A un France insoumise qui dépasse les bornes par danielle Bleitrach : regardez l’avenir si faire se peut…
vOTRE niveau de frustration n’excuse pas tout… Il y a autre chose et ce n’est pas le meilleur… L’anticommunisme est une impasse… Il faut construire et en attendant faire face aux échéances, reprenez-vous…
A UN france insoumise qui fait pipi par terre et se roule dedans en criant tout cela c’est la faute à Roussel, je dis le fond de ma pensée sur les réseaux sociaux, il y a lui mais le ton a été donné par d’autres :
vous êtes vraiment un anticommuniste de première, pourquoi ne pas adresser vos récriminations d’enfant gâté à vos frères en trotskisme de votre chef, Arthaud et Poutou , pourquoi ne pas les adresser à votre soeur en social démocratie Hidalgo, ou encore à la grande tige de jadot votre frère en refus de l’indépendance nucléaire et le quinoa pour tous, non vous vous excitez sur le parti communiste.
Vous montrez votre véritable visage celui de Mitterrand que votre grand homme n’a pas renié celui dont l’œuvre historique est de détruire le parti communiste mais comme le disait Sartre quelque part un anticommuniste est un chien. Ce qui est injurieux pour cette bête. Malheureusement cette tendance n’est pas simple dérapage et elle témoigne de l’incapacité dont vous faites preuve de faire autre chose que siphonner les voix des autres forces de gauche sans gagner votre pari qui était celui avec un mouvement qui irait au-delà de la gauche et de la droite -comme MACRON- et décrocherait les déçus de la politique. Votre problème est là , il est le votre comme celui de la gauche, ne rien construire mais se présenter en fonction des institutions de la V e comme le vote contre et pas “pour”.
ce vote utile, qui comme le note dans l’hebdomadaire MARIANNE, Louis Nadau que stigmatisait Jean-Luc Mélenchon lui-même, alors qu’il s’appuyait sur les communistes dont l’appareil était tombée aux mains des liquidateurs :« Le vote utile est une camisole de force. Il culpabilise les électeurs : s’ils ne votent pas bien, c’est-à-dire pour les deux principaux partis, c’est Madame Le Pen qui va passer », déclarait-il en 2012 dans Sud Ouest. Peut-on reprocher aux électeurs de voter pour leurs idées ? Malgré leurs nombreux points d’accord, on ne peut ignorer les différences – nucléaire, industrie, universalisme – entre Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon. La candidature indépendante du premier après les alliances de 2012 et 2017 ne vient pas de nulle part, et reflète le tournant stratégique pris par LFI après 2017. Si ces divergences sont si minimes qu’Adrien Quatennens veut bien le dire aujourd’hui, pourquoi Jean-Luc Mélenchon, pourtant en position de force, n’a-t-il pas pris l’initiative de les dépasser ? Au lieu de ça, le leader insoumis a choisi d’adopter la posture qu’il dénonçait hier, toujours dans Sud Ouest : « Les socialistes ont choisi une ligne consistant à dire : “Nous avons un projet, c’est à prendre ou à laisser.” Ce n’est pas en la contraignant que l’on rassemblera la gauche. » Dix ans plus tard, il pourrait s’appliquer cette critique. Le devrait-il ? Probablement pas : Jean-Luc Mélenchon a justement ravivé la flamme de la gauche en assumant sa radicalité et en refusant, au moins en partie, le compromis sur ses idées. Il serait aujourd’hui malvenu de le reprocher à d’autres. Les électeurs l’auraient-ils autant suivi s’il avait accepté de passer un accord de gouvernement mollasson avec EELV, malgré les inclinaisons européistes et sociales-démocrates du parti de Yannick Jadot ?
Fallait-il rallier celui qui s’était de plus en plus éloigné d’une gauche républicaine, laïque, souveraine et qui désormais par pur opportunisme se retrouvait avec des soutiens comme celui de Ségolène Royal ?
Non l’attaque en règle que vous menez contre FABIEN ROUSSEL, les cris entendus« Mélenchon président, Roussel à la poubelle ! » Dimanche soir, devant le QG de campagne de Jean-Luc Mélenchon au Cirque d’hiver, disent un projet anticommuniste d’abord.
j’ai tout compris quand votre grand homme aux élections présidentielles de 2017 a refusé de se désister devant les élus communistes, sauf ceux qui faisaient une allégeance comme Marie Georges Buffet et les siens; Jean Luc Mélenchon a présenté un candidat devant les “insoumis” les vrais du parti communiste, alors que ce parti avait payé une part de sa campagne et que les militants s’étaient dépensés sans compter pour vous faire connaitre dans les quartiers populaires, pas la moindre reconnaissance, non des insultes : “vous êtes la mort et le néant”…
Il s’avère que sur des points fondamentaux votre programme n’est pas le mien sur des points essentiels mais surtout votre “victoire” du premier tour qui n’a aucune perspective pour le second tour repose surtout sur la destruction de tout ce qui est organisé.
Alors vous qui avez choisi ce que j’estime un leurre mais qui relève de votre choix citoyen que je ne vous reproche pas, quand vous faites avec certains de vos dirigeants un procès aussi injustifié, je suis convaincue que vous cherchez des prétextes pour récidiver c’est tout, pour achever le communisme que vous haïssez … Tout en plumant la volaille…
Vous savez que Roussel s’il n’y avait pas eu le vote dit “utile” aurait fait un score beaucoup plus élevé et vous espérez simplement lui coller cette réputation pour que les candidats communistes soient stigmatisés.
VOUS NE SAVEZ QUE DETRUIRE, RIEN CONSTRUIRE, SEREZ-VOUS UN PETIT BOURGEOIS PRIS DE RAGE ET VOTRE HAINE UNE FOIS DE PLUS L’EMPORTERA-T-ELLE SUR LA NECESSITE DE CONSTRUIRE ET DE RESISTER. CE QUI EST A L’ORDRE DU JOUR.
Il est évident que pour moi communiste ce qui s’impose au premier chef, c’est la reconstruction d’unparti communiste digne de ce nom ayant le socialisme pour but, sans lui la gauche est une flaque sans colonne vertébrale perméable à toutes les idéologies les plus nocives.
Mais je n’ignore pas non plus les échéances immédiates et sur ce dernier point je voudrais citer une camarade qui a fait le même choix que le mien, voter Roussel, non sans avoir hésité, elle dit la raison qui devrait diriger le vote pour les législatives :
Je suis contente de voir qu’il y a au moins un point où j’ai peut-être été prophétique : on peut faire de Macron un président sans pouvoir prenant Mélenchon ou Ruffin comme 1er ministre. Maintenant, le mode de scrutin des Législatives étant ce qu’il est, une “union populaire” qui ne s’unirait qu’avec elle même aboutirait sans doute au même résultat qu’à la présidentielle. Incontestable 1ere force de gauche, capable de minorer voir quasiment faire disparaître les autres, LFI serait par contre incapable d’arriver à la majorité.Ce qui n’a pas été possible avant doit l’être maintenant. Le PCF a pris l’initiative de s’adresser à toutes les autres forces de gauche (y compris le PS, ceux qui s’y accrochent sans être partis chez Macron constituent une frange de la gauche). LFI devrait répondre, ou prendre une initiative comparable, même si cela voudra forcément dire regarder les circonscriptions une par une, calculette en main, un truc pas très glamour, dont on ne fait pas une large publicité, mais qui est inévitable en démocratie…Et même, on peut rêver et ça c’est plus glamour, discuter d’une plate forme commune des 100 premiers jours d’une majorité de gauche.Je suis contente d’avoir voté Roussel au 1er tour des présidentielles, j’aurais été contente de voter Mélenchon au 2e tour de celles ci, je veux pouvoir voter pour un-e candidat-e d’ union à gauche aux législatives !
On doit effectivement, chacun à son niveau de conscience éviter le pire… Nous ne faisons pas tous les mêmes analyses des buts et des moyens, mais il faut arrêter de nous comporter en simples supporters de telle ou telle faction, il faut que nous cherchions les voies de la coopération et non celles de la simple mise en concurrence, quand celle-ci nous parait possible sans mettre en danger les buts eux-mêmes, il faut agir et construire, c’est déjà le moyen de dépasser ce à quoi le capitalisme cannibale de nos êtres autant que de la nature, tente de nous contraindre.
DANIELLE BLEITRACH
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