dimanche 9 juillet 2023

Israël : crimes de guerre en Palestine…

Publié le par Les communistes de Pierre Bénite

Trois rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont déclaré que les opérations militaires israéliennes récentes en Palestine « peuvent, à première vue, constituer un crime de guerre ».

 

Mais au-delà des traditionnelles déclarations de circonstances, y compris françaises… on reste dans l’impunité et dans l’absence totale d’initiatives politiques et d’actes crédibles pour pouvoir mettre un terme aux crimes de l’État d’Israël et de ses forces militaires d’occupation en Palestine.

 

Voici le lien nécessaire pour accéder à l’intégralité du texte diffusé par le Secrétariat de l’ONU en préparation d’une consultation à huis clos du Conseil de Sécurité sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne :

 

Conseil de Sécurité des Nations-Unies – What’s In Blue Posted – Jeudi 6 juillet 2023

VOICI UN EXTRAIT DE CE TEXTE :

 

Il s’agit de la deuxième opération en deux semaines dans le camp de réfugiés de Jénine qui implique l’utilisation de frappes aériennes par Israël après une interruption d’environ 20 ans. (Les FDI– forces de défense israéliennes – ont également mené une opération dans le camp de réfugiés de Jénine le 19 juin, au cours de laquelle cinq Palestiniens ont été tués et deux autres ont succombé à leurs blessures par la suite).

 

Dans un tweet du 3 juillet, Hastings (coordinateur spécial adjoint pour le processus de paix au Moyen-Orient) s’est alarmé de l’ampleur de l’opération des FDI à Jénine, car  " [d]es frappes aériennes ont été utilisées dans le camp de réfugiés densément peuplé " .

 

Dans une déclaration à la presse le 6 juillet, le Secrétaire général António Guterres a déclaré que « les frappes aériennes et les opérations terrestres d’Israël dans un camp de réfugiés surpeuplé ont été les pires violences en Cisjordanie depuis de nombreuses années, avec un impact significatif sur les civils, y compris plus d’une centaine de blessés et des milliers de personnes forcées de fuir ».

 

Dans une déclaration du 5 juillet, trois rapporteurs spéciaux du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies ont déclaré que « les frappes aériennes et les opérations terrestres israéliennes en Cisjordanie occupée visant le camp de réfugiés de Jénine et tuant au moins 12 Palestiniens peuvent, à première vue, constituer un crime de guerre ».

 

Au cours de l’opération, plusieurs rapports ont fait état d’ambulances empêchées d’accéder à des zones du camp de réfugiés, y compris pour atteindre des personnes gravement blessées.

 

Dans une déclaration du 3 juillet, la coordinatrice des opérations de Médecins Sans Frontières (MSF) à Jénine, Jovana Arsenijevic, a indiqué que  "les aides sur le camp de Jénine ont commencé à suivre un schéma familier  » dans lequel  » les ambulances ont été éperonnées par des voitures blindées, et les patients et le personnel de santé se sont vus régulièrement refuser l’entrée et la sortie dans le camp" .

 

Dans une mise à jour du 4 juillet, MSF a rapporté que les FDI ont tiré des gaz lacrymogènes à l’intérieur de l’hôpital Khalil Suleiman à Jénine, rendant la salle d’urgence inutilisable et forçant l’organisation à « traiter les blessés dans le hall principal, à même le sol ».

 

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