Qui a intérêt à tuer des prisonniers ukrainiens ?
french.almanar blog ANC
La réponse d’Al Manar à partir des médias internationaux.
Pourquoi les Ukrainiens ont-ils tué leurs propres soldats dans le centre de détention Elenovka ?
En perte de vitesse sur le terrain, face aux forces russes et à leurs
alliés, les forces ukrainiennes bravent tous les interdits. Elles sont
accusées d’avoir perpétré l’attaque de la nuit de 28 à 29 juillet,
contre le centre de détention des militaires ukrainiens détenus à
Elenovka, dans le territoire de Donetsk. Jouissant d’un soutien
occidental sans faille, Volodymyr Zelensky se permet tout.
Dans les faits, selon les sources russes, l’attaque du centre a eu lieu au moyen de lance-roquettes HIMARS.
Les victimes étaient des militaires qui avaient combattu dans la ville portuaire de Marioupol. Ils faisaient partie de 2 500 militaires qui étaient restés assiégés dans l’usine sidérurgique Azovstal avant de se rendre. De nombreux d’entre eux étaient membres de la milice néo nazie Azov.
Il y a eu 53 morts et 75 blessés côtés prisonniers.
Dans les médias occidentaux, sont rapportées aussi bien les accusations russes faites à Kiev d’avoir frappé ce centre, que celles des Ukrainiens qui rendent la balle à la Russie. Curieusement, c’est le jour de cette attaque que le magazine « Vogue" a trouvé bon de publier dans ses pages les photos aguichantes et souriantes de Zelensky, et surtout celles de son épouse.
Compte tenu des faits, l’accusation des Russes parait plus évidente.
Rien ne pourrait justifier qu’ils bombardent leur propre centre de
détention, sachant que les choses y étaient des plus normales. D’autant
que certains militaires ont commencé à avouer les crimes commis par le
régiment Azov contre la population civile dans cette ville.
Comme c’est le cas, entre autres, du sergent de l’unité militaire 3 057 du régiment Azov, Pilyavsky Andrey Evgenievich.
En revanche, c’est pour ces mêmes faits que les Ukrainiens seraient plus enclins à commettre cet acte.
Dans le but, selon le ministère de la Défense russe, de faire peur aux combattants ukrainiens qui se rendent de plus en plus, d’autant qu’ils sont bien traités par les geôliers russes ; et contrer les risques d’un tribunal où resortiraient les crimes commis depuis 2014 contre les populations civiles du Donbass : les morts ne parlent pas.
Visiblement, il s’agit d’empêcher les prisonniers de continuer à témoigner des crimes commis par leur unité dans le Donbass depuis le début de la guerre. Sans oublier que, depuis 2014, les Ukrainiens ont bombardé presque quotidiennement les deux provinces de Lougansk et Donietsk, tuant pres de 30 000 de ses habitants.
Dans ce cas-là, il ne faut pas s’attendre à ce que les Ukrainiens revendiquent l’attaque et avouent vouloir éliminer leurs propres soldats. Bien au contraire, ils feraient mieux de l’imputer aux Russes.
« Ces hommes, sont-ils des monstres ou des traîtres, pour tirer ainsi sur leurs compatriotes ? C’étaient bien des Ukrainiens qui étaient visés, les leurs, ceux qui sont envoyés par Kiev au combat », s’est offusqué la journaliste franco-russe Karine Bechet-Golovko en commentant l’attaque contre le centre d’Elenovka.
D’ailleurs, c’est sur tous les champs de guerre que les Ukrainiens se permettent de braver tous les interdits.
Attaque contre une centrale nucléaire
Dans la province de Zaporojie, ils suivent une politique de la terre brûlée et bombardent entre autres sa centrale nucléaire, depuis que plus des deux tiers de sa superficie ont été conquis par les forces russes.
Le membre de son Conseil d’administration de la province a accusé le
régime de Kiev de commettre une extermination contre ses habitants en
voulant détruire ses infrastructures.
« Le régime de Kiev sait parfaitement que les habitants locaux voient
désormais leur avenir en Russie exclusivement, et les destructions
méthodiques des infrastructures civiles de la région sont devenues pour
eux du coup une nouvelle tactique. Pour nous, nous voyons ceci comme une
tentative d’extermination », a déploré Vladimir Rogov. Il a révélé
que les forces ukrainiennes, après avoir privé cette province des
approvisionnements en gaz, s’attaquent à la centrale d’Energie nucléaire
et aux installations hydrauliques.
Sachant que plus de 70% de la province de Zaporojie a été conquise depuis le début de l’opération par les forces russes et leurs alliés, 90% de la province de Kherson et des larges superficies de la province de Kharkov.
Le 25 juillet, le président russe Vladimir Poutine a d’ailleurs signé le décret facilitant l’obtention de la nationalité russes pour les citoyens des deux provinces de Kherson et Zaporojie qui le désireront.
La semaine passée, une attaque balistique contre la ville Kherson a été repoussée par les canons antiaériens, selon le porte-parole du bureau médiatique de l’administration de cette province.
Concenant la ville de Kherson, selon les renseignements militaires britanniques, elle serait isolée des autres territoires conquis par les Russes. Le ministère de la Défense britannique a indiqué que la contre-attaque ukrainienne prend de l’importance dans cette ville. En tous cas, les forces ukrainiennes cherchent à isoler cette province des territoires voisins aux mains des Russes, Crimée et province de Zaporojie, en bombardant les ponts sur le Dniepr.
Eaux empoisonnées et mines interdites
A Lougansk, les troupes ukrainiennes sont accusées d’avoir empoisonné les puits d’eau de la ville de Popasnaya en y jetant du fuel quand ils ont dû la quitter. « Ils ont empoisonné les puits parce qu’ils voudraient laisser les gens sans eau, semer la panique chez eux et empêcher les forces de la République populaire de Lougansk et de la Russie de l’investir »
Dans le Donetsk, les forces ukrainiennes ont utilisé des mines interdites dans les attaques contre cette région qui s’est autoproclamée République populaire. Selon le commandement de ses forces, pendant leurs attaques contre les quartiers Kievsky et Koypesvsky, les forces armées ukrainiennes ont lancé plusieurs mines anti-personnels, sous les pieds des résidents de la ville. Il s’agit de mines de type Lipstok qui sont interdites par les traités et les accords internationaux. L’explosion se produit au moment où le pied marche sur le capteur cible. L’explosion peut tuer un enfant instantanément et laisser un adulte sans membres.
Le 28 juillet, le bureau représentatif de la RPD a indiqué que les forces ukrainiennes ont frappé 146 fois contre les différentes régions de Donetsk durant les 24 heures qui avaient précédé. Il s’agit selon lui, de la plus importante escalade depuis le déclenchement de l’opération militaire en février 2022.
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