2024
Le remaniement nouveau est arrivé!
Ouf, les commentateurs zavisés de la politique politicienne aux ordres du capital n'en pouvaient plus. A longueur d'antennes et de Unes, comme dans les micros, c'était à qui pronostiquerait qui remplacerait qui comme chambellan de l'Elysée ou qui ledit palais renierait.
Bon, désormais, on est fixé. Bayrou a refusé d'être ministre de la Guerre, il préférait l'école. AOC, qui tenait ce portefeuille, après quatre toutes petites semaines, est remplacée par Nicole Belloubet, ex-militante socialiste et anciennement ministre macroniste de la justice. Comme quoi, en politique politicienne, quand on a des convictions!
Pour les retraités, c'est madame Fadila Khattabi qui s'y recolle comme ministre déléguée. Elle aussi fit ses premières armes politiques au sein du Parti socialiste, comme vice-présidente de la région Bourgogne. Comme quoi, en politique...
Question social, elle semble avoir de bons restes. En juin 2023, le Conseil de prud'hommes de Dijon la condamne à verser 6 522,27 € à son ancienne collaboratrice parlementaire, pour non-paiement d'heures supplémentaire. Elle était devenue députée macroniste.
Dans son communiqué du 5 février 2024, la CGT Retraités remarque que dans son rôle de perroquet, durant 1h 30 sur la politique générale qu'il doit mener pour l'Elysée, Gabriel Attal n'a jamais prononcé le mot "retraité".
"Déclaration qui se situe dans la droite ligne des gouvernements précédents : poursuite de la libéralisation, précarisation accrue de la population avec la suppression de l’allocation spécifique de solidarité pour les privés d’emplois et bascule vers le RSA, sanction pour les rendez-vous médicaux non honorés, attaques contre le logement social et remise en cause de la loi SRU, suppression de normes environnementales, etc.
Un seul paragraphe concernant le bien vieillir sans objectifs clairs et sans référence à une future loi grand âge alors que les attentes sont fortes, tant du côté des personnes âgées et dépendantes que du côté des aidants.
Aucune allusion à une nouvelle revalorisation des retraites et pensions de base, ni sur celle du taux de pension de réversion alors que 50 % des 17,3 millions de retraités ont des pensions en dessous du Smic et que 1,4 million sont considérés comme pauvres, c’est-à-dire avec des retraites inférieures à 965 €. Pour l’UCR-CGT, les retraites doivent être revalorisées immédiatement de 10 % et des mesures doivent être prises pour qu’aucune retraite ne soit en dessous du Smic.
Alors que le « bien manger » participe du maintien en bonne santé de la population, le Premier ministre annonce un recul sans précédent sur les normes environnementales dans l’agriculture au bénéfice de l’agriculture business et des grands groupes de l’agroalimentaire sans se soucier de l’impact sur la santé des paysans, des salariés agricoles, des consommatrices et consommateurs et de celle de la planète. Pour l’UCR-CGT, l’agriculture française doit avoir la capacité de répondre aux besoins alimentaires, en quantité et en qualité, de la population, respectueuse de l’environnement et soucieuse de sauvegarder les ressources naturelles.
Tous les signaux d’alerte sont allumés et virent au rouge !
La politique imprimée par le gouvernement Attal vise à sanctionner les plus précaires, à déstructurer ce qui faisait la solidarité dans notre pays. L’adaptation des règles, des normes en fonction des particularités territoriales va cultiver la division au sein de la population.
Ne laissons pas le gouvernement et le patronat détruire notre bien commun, remettre en cause nos conquis sociaux.
Mobilisons-nous massivement les 8 mars et 26 mars !"
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