vendredi 22 mars 2024

 

A propos de la Lituanie, ceux qui votent pour Glucksmann doivent savoir de qui ils acceptent d’être les complices… de l’assassinat de mon oncle Raymond Bleitrach.. Il avait 20 ans…

Voilà ceux que monsieur Glucksmann qui a déjà été l’époux du chef de la police du régime pourri de Géorgie, une tortionnaire, veut nous faire accepter comme des héros en reprenant les slogans par lesquels dès 1918 l’entente franco-britannique flanquée déjà des USA nous invitaient aux massacres d’une pseudo guerre civile atroce… sous le slogan : “jamais il n’y aura de paix tant qu’il y aura le bolchevisme” alors qu’il s’agissait simplement de piller et de démanteler comme aujourd’hui… il ne s’agit pas de faire parler les morts de l’extermination nazie dans un sens ou dans un autre, je m’y opposerai toujours… Mais quand on ose soutenir des régimes comme l’ukrainien ou le lituanien, et d’autres qui ne cachent même pas leur filiation on renonce par ailleurs à feindre de représenter le plus “jamais ça!” pour vendre l’ignominie ici et partout. (1)

La nouvelle aujourd’hui au titre de la course aux armements sous l’idée : il faut que Poutine perde autrement il n’y aura pas la paix… Ils ont réussi à faire d’un opportuniste libéral comme Poutine un héros national à cause de ce que la mémoire russe porte et parce que chaque famille a au moins un mort dans la lutte contre le nazisme… Un grand nombre de juifs y compris en Israël reconnaissent cette mémoire commune alors que monsieur Glucksmann tente de nous tromper…

Aujourd’hui le ministère lituanien de la Défense nationale acquiert de nouveaux fusils d’assaut G36 pour l’Union lituanienne des Fusiliers. Également connue sous le nom de Šauliai, il s’agit d’une organisation paramilitaire soutenue par le gouvernement local et qui a un passé particulièrement sulfureux. Ce groupe a été formé 1919 en tant que milice et il a reçu le baptême du feu pendant la guerre sovieto-lituanienne. La guerre soviéto-lituanienne (12 décembre 1918 – 31 août 1919), aussi connue sous le nom de guerre lituano-bolchévique (en lituanien : karas su bolševikais). La Lituanie les intègre à ses troupes officielles comme les Ukrainiens dans leur assaut contre le Donbass l’ont fait avec le régiment Azov… parce que la nouvelle croisade contre la Russie a besoin de ce nationalisme-là..

L’histoire que les Russes n’ont pas oubliée

La guerre sovieto-lituanienne est l’un des multiples conflits qui marque les premières années d’indépendance de la Lituanie. Elle débute le 12 décembre 1918, lorsque l’Armée rouge franchit la frontière lituanienne dans le cadre de son offensive vers l’ouest de 1918-1919. Cette offensive bolchévique suit le retrait des troupes allemandes du front de l’Est après la fin de la Première Guerre mondiale et vise à soutenir l’établissement des républiques des soviets dans différents pays. On sait que ce sont les soldats des armées vaincues fait prisonniers et libérés par les bolcheviques qui les traitent en frères qui vont partout créer des “soviets”, dont les plus connus sont les Hongrois de Bela Kun, et les spartakistes… mais il y en a partout jusqu’en France… Il s’agit d’établir des républiques soviétiques en Ukraine, en Biélorussie, en Lituanie, en Lettonie, en Estonie, en Pologne et à faire le lien avec la révolution allemande, alors en cours. Ne rencontrant d’abord aucune opposition, les forces bolchéviques se rendent maîtresses en un mois et demi des deux tiers de la Lituanie. En février 1919, leur avance est stoppée par des troupes de volontaires lituaniens et allemands (envoyés avec le soutien de la République de Weimar qui a réprimé on le sait les spartakistes, assassiné Rosa Luxembourg), qui les empêchent de s’emparer de Kaunas, la capitale provisoire de la Lituanie. À partir d’avril 1919, le conflit se complexifie sensiblement avec l’entrée en jeu de la Pologne, officiellement celle-ci se bat contre les bolcheviques mais aussi contre les nationalistes de ce qui a été jadis le grand duché de Lituanie et qui comprenait la Pologne… la “hyène de l’Europe” comme l’appelait Churchill revendique également la possession de parties du territoire lituanien. Parallèlement, tous les camps en présence doivent composer avec l’armée occidentale des volontaires, une vaste troupe hétéroclite, anti-bolchévique et germanophile, qui lutte à la fois contre les indépendances lettones et lituaniennes et contre les Bolchéviques dans les pays baltes.

Les Impérialistes de l’Entente (le groupe franco-britannique) avec déjà à leur côté les Etats-Unis ayant fait la paix avec les Allemands et les Autrichiens ont les mais libres pour écraser le “bolchevisme mondial” avec son principal foyer la République des soviets dont ils organisent le blocus sous le slogan : jamais il n’y aura de paix tant qu’il y aura le bolchevisme.

Les 24-27 novembre 1918, les troupes anglo-françaises débarquent à Sébastopol et à Odessa. Un des plans de l’époque en date du 12 novembre 1918 stipule :
“Il est indispensable d’anéantir le bolchevisme… dans ce plan et le suivant en date du 18 janvier 1919 sont exposés en détail les principaux axes de l’intervention en Russie et évalués les forces armées dont disposait l’entente pour atteindre ces objectifs. Dans toutes les déclarations est réaffirmé la nécessité “vitale” d’en finir avec le régime soviétique “incompatible avec une paix durable” tout doit être subordonné pour le supprimer le plus vite possible pour ériger un mur avec le centre de l’Europe.. Les lieux d’intervention sont répartis : l’Angleterre a en charge l’opération dans le Nord de la Russie et participation avec la France en Pologne, opération dans le Sud-est afin de faire jonction avec les forces armées qui interviennent en Sibérie. États-Unis : Pologne. France : Sibérie, Pologne et Ukraine aidée de l’Italie. Il s’agit partout d’organiser des armées nationalistes anti-bolcheviques alors que nul ne peut ignorer que ces nationalistes sont non seulement anti-russes mais surtout anti-juives et formées de volontaires pour tous les pogromes.

Le gouvernement soviétique, Lénine en particulier, a dénoncé le sens de cet assaut et ils avaient fait irruption en Russie sans déclaration de guerre malgré les sept propositions de paix de 1918, ces proclamations s’adressaient à l’ennemi mais aussi aux internationalistes du monde entier qui proclamaient “paix aux soviets”. Je ne reviendrai pas sur la conférence de Paris, mais je voudrais faire comprendre pour revenir à mon propos initial sur la Lituanie quelques faits : La Lituanie faisait comme une bonne partie de la Lettonie partie de l’aire polonaise et elle était dominée par une féodalité qui est restée tardive avec une paysannerie soumise avec l’aide de l’Eglise. Les juifs formaient l’artisanat urbain, et dans une ville comme Vilnius on parlait plus yiddish que Polonais ou allemand. Ce qui a été utilisé et a servi de base ultérieure à tous les crimes a été ce nationalisme anticommuniste et antisémite contre le judéo-bolchevisme.

Ce sont ces groupements que partout les Allemands ont trouvé comme collaborateurs pour mener l’assaut contre l’URSS et pour inaugurer l’extermination à grande échelle… Il n’y a pas eu que Bandera en Ukraine..

Le frère de mon père qui avait 20 ans Raymond Bleitrach a été pris dans le célèbre train qui a conduit un maximum de juifs de Marseille à Vilnius, quand ils sont sortis du train, les “nationalistes”, ceux de l’Union lituanienne des fusiliers en faisaient partie les ont achevé de rafales et enterrés dans la chaux vive..

Voilà ceux que défend cette ordure (je pèse mes mots) de Glucksmann ceux des juifs qui voteront pour lui et pour ses pareils assassineront un peu plus mon oncle de 20 ans … dans ce train, et qui a connu le même sort il y avait aussi un certain Anave… A vous de faire votre choix !

Danielle Bleitrach

(1) une biographie qui correspond en gros à mes propres informations sur cepersonnage …


https://lvsl.fr/raphael-glucksmann-nouvel-enfant-prodige-de-la-bourgeoisie-de-gauche/?fbclid=IwAR19Ppj1SFJFV07u3u6dGN5Ua8M_pRl4W5hjA3YGBL9iYKVMGdUZ0y1YNbg

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