dimanche 19 mars 2023

Publié par El Diablo

La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré ce vendredi 17 mars avoir émis un mandat d'arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine

Mais qu'est-ce qu'est au juste la Cour Pénale internationale ?

Il s'agit d'une instance crée par l'ONU, à l'instigation des États occidentaux, qui permet de poursuivre partout dans le monde des responsables politiques de pays étrangers, considérées responsables de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. 

La Cour pénale international (CPI) est un tribunal de dernier ressort permanent. Elle a compétence pour enquêter sur les crimes les plus graves, à savoir le génocide, les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre, et pour poursuivre les auteurs de ces crimes.

La CPI est soutenue par les États-Unis, mais ceux-ci refusent son application à ses propres citoyens...

C'est ainsi que les dirigeants des USA, responsable de multiples agressions militaires en Irak, en Afghanistan, en Libye, du blocus meurtrier de Cuba, ne peuvent être poursuivis pour les crimes qu'ils ont commis, malgré les bombardements terroristes US opérés sur Bagdad et autres cités, et les atrocités commises à Guantanamo et ailleurs.

D'autre part, la Palestine, dont la population est victime en permanence de crimes et d'agressions du fait de l'occupant israélien, a été débouté de sa demande d'inculpation des dirigeants de l'État hébreu, sous prétexte que la Palestine n'est pas un état reconnu par l'ONU ...

Par contre, des responsables d'États souverains, agressés par l'OTAN, tels ceux de Yougoslavie, faits prisonniers, arrêtés, puis déférés devant la CPI, ont payé de leur vie le fait d'avoir résisté aux forces de l'Otan.

Aujourd'hui, c'est donc Poutine qui est visé. S'il met le pied sur le territoire d'un pays signataire de la CPI, il pourrait être arrêté et transféré devant ce tribunal, sans autre forme de procès !

Mais de quels forfaits accuse-t-on Poutine ?

D'avoir fait transférer des enfants du Donbass en Russie.

Il s'agirait pour les Occidentaux d'une « déportation », crime évoquant les millions de juifs et d'opposants dans les camps de la mort...

Or, ce transfert répond aux besoins de sécurité des enfants, actuellement en zone de guerre, et de les transférer le plus souvent dans leurs propres familles, de l'autre côté de la frontière. Car, il faut le savoir, dans le Donbass slavophone et la Russie proche, les familles sont dispersées : enfants, parents, frères, cousins, grands-pères sont à quelques kms les uns des autres.

Et, la terre russe est protectrice sans acte de guerre.

Les Occidentaux le savent bien, mais par le transfert des enfants, ils ont trouvé là un faux argument pour accuser Poutine et faire jouer ainsi les ressorts d'une juridiction activée contre la Russie.

Les médias français savent tout ça. Mais le mensonge, souvent par omission, jette la confusion parmi les Français, mal informés, pour que ceux-ci récitent la leçon et les égarent dans le camp américain.

JEAN LÉVY

 

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