, la résilience est la valeur de la résistance au choc d'un métal. En psychiatrie, c'est la capacité à surmonter les chocs traumatiques.

Mais le palais de l'Elysée a beau claironner que son plan de résilience a pour objectif de "protéger les ménages et les entreprises des conséquences immédiates du choc" dû la guerre en Ukraine et dont toutes les répercussions sont encore à venir, la mesurette cosmétique et électoraliste de 15 centimes de remise sur l'essence, le gasoil routier ou le gpl et le gaz naturel, n'a rien d'une défense du pouvoir d'achat des travailleurs, salariés et retraités. mais aussi celui des artisans et des indépendants.

En résumé, c'est bien le grand patronat et les spéculateurs de tout poil que le plan gouvernemental privilégie: aucune taxation des bénéfices des groupes pétroliers, aucune taxation des profits engendrés par la guerre en Ukraine à l'encontre des marchands d'armes; et toujours moins de cotisations sociales dites "charges" dans le budget de la Sécu.

En revanche aucune baisse de la TVA sur les produits alimentaires, de chauffage, d'énergie ou de carburant. Le président-candidat compte s'en prendre aux allocataires du RSA après avoir saccagé l’assurance-chômage. De la même façon, il propose de reculer l'âge de la retraite à 65 ans. Et aucune conférence nationale sur l'augmentation des salaires et des retraites dans le programme de Macron. Mais, y en a t-il une sous son quinquennat ou celui sous Hollande président socialiste avec Eelv au gouvernement?

A vous de choisir futurs électeurs entre les droites et leurs extrêmes, entre ceux qui ont gouverné la France sous l'étiquette socialiste ou ceux qui, à un moment ou à un autre, ont plébiscité la social-démocratie pour humaniser le capitalisme, ce capitalisme créateur de guerres, de haines et de misères, en Ukraine mais aussi partout sur notre planète.

Et aujourd'hui, 17 mars 2022, dans la rue, gageons que les bateleurs de foire cités plus haut ferons des risettes dans les caméras. Et je ne parle pas ici des droites françaises et de leurs extrêmes, qu'on se comprenne bien!

Ce n'est pas aux travailleurs, salariés et retraités, de payer le prix de la guerre et l'inflation


 

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